La Banque Mondiale vient de se doter d’une nouvelle stratégie pour soutenir l’Afrique. L’information a été donnée par la vice-présidente de l’institution pour la région Afrique, Mme Obiagéli Ezekwesili. C’était, hier jeudi, lors d’une vidéoconférence quelle a donné, depuis Washington.
« L’Afrique actuelle s’illustre par de nombreux succès et une croissance économique tirée par le dynamisme de ses populations et de ses économies ».
C’est en ces termes que la vice-présidente de la Banque Mondiale pour la région Afrique, Mme Obiagéli a introduit cette vidéoconférence.
Avec travers cette rencontre, la Banque Mondiale à dévoiler ses stratégies de partenariat avec le continent africain. Elaborés, suite à des recherches et un processus de consultation élargies en Afrique.
En effet, cette nouvelle stratégie s’articule autour de trois axes majeurs.
Il s’agit de la compétitivité ; la vulnérabilité et la résilience. S’y ajoutent, la gouvernance et les capacités du secteur public.
Pour les experts, en matière de compétitivité, le nouveau cadre stratégique doit aider à diversifier leurs économies. Mais aussi à créer de l’emploie, particulièrement, pour les 7 et 10 millions de jeunes qui entrent sur le marché de l’emploi chaque année. Ce cadre permettra de soutenir les efforts visant à faciliter l’activité commerciale.
Les pauvres d’Afrique sont les plus vulnérables en cas de crises économique, alimentaires, sanitaire ou de catastrophe naturelle.
L’axe vulnérabilité et résilience portera sur l’amélioration des soins de santé et la prévention contre les effets des changements climatiques. Et cela, grâce à l’irrigation et une meilleure gestion de l’eau.
Quant à la gouvernance et la capacité du secteur privée, la nouvelle approche de la Banque Mondiale informera mieux les citoyens ordinaires sur le type d’attentes qu’ils devraient nourrir à l’endroit de leurs gouvernements.
Pour les auteurs de cette stratégie, l’approche vise à renforcer les capacités des travailleurs tout en réduisant les chocs auxquels l’Afrique est soumise afin d’atténuer leur impact.
Pour un début, il s’agira d’un partenariat, puis d’un partage de savoirs et à la fin, des financements.
Pour la mise en œuvre de cette stratégie, Mme Obiagéli, indique que la Banque Mondiale maintiendra un dialogue productif avec les citoyens qui aspirent à tirer une meilleure partie des retombées des performances économiques.
Avant de conclure : « la Banque Mondiale a introduit des stratégies qui n’ont pas été à la hauteur des attentes africaines. Mais la nouvelle approche sera bonne car elle est le fruit d’intenses réflexions entres la Banque Mondiale et les acteurs Africains au développement ».
Baba Ahmed
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