Surfacturations : Le Fmi salue le travail du Vérificateur général

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FMI: Economie nationale : Des défis à relever
Le siège du FMI à Washington

La Maison de la presse a abrité, avant-hier Samedi, une conférence débat  organisée par l’Initiative pour le changement au Mali et en Afrique (Icma) sur la brûlante question des marchés récemment audités par le Bvg et la Cour suprême. Sous la houlette de sa présidente Mme Traore Coumba Bah, l’organisation en a profité pour exiger des sanctions ainsi que l’extension des audits à l’ensemble des départements ministériels. C’était par ailleurs l’occasion, pour le représentant résident du Fmi, de magnifier le labeur abattu par le Bureau du Vérificateur Général.

 

Parmi les célébrités conviées pour la circonstance, on dénombre les députés Oumar Mariko et Mme Haïdara Chato Cissé, la présidente de la Mano River Mali Me Ami Dicko entre autres. Pour camper le décor, la présidente Traoré Coumba Bah a tenu à lever toute équivoque sur la vocation de sa structure qui, selon elle, fait figure d’observatoire et non d’organisation politique. Aussi devait-elle par la même occasion démentir toute proximité, affiliation avec le Fmi dont le représentant résident, Anton Op De BEKE, n’était pas qu’un convive de marque mais aussi l’acteur principal de la conférence débat. La présidente de l’Icma en a d’ailleurs profité pour appeler à une mobilisation massive de la société civile pour réclamer réparation des préjudices mis en exergue par l’audit suscité par le Fonds monétaire international sur les deux commandes mitigées du département de la défense. Elle a par la même occasion exigé que l’initiative soit étendue à l’ensemble des 31 départements ministériels,  une revendication qu’elle s’estime en droit de porter en lieu et place des concitoyens en tant qu’organisation de la société civile.

Dans la même lancée, Mme Traoré Coumba Bah envisage l’élaboration d’un mécanisme de communication en langue nationales qui consiste à tenir les communautés constamment informées et sensibilisées sur la problématique de la gouvernance au Mali, à travers notamment des tournées dans le Mali profond.

Pour sa part, le représentant résident du Fmi, M. De Beke, s’est d’abord réjoui de l’opportunité que lui est offerte pour aborder un sujet qui tient à cœur l’opinion et polarise tant l’intérêt des Maliens. Et de rappeler que les deux audits se situent dans le cadre de l’accès du gouvernement malien à la Facilité d’extension de crédit échelonné sur 3 ans (2013-2016) et qui fait l’objet d’une revue périodique par l’institution monétaire.

La disponibilité de fonds étant conditionnée à l’observance de certaines règles de bonne gouvernance, le Fmi a émis des réserves sur l’acquisition de l’avion présidentiel à hauteur de 17 milliards Fcfa. Sur la question le représentant résident Mr De Beke persiste et signe : il est de principe et de règle que toutes les dépenses soient inscrites dans le budget. Et cela n’ayant pas été le cas, le Fmi se devait d’interpeler les hautes autorités sur les manquements aux procédures de bonne gouvernance. Tout en s’abstenant de tout commentaire quant aux sanctions évoquées par les hauts responsables de son institution, le porte-voix de Breton Wood en a profité pour salué le professionnalisme du Vérificateur Général dont le rapport a permis à ses services de découvrir les dimensions réelles et facettes multiples de la gestion des deniers publics dans un pays dépendant des aides extérieures.

Dernier à prendre la parole, l’Honorable Oumar Mariko a pour sa part salué les actions de l’ICMA qu’il a promis d’appuyer au regard de leur convergence de vues sur la mauvaise gouvernance.

L’élu de Kolondiéba a toutefois indiqué, probablement à tort, que les recettes issues des ventes de Huicoma et de la Sotelma n’ont été également enregistrées nulle part avant de rappeler le caractère remboursable des fonds acquis auprès du FMI. L’ancien leader estudiantin a par ailleurs invité le Pm, Moussa Mara, qu’il naguère soutenu à présenter des excuses publiques à la nation pour l’avoir induite en erreur par des contrevérités sur l’avion présidentiel.

Idrissa KEITA

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2 COMMENTAIRES

  1. Une voleuse qui crie au voleur, cette Coumba est une V o l e u se et une o p p ortuniste qui a profité de la GEMAO, quand les hommes ont voulu lui donner une chance en sa qualité de femme. J’ai honte quand je lui voit dire des choses comme ça. Une seule question Mme Traoré, comment es tu parvenu à être membre de la fameuse commission Vérité Réconciliation de Soukouna? Des jeunes comme ça qui ternissent l’image de la jeunesse malienne,j’ai honte!!!!

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