“Élection présidentielle au Mali : l’Union européenne pose ses conditions” ! C’est ainsi que Jeune Afrique avait titré un article publié le 20 février 2018. Ce que dément formellement l’Union européenne dans un communiqué de presse reçu le vendredi 2 mars 2018.
«Le gouvernement malien a invité l’Union européenne (UE) à mettre en place une observation électorale dans le but de contribuer à la transparence des élections présidentielles de juillet 2018. Nous avons confirmé notre disponibilité à accompagner le processus électoral au Mali en faveur de la transparence du déroulement et des résultats électoraux dans un climat apaisé». Cette précision est donnée par l’UE dans un communiqué publié la semaine derrière. Une réaction visant à démentir un article de nos confrères de Jeune Afrique selon lequel l’Union posait des conditions à sa participation au processus électoral au Mali.
«Aucune condition n’a été posée au déploiement de la mission d’observation électorale», a précisé le communiqué de l’UE. Mieux, «nous enverrons dans les semaines qui viennent une mission exploratoire, comme il est d’usage, qui examinera avec le gouvernement ainsi qu’avec d’autres acteurs au Mali, tels que les institutions électorales, les partis politiques, la société civile et les médias, les dispositions envisagées dans des domaines tels que l´établissement des listes électorales, la validation des candidatures, la compilation et la publication des résultats…», a promis l’Union européenne. Les résultats de mission permettront donc de préparer le déploiement de la Mission d’observation électorale pour les élections de juillet 2018.
A noter que l’UE a observé les élections présidentielles et législatives en 2013 à l’invitation du gouvernement malien. Une observation sanctionnée par deux rapports rassemblant une évaluation détaillée du processus électoral, ainsi que des recommandations pour améliorer la qualité de ce processus pour les futurs scrutins.
La mission exploratoire qui se rendra au Mali analysera le suivi des recommandations faites par l’EOM (Mission d’observation électorale) de 2013 et servira à préparer le déploiement d’une autre mission pour la présidentielle de juillet 2018, y compris à identifier des propositions concrètes de modalités d’accompagnement de cette élection que l’Union européenne pourrait mettre en place dans les mois suivants.
Et le communiqué rappelle que «l’objectif des Missions d’observation électorale de l’Union européenne est de réaliser une évaluation précise, détaillée et impartiale de l’élection conformément au cadre juridique national et régional, ainsi qu’aux obligations internationales signées par le pays concerné».
La Rédaction
De quoi se mèle l’UE encore?
Nous n’avons pas besoin de leur observation. Ibkalamité ne pourra pas tricher et sera évincé de Koulouba incha Allah. Nous allons porter au pouvoir un patriote convaincu et sans accointance avec la franc-maçonnerie et autre mafia française. Vive un Mali réellement indépendant, sans franc CFA, et sans aucune armée étrangère sur son sol.
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