Mali: Christine Lagarde, patronne du FMI, reçue à Bamako

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La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde reçue par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, le 9 janvier 2014 à Bamako. REUTERS/
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde reçue par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, le 9 janvier 2014 à Bamako.
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Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) achève, ce vendredi 10 janvier, une visite au Mali. Un séjour placé sous le signe d’une reprise économique nécessaire au Mali après la dernière crise militaro-politique qu’a vécue le pays. Elle a notamment rencontré, jeudi, un parterre de personnalités du monde politique et des affaires au Conseil économique et social de Bamako.

« Dònsòya la basi ye timinandya ye » (« Le talisman du chasseur c’est sa persévérance »), pour la patronne du Fonds monétaire international, ce proverbe bambara qui, selon Christine Lagarde correspond bien à la situation au Mali : « L’impératif majeur, outre de tourner le dos à une crise politique et sécuritaire, c’est évidemment de passer de la crise économique à la reprise économique ».

 

 

« Renforcer les fondamentaux économiques »

La patronne du FMI conseille : « L’enjeu consiste donc aujourd’hui à renforcer les fondamentaux économiques pour accélérer la croissance, la création d’emplois et à faire reculer de manière encore plus sensible la pauvreté en veillant à ce que les bénéfices de la croissance soient mieux partagés ».

 

 

Lutte contre la corruption

Les investissements tous azimuts constituent le poumon de cette croissance, mais il ne faut pas oublier également la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance, a ajouté la directrice du Fonds monétaire international. Au cours de son séjour à Bamako, elle a été reçue par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.

 

Par RFI

 

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