Mali-Banque mondiale : Deux projets financés à plus de 131 milliards de FCFA

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Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou et la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Clara Da Sousa, ont signé hier des accords de financement relatifs à deux projets pour un montant total de 200,9 millions d’euros soit environ 131,781 milliards de Fcfa. Il s’agit du Projet de restauration des terres dégradées au Mali et du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’Ouest et du Centre (Phasaoc).

La cérémonie organisée à cet effet s’est déroulée à l’hôtel des Finances, en présence du ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Modibo Koné. Le premier accord de financement signé porte sur le Projet de restauration des terres dégradées au Mali pour un montant de 144,300 millions d’euros, soit plus de 94 milliards de Fcfa.

Approuvé le 25 mai dernier par le conseil d’administration de la Banque mondiale, ce Projet permettra le renforcement des capacités dans la promotion des pratiques de restauration des terres dégradées sous l’influence du changement climatique et le renforcement des opportunités d’accès aux marchés. Il couvrira 87 communes des Régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et Mopti et atteindra plus de 2 millions de bénéficiaires.

Le second accord concerne le financement du Phasaoc, pour un montant de 56,600 millions d’euros, soit un peu plus de 37 milliards de Fcfa. Ce Projet à vocation régionale couvre les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Il vise à améliorer, dans ces pays, l’indice de performance statistique, la comparabilité des statistiques de base et la modernisation des structures en charge des statistiques.

Selon la directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, ces deux projets vont enrichir le portefeuille de son institution déjà en pleine expansion. Pour Clara Da Sousa, le Projet de restauration des terres dégradées améliorera la vie des populations avec des opportunités d’emplois et un renforcement des capacités dans les domaines de gestion des ressources naturelles.

L’approche du Projet, a-t-elle indiqué, est basée sur le nexus entre la dégradation des ressources naturelles, les impacts du changement climatique et les conflits sociaux tout en cherchant à restaurer le capital social, naturel et culturel. Il renforcera les capacités nationales pour la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) et d’une stratégie de prévention des conflits dans sa zone d’intervention.

Selon la directrice des Opérations de l’institution de Bretton woods pour le Mali, la disponibilité en temps opportun de statistiques fiables est un défi majeur pour la plupart des pays africains. En ce sens, Clara Da Sousa affirmera que le nouveau projet statistique pour le Mali permettra de consolider les acquis du Projet d’amélioration du système statistique national du Mali (PASSNM) en s’inscrivant dans une dynamique régionale où la coordination entre les instituts nationaux de la statistique rendra possible la production de données harmonisées.

La réalisation d’enquêtes harmonisées sur les conditions de vie des ménages, le recensement agricole, les enquêtes agricoles, les réformes institutionnelles, le renforcement du capital humain et l’accès aux données sont, entre autres, les attentes du Projet. Aussi, ce Projet aidera-t-il à combler les insuffisances de données de qualité en matière de genre, d’éducation, de changement climatique, de réponses aux crises, d’intégration.

«Notre ambition est non seulement d’atteindre les objectifs de cet ambitieux Projet et, peut-être surtout, de contribuer à façonner des politiques de développement plus intégrées qui puissent répondre aux nouveaux défis stratégiques auxquels le Mali est confronté», a-t-elle confié, avant de réitérer l’engagement de sa structure à accompagner notre pays dans ce processus.

De son côté, le ministre de l’Économie et des Finances estimera que la disponibilité de données et de statistiques de bonne qualité, est essentielle pour éclairer les politiques publiques. À ce titre, Alousséni Sanou dira que le Projet permettra d’améliorer les systèmes statistiques au bénéfice de ces politiques. Il s’est réjoui de l’amélioration des relations de coopération entre le gouvernement du Mali et le groupe de la Banque mondiale à travers la diversité et l’importance des financements récents. Par ailleurs, le patron de l’hôtel des Finances a engagé les unités de gestion à assurer une bonne exécution des projets pour atteindre les résultats escomptés.

Amadou GUEGUERE

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1 commentaire

  1. VERITE
    8 Juin 2023 at 12:24
    C’est grave ça. Vous dites que le Mali est souverain et vous allez vous jeter dans la gueule du loup. Tant que vous continuerez à prendre leur argent nous serons leur exclave. La main qui donne pèse plus lourd que celle qui reçoit. Ou est notre souvéraineté dans ça. Vous acceptez leurs conditions et vous nous dites qu’il faut qu’il respecte les choix du Mali. Tant que le Mali continuera à prendre l’argent du FMI et DE la Banque mondiale, nous resterons sous leur dépendance. De grâce demandez à la Russie de nous donner de l’argent. C’est la France et les Etats unis qui sont les principaux bailleurs de la Banque mondiale. SANOU, TU NOUS FAIS HONTE OU ALORS VOUS JOUER A L’HYPOCRISIE AVEC LES MALIENS

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