Le Partenariat mondial pour la responsabilité sociale (GPSA) va lancer lundi prochain son deuxième appel mondial à propositions afin de recueillir des initiatives et programmes de responsabilité sociale auprès des Organisations de la société civile (OSC), a-t-on appris samedi.
Au Mali, le GPSA sollicite des propositions pour traiter de la surveillance de l’élaboration et la mise en oeuvre du budget de l’Etat, en particulier au niveau local, précise un communiqué du bureau local de la Banque mondiale.
Le texte ajoute que l’information produite par les projets retenus sera utilisée par le ministère malien de l’Economie et des Finances pour améliorer la gestion du budget et la mise en oeuvre au niveau national et local.
Les propositions du Mali porteront aussi sur la surveillance des services d’éducation préscolaire et primaire, avec un accent particulier sur les groupes vulnérables tels que les jeunes filles et les pauvres. Sur ce point, explique le texte, le but est de permettre au ministère de l’Éducation nationale d’utiliser l’information produite afin d’améliorer la prestation des services et de concevoir des mesures correctives pour améliorer l’accès à l’éducation des groupes vulnérables.
Les propositions porteront enfin sur des activités de renforcement des institutions et des capacités grâce à un “apprentissage par la pratique” qui permettra d’améliorer la capacité des OSC à promouvoir la responsabilité sociale.
“A travers ce programme, la société civile et les pouvoirs publics maliens peuvent relever ensemble les défis majeurs de la gouvernance”, selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, Ousmane Diagana.
Pour ce faire, explique M. Diagana, le GPSA apporte un appui stratégique aux initiatives des OSC en matière de responsabilité sociale visant à renforcer la transparence et l’obligation de rendre compte.
Les propositions doivent inclure un budget détaillé dans une fourchette allant de “500.000 dollars à 1.000.000 de dollars sous la forme de don”. Les demandes de financement inférieures à cette fourchette seront prises en considération.
A noter que le GPSA soutient les propositions, dont la mise en oeuvre s’étale de “3 et 5 ans, de manière à permettre la réalisation d’un financement stratégique soutenu en faveur de la responsabilité sociale. Les fonds demandés doivent correspondre à la durée du projet”, précise le texte.
A noter également que le programme s’appuie sur “la collaboration directe et constante de la Banque mondiale avec les acteurs publics ainsi que sur un réseau mondial d’organisations partenaires”.
L’objectif est de créer un environnement propice à la remontée et à l’utilisation d’informations en provenance des citoyens pour résoudre les problèmes fondamentaux en matière de services et accroître l’efficacité des institutions publiques.
Selon une approche adaptée à la situation de chaque pays, le GPSA soutient des activités mises en oeuvre dans les secteurs où la Banque mondiale est très présente et peut aider les pouvoirs publics à réagir aux avis exprimés par les citoyens.
Les OSC admissibles sont les organisations non gouvernementales, les organisations de médias à but non lucratif, les organisations philanthropiques, confessionnelles ou professionnelles, les syndicats, les organisations de travailleurs, les associations d’élus locaux, les fondations, les instituts de recherche et les groupes de réflexion sur la formulation des politiques, indique le communiqué.