Le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Paul Numba Um et le ministre de l’Economie et des finances, Mamadou Igor Diarra, ont procédé, hier lundi 14 septembre, à l’hôtel des finances, à la signature de deux accords de don de financement relatifs au projet d’élimination et de prévention des pesticides obsolètes. C’était en présence du ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Mohamed Ag Erlaf, ainsi que des responsables des structures du département dont le PDG de PMU-Mali. Les deux accords sont des dons octroyés à partir du fonds fiduciaire administré par la Banque mondiale par le Fonds pour l’environnement mondial (3,190 millions de dollars) et par le Danemark pour 950 000 dollars.
près un premier semestre 2015 très fructueux marqué par la signature de plusieurs accords de financement, le Mali et la Banque mondiale ont marqué leur partenariat, hier par la signature des accords de financement du projet d’élimination et de prévention des pesticides obsolètes au Mali. Ce financement vient à point nommé dans la mesure où notre pays abrite une importante quantité de produits obsolètes qui constituent un danger pour l’environnement et pour les populations environnantes.
D’un montant total de 4,140 millions de dollars (2,420 milliards de FCFA) les deux dons ont été octroyés à notre pays à partir du fonds fiduciaire administré par la Banque mondiale. Le premier accord, d’un montant de 3,190 millions de dollars, est un don du Fonds pour l’environnement mondial et le second d’un montant de 950 000 dollars est un don du Danemark.
Le nouveau projet vise à réduire les risques liés aux stocks de pesticides obsolètes et déchets apparentés par l’élimination de plus de 600 tonnes de déchets dangereux- pesticides périmés et déchets – et à renforcer le cadre institutionnel et règlementaire en vue de limiter et d’éviter la re-accumulation des pesticides périmés dans le futur pour une gestion durable de la production agricole.
Pour le ministre de l’Economie et des finances, cet accord, septième convention signée entre les deux parties, prouve à suffisance l’attention particulière que l’institution commune accorde à notre pays dont les énormes besoins de ressources financières ne sont plus à exprimer dans le but d’améliorer les conditions de vie de ses populations. Tout en se réjouissant de ce projet dont les objectifs sont en parfaite cohérence avec les préoccupations constantes des autorités maliennes à travers le CSCRP 2012-2017, le ministre Diarra de souligner qu’au niveau local, les bénéficiaires de ce projet seront les communautés et les particuliers vivant sur les sites abritant les pesticides périmés et les déchets contaminés associés et dont les sols sont pollués. Ce sont, en grande partie, des ménages d’agriculteurs démunis dont la santé est directement affectée par les substances chimiques et qui sont peu sensibilisés à une utilisation appropriée des pesticides. A travers ce projet, les ménages citadins résidant à proximité des entrepôts de pesticides bénéficieront des activités financées, notamment de la collecte et de l’élimination à l’étranger des pesticides périmés stockés. Le projet comprend l’élaboration d’activités d’éducation et de sensibilisation, notamment à destination des femmes sur l’utilisation appropriée des pesticides, la manipulation sans risque de santé engendrée par l’utilisation des conteneurs de pesticides vides.
Le Directeur des opérations de la Banque mondiale a souligné que cette signature porte à trois le nombre de projets de la Banque dans le domaine de l’environnement. Le projet a été bâti sur les acquis du Programme africain relatif aux stocks de pesticides qui, dans son volet malien, a permis des avancées notoires dans la gestion sans risques liés aux pesticides périmés. “ Le montant du projet que nous venons de signer paraît modeste comparé aux accords précédents mais les effets attendus sont considérables car il s’agit de faire du travail qualitatif pour améliorer le cadre de vie et l’environnement physique des populations ” a déclaré Paul Numba Um.
Quant au ministre de l’Environnement, Mohamed Ag Erlaf, il s’est félicité de cette assistance dans un domaine aussi crucial. En effet, en tant que pays sahélien le Mali a beaucoup utilisé les pesticides dans le domine agricole et dans la lutte acridienne. Et une bonne partie est devenue obsolète au fil des ans. Le Mali n’a ni les moyens, ni la technicité nécessaire pour y faire face.
Youssouf CAMARA
Seventy percent of detahs (1.5 million) each year in the U.S. are from seven diseases: heart disease, cancer, stroke, hypertension, chronic obstructive pulmonary disease (COPD), diabetes and osteoporosis. A powerful medicine in its own right, exercise can prevent or treat each of these. In addition, exercise can prevent or significantly improve disabling conditions such as obesity, arthritis and depression.Baby Boomers, the biggest group within the U.S. population, are entering their retirement years and want to maintain a quality of life as they age.
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