Mali-Banque mondiale : Mission accomplie pour Ousmane Diagana

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Le représentant de la BM reçu par le président de la République
Le représentant de la BM reçu par le président de la République

Le représentant résident de la Banque mondiale au Mali, Ousmane Diagana, est en fin de mission dans notre pays. Après 50 mois passés chez nous, Ousmane Diagana prend poste en Côte d’Ivoire où il aura également en charge la Guinée Conakry et le Burkina Faso. Comme le veut la tradition africaine, avant de quitter le sol malien, il a été demandé « la route » au chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. Ousmane Diagana a été reçu par le président de la République au secrétariat général du gouvernement. L’audience s’est déroulée en présence du ministre délégué chargé du Budget, Madani Touré. Ousmane Diagana a remercié le président Keïta et à travers lui le gouvernement et le peuple maliens pour le soutien dont il a bénéficié pour le bon déroulement de sa mission dans notre pays.

 

 

Quand le représentant résident de la Banque mondiale prenait fonction dans notre pays, le taux de croissance était en moyenne de 5% par an. Avec le coup d’Etat de mars 2012, le pays a été confronté à de sérieuses difficultés. La Banque mondiale a aidé le Mali à se développer grâce à des programmes plus adaptés. Depuis août dernier, l’institution est dans une logique de montée en puissance dans ses interventions. Le représentant de la Banque mondiale, optimiste sur l’avenir de notre pays, a exprimé son regret d’avoir vu le Mali accuser un retard. Tout en regrettant de quitter notre pays, il s’est dit convaincu que ce retard sera vite comblé.

S. DOUMBIA

 

 

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  Développement rural : LE GOUVERNEMENT ET LA FAO SE DOTENT D’UN CADRE DE PROGRAMMATION PAYS

 

 

Il vise une meilleure planification, gestion, coordination, synergie et harmonisation des interventions communes des deux parties en vue d’atteindre sur la période 2013-2017 des résultats significatifs propres à améliorer les conditions de vie et de revenus des Maliens

 

 

Le ministère du Développement rural et l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont signé lundi une convention relative à la mise en œuvre du document cadre de programmation pays FAO-Mali (CPP 2013-2017). La cérémonie de signature s’est déroulée dans la salle de conférences du département. Elle était co-présidée par le ministre de tutelle, le Dr Bokary Tereta, et la représentante de la FAO, Mme Fatouma Seid. On notait également la présence du ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane  Ag Rhissa, celui chargé de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, Nango Dembélé, et du commissaire à la sécurité alimentaire, Cheick Sidiya Diaby.

 

 

Le cadre de programmation pays FAO-Mali est un document de 80 pages. Il est le fruit d’une consultation et d’une initiative conjointe du gouvernement, de la FAO, des organisations professionnelles agricoles (OPA), de la société civile et des partenaires techniques et financiers (PTF). Fondé sur les avantages comparatifs et les capacités de la FAO, le document est un outil de pilotage stratégique de la coopération entre le gouvernement et l’organisme onusien. Il  vise une meilleure planification, gestion, coordination, synergie et harmonisation de leurs interventions communes en vue d’atteindre sur la période 2013-2017, des résultats significatifs propres à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et de revenus des Maliens et à faire du Mali, un pays  émergent et une puissance agricole dotée de bonne qualité de vie pour les populations. La conception du document conjoint a coûté plus de 63 millions, dont 18 ont été déjà mobilisés.

 

 

La représentante de la FAO précisera que le cadre de programmation pays est axé sur la mobilisation des ressources et définit les domaines prioritaires sur lesquels son organisme va concentrer ses interventions en soutien aux objectifs et priorités de développement nationaux en matière d’agriculture, de développement rural, de sécurité alimentaire et nutritionnel. Le CPP vise également à faciliter le dialogue entre le gouvernement, les PTF, les exploitations agricoles familiales (EAF), les entreprises agricoles (EA), les collectivités territoriales et les organisations de la société civile à vocation agricole. Son exercice actuel d’élaboration constitue une première dans notre pays. Mme Fatoumata Seid a expliqué que l’ouvrage est une référence solide et concrète aux interventions de la FAO dans notre pays durant les prochaines années.

 

 

Ces interventions porteront sur des axes prioritaires, comme l’appui à la production, à la compétitivité des filières, à la sécurité alimentaire, à la gestion durable des ressources naturelles, à l’amélioration de l’environnement, à la prévention, à la gestion des risques de catastrophes, des crises alimentaires et au renforcement de la résilience des populations. « La FAO attend beaucoup l’implication de tous dans la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre du CPP Mali-FAO. En signant ce document, nous nous engageons tous à être évalués au bout des 5 prochaines années sur ce qu’on a pu réaliser concrètement par rapport à ce que nous avons tous programmé ensemble », a indiqué Mme Fatouma Seid.

 

 

« Ce travail est l’aboutissement de notre collaboration avec la FAO. Cette collaboration a marqué des points et a été satisfaisante », a souligné le ministre du Développement rural. Se félicitant  du processus  d’élaboration de l’ouvrage, Bokary Tereta a noté que le précieux document fixait le point de départ de toutes les interventions agricoles et constituait un cadre de dialogue entre le gouvernement et la FAO. Il sera inscrit dans les futures démarches agricoles avec la plus grande rigueur, a assuré le ministre Téreta avant de remercier la FAO pour son engagement.

 

 

Les trois ministres, la représentante de la FAO et le commissaire à la sécurité alimentaire ont ensuite apposé leurs signatures au bas du cadre de programmation pays FAO-Mali (CPP 2013-2017).

S. Y. WAGUE     

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Monsieur Diagana a ete un des grands defensuers de notre pays aupres des insitutions financieres. Il merite la reconnaissance totale de notre pays. je suis is supris pour ne pas dire decu si notre pays ne lui reconnait pas ceci a travers une decoration en bonne et due forme.

    Comment peut aller decorer des ennemis comme Blaise Compaore le Mossi et ignorer ceux qui nous ont reellement servi dans les moments difficles… ???

    • La Banque Mondiale n’a jamais servi ton Mali car elle a toujours tire benefit de son argent qu’il te donne credit et que tu vas payer sinon tes enfants et arriere petits-fils vont payer.

      • Je realize que vous ne savez pas tres bien de quoi tu parles.

        La banque mondiale n’est pas seulement que credit; ceci etant dit, le credit fait partie des strategies utilisees par tous les pays y compris les etats unis pour leur development….

        C’est vrai que dans le cas de ton pays, le Mali, ces credits sont magistralement voles pour entretenir les multiples second bureaux et construire des chateaux, quand ce n’est pas envoyer des parents a la Mecque non par conviction , mais par mimetisme social, donc ne peuvent servir ‘the intended purpose’.

        Ca aussi ca la realite.

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