En vue de soutenir les efforts du gouvernement, la Banque mondiale a décidé de multiplier par six le niveau de son appui budgétaire général en accordant une enveloppe d’un montant de 250 millions de dollars, soit environ 146,75 milliards de Fcfa au titre de l’année 2019.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr. Boubou Cissé, accompagné de son collègue de l’Energgie et de l’Eau, Sambou Wagué, a participé, du 8 au 14 avril 2019, aux réunions de Printemps 2019 du Groupe Banque mondiale-Fonds monétaire international (FMI) à Washington, capitale fédérale des Etats-Unis d’Amérique. Ces rencontres statutaires des institutions de Bretton Woods sont l’occasion pour réunir les dirigeants du secteur public, du secteur privé, les représentants d’organisations de la société civile, les experts issus des milieux universitaires autour des grands dossiers mondiaux : conjoncture économique mondiale, lutte contre la pauvreté, développement économique, efficacité de l’aide. Cet événement donne également lieu à toute une série de manifestations (séminaires, zooms régionaux, conférences de presse…) autour de sujets liés à l’économie mondiale, au développement international et au système financier mondial.
Le séjour de la délégation malienne dans la capitale fédérale américaine a été marqué par une réunion de haut niveau entre le ministre de l’Economie et des Finances et le vice-président Région Afrique du Groupe de la Banque mondiale, Hafez Ghanem. C’était en présence du ministre de l’Energie et de l’Eau et de l’ambassadeur du Mali à Washington, Mahamadou Nimaga. Après une brève présentation de la situation macroéconomique et politique du pays, le ministre Boubou Cissé a évoqué les principales priorités du gouvernement en matière de développement pour les cinq prochaines années. Il a rappelé que le secteur de l’énergie et celui de l’économie numérique figurent parmi les principaux axes stratégiques du nouveau plan de développement du Mali «CREDD 2019-2023».
Pour le patron de l’hôtel des finances, l’amélioration du secteur de l’énergie à travers la diversification des sources de production (mix énergétique) et les reformes à engager pour améliorer la gouvernance de la société EDM-SA constituent des enjeux majeurs pour le Mali. Le développement du secteur de l’économie numérique (digitalisation de l’administration et du secteur de l’éducation) constitue également un axe stratégique prioritaire en vue de rationnaliser les dépenses publiques, d’augmenter les recettes et d’améliorer l’accès à l’éducation, a-t-il ajouté.
En marge des réunions de Printemps 2019 du Groupe Banque mondiale-Fonds monétaire international, le ministre Boubou Cissé et sa délégation ont rencontré les autorités de la Banque mondiale dans le cadre des discussions sur le suivi de la mise en œuvre des réformes sectorielles présentées par les autorités maliennes dans le cadre de la nouvelle série d’Appui budgétaire général (ABG). Les deux parties ont convenu du renforcement des reformes en cours concernant le secteur de l’électricité, l’amélioration du programme de subventions des intrants agricoles, le capital humain et la gestion foncière. De nouvelles reformes devront être engagées dans le domaine des finances publiques, de la gouvernance, de la santé et l’éducation.
A l’issue des discussions et en vue de soutenir les efforts du gouvernement, la Banque mondiale a décidé de multiplier par six le niveau de son Appui budgétaire général au Mali en lui accordant une enveloppe d’un montant de 250 millions de dollars, soit environ 146,75 milliards de Fcfa au titre de l’année 2019. Une partie importante de cet appui sera consacrée à la restructuration du secteur de l’énergie.
Lors d’un panel de haut niveau sur la fiscalité internationale qui avait pour thème : «Taxer pour le développement», le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a partagé avec l’assistance ses réflexions et les défis auxquels les pays africains sont confrontés, notamment le Mali dans le secteur des mines en matière d’évasion fiscale. Il a plaidé pour une solidarité internationale afin de permettre aux pays exposés de disposer de plus de ressources indispensables pour leur développement économique.
Source : Ministère de l’Economie et des Finances
Il va encore faire nourrir les maliens d’espoir, comme le retour d’IBK de la Chine qui dit avoir eu pour le pays (5.000) Mille Milliards , à ce jour rien même 5 F n’est arrivé de ce pays . Aussi il ne sert à rien de se gargariser , avec la mauvaise gouvernance les 98/100 iront ailleurs et les 2/100 dans le budget d’Etat. Avec ce régime la priorité se trouve ailleurs et non le peuple meurtri . Le Mali est un âne qui va et revient de la foire « chargé de bagages dont du sel « , alors que lui même ne verra même pas la couleur à plus forte raison le goutter .
eulement en 2018, la Banque mondiale a accordé au Sénégal un financement d’un montant de 220 millions de dollars (118,465 milliards de F CFA). Ce pays n’est pas en guerre.
C’est tellement ridicule de se gargariser des miettes !
Le ministre parle de l’économie numérique comme stratégie de développement du pays pendant le Mali n’a même pas une école spécialisée dans ce secteur. Je doute fort de sa compréhension de ces termes.
Concernant l’évasion fiscale, c’est au pays africains de mettre en place des dispositions juridiques pour protéger leurs économies. Pourquoi aller prêcher à la manque mondiale pour ça ?
Seulement en 2018, la Banque mondiale a accordé un financement d’un montant de 220 millions de dollars (118,465 milliards de F CFA). Ce pays n’est pas en guerre.
C’est tellement ridicule de se gargariser des miettes !
Le ministre parle de l’économie numérique comme stratégie de développement du pays pendant le Mali n’a même pas une école spécialisée dans ce secteur. Je doute fort de sa compréhension de ces termes.
Concernant l’évasion fiscale, c’est au pays africains de mettre en place des dispositions juridiques pour protéger leurs économies. Pourquoi aller prêcher à la manque mondiale pour ça ?
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