Situation macroéconomique du Mali : Le satisfécit de la cheffe de mission du FMI

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IBK reçoit le Directeur Département Afrique du FMI
IBK reçoit le Directeur Département Afrique du FMI

La maintenance de la stabilité macroéconomique, la gestion prudente des dépenses publiques, la maitrise de l’inflation figurent parmi les motifs de satisfaction de Mme BorianaYontcheva

 En visite au Mali du 24 octobre au 4 novembre dans le cadre des consultations relatives à la  10eme revue du programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) du Mali, le FMI s’est dit satisfait des efforts du gouvernement malien.

Selon BorianaYontcheva, cheffe de mission du FMI « la mission du FMI et les autorités maliennes sont parvenues à un accord préliminaire sur la conclusion de la dixième revue du programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du FMI, sous réserve de l’approbation par la Direction et le Conseil d’administration du FMI.

L’examen du dossier par la Direction et le Conseil d’administration est prévu pour décembre 2018. » Pour la cheffe de mission «  la croissance du PIB de 2018, soutenue par une production agricole solide, devrait rester robuste à environ 5%. L’inflation est projetée à environ 1.9% en dessous du plafond régional. »

Elle estime également que la mise en œuvre du programme au cours du premier semestre 2018 a été globalement satisfaisante. C’est pourquoi dira, BorianaYontchova que la  mission et les autorités ont revu l’exécution budgétaire du premier semestre 2018. La plupart des critères  quantitatifs de performance à fin juin 2018 ont été atteints. La moins-value importante au niveau des recettes intérieures a été compensée par une réduction  des dépenses  car les autorités ont fait  preuve de détermination pour respecter leur objectif de déficit budgétaire. Le niveau attendu des recettes à fin décembre 2018 est inférieur  à l’objectif du gouvernement de 1% du PIB.

Madame Yontcheva a également rappelé qu’en plus de la mise en œuvre de mesures correctives administratives fiscales pour redresser le niveau des recettes, les autorités ont également prévu de resserrer significativement les dépenses courantes, hors salaire, afin de respecter l’objectif de déficit budgétaire de 2018.

La mission a, au cours de son séjour, pu constater les efforts du gouvernement pour la mise en œuvre des réformes, en particulier celle sur la gouvernance où l’objectif de transmission des déclarations de patrimoine par les hauts fonctionnaires a été largement rempli.

Un autre point de satisfecit de Boriana  est  que la ligne budgétaire 2019 de notre pays est en phase avec les critères de  l’UEMOA, notamment la limitation du déficit à 3%  du PIB. Pour la délégation du FMI, l’atteinte de cet objectif va nécessiter plus d’efforts de recouvrement  des recettes dans un contexte de prix pétroliers toujours élevés et une situation sécuritaire difficile.

La cheffe de mission du FMI et sa délégation ont cependant constaté quelques points de friction tel la non constance de la mise en œuvre de la formule de fixation des prix pétroliers et le retard enregistré dans la réforme relative au relèvement du seuil des investissements bénéficiant d’exonérations fiscales.

Pour le moyen terme, la cheffe de la délégation du FMI  conseille au gouvernement d’accroître ses efforts, afin de créer de l’espace pour les dépenses en infrastructures et sociales. Toute chose qui nécessitera entre autres, une mise en œuvre inébranlable des réformes sur l’amélioration de l’administration fiscale, l’amélioration de l’efficacité de la taxation du secteur minier et des recettes sur les produits pétroliers ainsi que l’amélioration de la gestion des finances publiques, en particulier l’augmentation de l’efficacité des investissements publics et le renforcement de la gestion de la datte.

Mohamed Naman Keita

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2 COMMENTAIRES

  1. OH ARRETEZ AVEC VOS CONNERIES. Y A RIEN DE SATISFAISANT DANS LA SITUATION ECONOMIQUE DU MALI ACTUEL….
    CE N’EST PAS AUX AUTRES DE VENIR NOUS DIRE QUE NOTRE ECONOMIE MARCHE BIEN. ON LE SENST DEPUIS… QUE NOS VENTRES GAZOUILLENT QUAND LA FAIM LES TENAILLE.

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