Mali-Banque Mondiale : 20 millions de dollars pour le développement rural

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           L’Institution de Breton Wood a une oreille attentive sur les problèmes qui minent l’Afrique en général et le Mali en particulier.  Depuis un moment, la banque mondiale, à travers l’Association Internationale de Développement (IDA) ne cesse d’apporter des appuis considérables aux secteurs de développement de notre pays. C’est ainsi que le Conseil d’Administration de l’Institution depuis Washington a approuvé  le 24 mai 2007  un crédit additionnel de l’IDA d’un montant de 20 millions de dollars, soit environ 10 milliards de FCFA pour financer  le projet d’appui aux services agricoles et aux organisations de producteurs (PASAOP) et un financement de 90 millions dollars (environ 45 milliards de nos francs) pour le 2ème projet sectoriel de transport.rn

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            Dans le cadre de la mise en œuvre du 2ème projet sectoriel de transport, le Conseil d’Administration de la Banque mondiale a approuvé le financement de 90 millions de dollars de l’Association internationale de développement. C’était le 24 mai 2007 au siège de l’Institution à Washington.

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            L’objectif recherché à travers ce financement est de faciliter l’accessibilité des communautés rurales de notre pays en améliorant les infrastructures rurales, les services de transport fluvial et les infrastructures de transport urbain à Bamako.

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            Ce projet dont le montant est de 90 millions de dollars comporte trois composantes principales selon le communiqué. Il s’agit dans un premier temps de désenclaver  des populations et de réaliser les ’infrastructures socio-économiques communautaires. Cela à travers des réalisations comme : (I) réhabilitation de 210 kilomètres de route en terre sur le tronçon  Kita-Toukoto-Bafoulabé ; (II) réhabilitation de 140 kilomètres de route sur l’axe Bandiagara-Douentza bretelle Togo Tongo dans la région de Mopti ; (III) le projet parle de l’entretien de 1 400 km de pistes rurales dont 600 kilomètres dans la zone de la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), 400 kilomètres dans la zone de l’Office de la haute vallée du Niger (OHVN) et 400 km dont la sélection sera faite en concertation avec les bénéficiaires, le Ministère chargé des routes et celui de l’agriculture.

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            Il est prévu aussi : (I) l’entretien d’environ 170 kilomètres de route sur le trajet Fana-Dioïla-Massigui-Koualé et environ 80 kilomètres de route Dioïla-Sorokoro-Fana; (II) il y a le financement de petites infrastructures socio-économiques communautaires le long des routes réhabilitées (réhabilitation d’écoles ; construction de centres de gestion de coopératives, de formation, et de magasins communautaires, équipement des marchés en milieu rural, établissement de plateformes de production agricole multifonctionnelle, petit bac transporteur, et rampe d’accès au fleuve Niger, forage de puits, fourniture de pompes et d’équipements d’énergie solaire, etc.) ;  (III) on note la reconstruction de quatre quais le long du fleuve Niger à Diafarabé, Dioro, Konna, et Ténenkou, pour améliorer le transport fluvial et contribuer au désenclavement des zones rurales situées dans la même zone.

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            Dans la deuxième composante l’accent est surtout mis sur l’amélioration du système de transport de la ville de Bamako à travers : (I) la réhabilitation du Boulevard du Peuple (reconstruction d’une section de route d’environ 1,3 kilomètres à quatre bandes de roulement, dont deux pour le trafic de bus de grande capacité et deux pour le trafic des autres usagers, et de trottoirs matérialisés, construction de deux passerelles pour piétons) ; (II) la construction d’une circulaire d’environ 4,8 kilomètres autour du centre-ville de Bamako appelée «Anneau SOTRAMA» réservée aux minibus,  y compris des encoches pour l’embarquement et le débarquement des passagers ainsi que des abris, autour du centre-ville.

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            En plus, certains carrefours seront réhabilités ou réaménagés, des rues réorientées dans les zones affectées par les activités de construction, des liaisons et passerelles piétonnières clairement marquées et des passages piétons protégés seront développés, certaines routes à double sens seront converties en routes à sens unique, l’éclairage public et l’installation de feux de signalisation seront faits à certains croisements.

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            Environ 1,7 kilomètres de rues du centre-ville seront ainsi aménagés, avec interdiction d’accès des minibus et réinstallation des étales sur les trottoirs aux fins d’améliorer la circulation des piétons. Il est également prévu un appui institutionnel à la Direction de la Régulation de la Circulation et des Transports Urbains (DRCTU), sous forme d’assistance technique, de formation, d’acquisition d’équipements et de matériels de technologie de l’information.

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            Enfin, la troisième composante a trait au renforcement institutionnel, à la gestion du projet, au suivi/évaluation et aux aspects environnementaux et sociaux. Il s’agit d’aider les structures concernées, notamment la Direction Nationale des Routes, la Direction Nationale des Transports Terrestres, Maritimes et Fluviaux, la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances, la Direction Nationale de l’Hydraulique, l’Autorité Routière et la Direction de la Régulation de la Circulation et des Transports Urbains.

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            Il y est  également question de mettre en œuvre les mécanismes financiers et institutionnels requis pour assurer un entretien routier soutenable.                                                 

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Ahmadou MAIGA

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