C’est la Mozambicaine Clara Ana De Sousa, qui prend les commandes de la direction des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le Burkina Faso, le Tchad et le Niger. Elle succède à une autre femme, Mme Soukeyna Kane.
La Banque mondiale a nommé, le 1er juillet dernier, une nouvelle directrice des opérations pour les pays du Sahel en la personne de Mme Clara Ana De Sousa.
Ancienne directrice exécutive à la Banque du Mozambique, elle a occupé les fonctions de directrice d’études et maître de conférences à la Faculté d’économie de l’université Eduardo Mondlane à Maputo, en Mozambique. Elle a rejoint en juin 2005 la Banque mondiale en qualité d’économiste senior chargée des questions de politique économique pour la Région Amérique latine et Caraïbes. Mme Clara Ana De Sousa a vite gravi les échelons au sein de la Région Afrique et de la vice-présidence Financement du développement de l’institution. Elle a notamment été responsable des opérations pour l’Angola et Sao Tomé-et-Principe et économiste senior pour le Mali. Jusqu’à sa nomination à la tête de la direction des opérations pour les pays du Sahel, elle était responsable de l’administration et de la reconstitution des ressources de l’IDA au sein du service Stratégie et Opérations.
« C’est un plaisir de revenir au Mali en tant que directrice des opérations après avoir eu la chance de travailler dans ce pays il y a onze ans. La Banque mondiale est activement présente dans le Sahel et a fait de cette région un axe prioritaire des programmes de l’Association internationale de développement (IDA) avec l’adoption d’une approche intégrée dans le cadre de l’Alliance Sahel. Je me réjouis à la perspective de travailler avec les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les partenaires de développement afin de soutenir une reprise résiliente, stimuler la création d’emplois, favoriser l’autonomie des femmes et des jeunes, et contribuer au renforcement de la résilience climatique », a indiqué Mme De Sousa.
Au titre de ses nouvelles fonctions, elle aura pour priorité de veiller à ce que les programmes financés par la Banque mondiale permettent d’atténuer les conséquences sociales et économiques de la COVID-19, créer des emplois et favoriser une croissance inclusive et durable au Mali, au Burkina Faso, au Tchad et au Niger.