Le représentant résident du Fonds Monétaire International (FMI), Abdoul Aziz Wane a animé une confépresse le 14 novembre dernier au siège de l’Institution, logée dans les locaux de la Direction de la Dette Publique. Il s’agissait pour lui de faire l’état des lieux de la 6e et dernière revue de facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance. Selon lui, le Conseil d’Administration du FMI a approuvé le 23 juin 2004 cette 6e revue sur la base des réalisations qui ont été jugées satisfaisantes.
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Ce programme triennal du Fonds Monétaire International a pour objectif de soutenir les projets qui sont basés sur les stratégies de réduction de la pauvreté propre aux pays qui ont adopté le processus de participation incluant la société civile et les partenaires au développement. Cependant, a-t-il dit, la conclusion de la revue demande des dérogations pour non respect de trois critères relatifs aux reformes structurelles et à la performance. Le premier critère concerne la Banque de l’Habitat du Mali qui évolue dans une situation financière difficile parce qu’elle n’arrive pas à recouvrer ses obus de sous (créances).
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L’adoption d’une loi pour renforcer le pouvoir de recouvrement de la BHM devient de plus en plus un serpent de mer. S’agissant du deuxième critère, la Caisse des Retraites du Mali se retrouve dans le même gouffre financier à cause de son incapacité de réduire le déficit, financé par l’Etat. Le troisième critère porte sur l’endettement concessionnel. A ce niveau, le Mali qui cherche à améliorer sa situation budgétaire, a décidé de ne pas prendre des prêts concessionnels c’est à dire chers. Toutefois, le Mali a décidé de prendre un prêt de la BID pour financer le secteur de l’énergie.
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Par ailleurs, Abdoul Aziz Wane a estimé que la situation macro économique est globalement satisfaisante en termes de stabilité. Même si, on assiste à un ralentissement du taux de croissance à cause de la baisse de production du coton. Pour lui, la croissance demeure en dessous du niveau exigé de façon significative pour réduire la pauvreté et réaliser les objectifs du millénaire pour le développement. « L’économie reste largement vulnérable au choc extérieur. Le Mali a besoin aujourd’hui d’accélérer la croissance économique et la réalisation de la lutte contre la pauvreté à travers l’implantation rigoureuse des activités commerciales. Le Conseil d’administration du FMI est prêt à accompagner le Mali pour la période 2007-2011 », a-t-il dit.
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M.M
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