Le FMI reprend sa coopération avec le Mali après l’incident de l’avion présidentiel

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Une équipe du FMI en mission d'évaluation au Mali
Les crédits du FMI destinés au Mali ont été suspendu depuis plusieurs mois.
Reuters/Jonathan Ernst

Washington – Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi avoir repris sa coopération avec le Mali, qui était suspendue depuis l’achat en mai d’un nouvel avion présidentiel pour 40 millions de dollars.

“Préoccupé” par cette acquisition du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et par des contrats passés sans appels d’offres, le Fonds avait gelé son plan d’aide au pays en attendant un audit indépendant et le renforcement des procédures de marchés publics.

“Les autorités ont commencé à mettre en oeuvre ces mesures”, a affirmé un porte-parole du FMI, Bill Murray, ajoutant que cela “ouvrait la voie” au dégel du plan d’aide au Mali, déstabilisé par une profonde crise politique et économique.

En décembre, le FMI avait accordé à Bamako une ligne de crédit de 46 millions de dollars dont le versement par tranches est conditionné à des audits trimestriels des comptes publics.

“Des équipes du FMI se trouvent actuellement à Bamako pour mener ces audits”, a déclaré M. Murray lors d’une conférence de presse. Si ces évaluations s’avèrent positives et si le FMI donne son feu vert, le Mali pourrait recevoir deux tranches de prêts combinés d’un montant total de 12 millions de dollars, selon des documents publiés sur le site du Fonds. Le FMI avait déjà accordé deux aides d’urgence au Mali totalisant 33 millions de dollars en 2013.

L’affaire de l’avion du président Keïta, élu en août 2013, avait fait des vagues au Mali alors que le pays, l’un des plus pauvres du globe, se relevait doucement d’une longue période d’instabilité politique et d’une insurrection islamiste au nord.

jt/jld/bdx

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16 COMMENTAIRES

  1. Après avoir tenu toutes sortes de mensonges, si la bande des ripoux (avec son premier menteur en tête) consent de revenir au bon sens… c’est tant mieux. Sinon, que n’a-t-on pas entendu sur ce sujet, ô ! combien polémique. Le Fmi ceci, le Fmi cela, le Fmi machin… Mais la vérité est implacable, ce pays ne peut rien sans le Fmi. N’en déplaise aux chauvins… Voilà !

    Pensées rebelles ! 🙁

  2. Au lieu de se réjouir de la déclaration de lever la suspension des décaissements en faveur du Mali par le FMI,la Banque Mondiale,nous avons tout interêt à travailler pour une indépendance économique.
    Autant je ne suis pas tout à fait d’accord avec l’achat ,à ce moment d’un avion à ce coût,autant je ne suis pas d’accord avec le FMI et la Banque Mondiale qui n’aident pas la population en ces genres de cas.
    S’il reste au Mali,que DIEUX nous en garde, un seul sac de riz,il serait mangé dans la famille du Président en plus avec l’avion en sa possession.
    FMI,Banque Mondiale,révoyez vos politiques.
    Merci.

  3. C’est une bonne chose pour le mali afin les coopérations vont rependre . Que le FMI reprenne ces activités nous est bénéfique et nous ne pouvons que l’encourager.
    Vive le mali et ces nouveaux partenaires !!!!!!!!!!!!

  4. je n’excuse pas l’achat d’avion et le contrat passé sans appel d’offre…mais la politique tu FMI est vraiment ridicule 😀 : couper le pont pour ensuite faire tout pour le reconstruire sous prétexte que l’autre affiche maintenant une espèce de bonne volonté…

    Voila comment j’ai compris 🙄 , cette rupture de pont ne pénaliserait pas seulement “le pauvre Mali”, mais FMI aussi perdrait son statut de partenaire privilégier et une position géo-stratégique très convoitée…devinez par qui ?…. 8)

    la Chine pardi ! 😛 qui,sentant le coup, se précipite à chouchouter le Mali (aux dernières nouvelles, de jolies cadeaux d’avant Noël) …Et les cheveux de FMI qui se dressent 😀 , pas une seconde à perdre (Décembre c’est trop loin), il faut vite rétablir ce pont, sinon la Chine se met à poser les soubassements du sien…

    😀 Comme quoi, être le partenaire privilégier de pays pauvres est aussi un privilège que se disputent les grands financiers…

  5. La dépêche de l’AFP prête à confusion.

    – En fait, il n’y a jamais eu de rupture de coopération entre le Mali et le FMI. Donc on ne peut pas parler de reprise de coopération. Il y a eu effectivement la décision du FMI de suspendre le décaissement de l’appui budgétaire à l’Etat malien. Mais de cette date à aujourd’hui, les deux parties n’ont pas arrêté de travailler à aplanir les points d’incompréhension qui se résument à deux points essentiels : revoir le code de marchés publics en son article 8 (qui a été formulé en des termes indûment larges) et l’imputation dans le Budget d’Etat des dépenses incriminées (l’achat de l’avion présidentiel et du contrat d’achat du ministère de la Défense) avec affectation des ressources nécessaires à leur couverture. Et au-delà de leur imputation, se rassurer de la bonne moralité de leur engagement.

    – Si la reprise de coopération fait aussi référence au dégel de l’appui budgétaire, cela n’est pas encore acquis. Même si l’optimisme semble être partagé par les deux parties. Une série d’audits a été demandée à la partie malienne (BVG) sur les dépenses sus visées et la mission du Fonds qui vient d’être dépêchée à Bamako dans le cadre de la deuxième revue 2014 du Programme triennal (FEC), procèdera certainement à un recoupement pour se rassurer de la bonne gouvernance des finances publiques au Mali. A la fin de la mission, l’équipe du Fonds ferra probablement une conférence de presse comme il est d’usage sauf si elle juge les conclusions de l’audit assez préoccupantes pour réserver la primeur de l’information à ses administrateurs. Et ce n’est qu’en décembre 2014 que le Mali sera situé définitivement sur son sort lors de la réunion du conseil d’administration du FMI sur les conclusions de la 1ère (elle n’a pas pu en statuer) et 2ème revues de la Facilité élargie de crédit (FEC). En ligne de mire 12 millions de dollars de décaissement attendus. Et l’enjeu va au-delà de cette somme modeste.

    – Le label du FMI est indispensable aujourd’hui pour le Mali dont le financement de l’économie est principalement de source externe. C’est un gage de confiance pour les investisseurs et développeurs occidentaux.

    – En vérité, cette situation est un avertissement sans frais pour nos gouvernants qui gèrent une économie très fragile et convalescente. Il faut donc rapidement développer des sources de financement alternatives (internes et externes) ou observer le statu quo en acceptant le diktat des institutions de Bretton Woods. Et je reviens encore une fois sur l’urgence de mettre en place la banque publique d’investissement (BPI) au Mali pour pallier aux limites du secteur bancaire classique et mobiliser l’épargne intérieure (qui n’est que de 5% pour le Mali, 14% pour l’UEMOA et 43% en Asie en 2013). Il y a suffisamment d’argent au Mali (de l’intérieur comme de la diaspora) pour assurer un développement inclusif, il faut juste créer les outils et instruments nécessaires pour mobiliser cette manne financière.

    – Le Président IBK l’a compris. Au moins en partie, puisque sur le volet de la mobilisation interne les initiatives tardent. Il multiplie les déplacements à l’étranger pour élargir le périmètre des bailleurs de fonds et s’assurer d’une forme de résilience. Et bien l’a pris d’effectuer le voyage en Chine. Ce pays vient d’accorder un don, officiellement sans contrepartie, de 18 milliards de FCFA au Mali. Cela va certainement compter dans les ajustements et les arrondis des deux parties (FMI et Mali). Car comme le dit l’autre, rien ne peut régler le problème d’argent que l’argent.

    Je suis convaincu que le chemin est encore long et difficile, mais le débat d’idées qui se vit aujourd’hui au Mali relayé par la société civile et les organes de presse finira par créer le “take off”.

    Cheickna Bounajim Cissé

  6. Le représentant du FMI lors sa visite a Bko de cette semaine sur RFI parle d au moins du mois de décembre ! Que le FMI se décide : maintenant ou le mois de décembre !

  7. L’incident… oui, c’était juste un incident… 😉

    passons à autre chose !

    Créons notre propre monnaie ! … et remboursons le FMI en Bitcoin : 😉

  8. La Chine sauve IBK pour sa première bêtise!

    Nous avons largement débattu l’acquisition du nouveau Boeing d’IBK.

    Nous avons fait savoir que:

    1. Son prix annoncé de 20 milliards (par Moro Mara devant les députés) était disproportionné par rapport à son modèle, un Boeing 737 occasion se vendant rarement au dessus des 5 milliards de FCFA n’importe qui peut vérifier cela en tapant sur Google :”prix Boeing 737 occasion” et en convertissant les prix affichés en dollars.

    2. La propriété douteuse du Boeing en question car ni son lieu de dédouanement ni les sociétés impliquées dans l’opération d’acquisition ne sont claires dans cette affaire dont le Mali n’a aucune certitude si l’avion en question est loué ou bien acheté et qu’il est bien une propriété malienne.

    Donc au delà du gaspillage des fonds lié à la surfacturation du prix de l’avion et du graissage (illicite) d’intermédiaires ténébreux, il y a un sérieux problème d’identification du vrai propriétaire de l’avion en question.

    Ce qui est clair, dans tout cela ce que le Mali a été endetté pour 20 milliards et 1 milliard supplémentaire a été sorti du trésor malien pour récupérer l’avion au fisc américain que le gouvernement IBK a appelé cela “entretien de l’avion”.

    Il est évident qu’un pays sous assistance financière internationale du FMI, prend des engagements en matière de contrôle des dépenses publiques.

    Ces engagements lient le Mali à ses partenaires financiers qui lui aident à financer son déficit budgétaire (qui s’est creusé de 140 milliards en 2012 sous ATT à plus de 200 milliards sous IBK en 2014) contre des mesures de bonne gouvernance.

    Si les dérapage budgétaires de ce genre peuvent permettre de craquer 21 milliards pour faire plaisir à un président mégalomane, il est évident que l’engagement pris auprès du FMI n’est pas respecté car il nous finance et on le gaspille dans quelque chose qui nous rapporte rien.

    Pour taire les ardeurs du FMI en mission ce mois de septembre 2014 à Bamako, la Chine met sur la table un don de 18 milliards de FCFA.

    Cela finance du coup 86% des 21 milliards gaspillés par IBK dans son avion et pour son unique confort à la tête du Mali.

    Cela répare la première bêtise d’IBK et fait taire du coup les ardeurs du FMI qui se trouve ainsi soulagé car le trou creusé par l’endettement de 20 milliards est comblé à 86% par la Chine.

    Mais la question qu’on se pose est de savoir quelle contrepartie ou quelle promesse, IBK a-t-il faite à la Chine pour financer ainsi sa caprice au sommet de notre État?

    Les chinois qui financent depuis l’indépendance du Mali des projets gigantesques au Mali (hôpital de Kati, hôpital de Markala, comatex de Ségou, CICB de Bamako, Usine malienne de produits pharmaceutique à Bamako, le stade de yirimadjo, l’hôpital du Mali à Yirimadjo, l’autoroute Bamako-Ségou, le troisième pont de bamako à Sotuba, projet de fibre optique, etc) ne fait pas toujours des dons en espaces sonnantes de 18 milliards de FCFA.

    En général les dons de la Chine sont sous forme de travaux (d’entreprises chinoises) ou de biens meubles ou d’immeuble ou pour financer une partie d’un projet concret (exemple de l’autoroute Bamako-Ségou de 180 milliards de FCFA ou la Chine fait un don d’une partie, le reste étant un prêt remboursable).

    IBK doit donc expliquer aux maliens les promesses qu’il a faites en Chine pour sauver sa face auprès du FMI.

    Quel que soit les engagements pris à Pékin, c’est toujours le Mali qui est engagé pour financer un bien (le Boeing 737) dont nous ne sommes pas sûrs qu’il ait la propriété du Mali car beaucoup de zones d’ombres entourent son acquisition et son immatriculation.

    J’aurai aimé voir la Chine faire un don pour construire des hôpitaux et des écoles ou construire des autoroutes chez nous plutôt que lui voir donner des espaces sonnantes à un régime qui finance son luxe au détriment du bien être des maliens.

    Acquérir un avion à 20 milliards alors que tu ne peux pas payer tes fonctionnaires correctement et qui ne demandent que 17 milliards par l’intermédiaire de l’UNTM et qui sont obligés de faire une grève générale de 2 jours pour se faire entendre du pouvoir, est le comble de la mauvaise gouvernance.

    Ce n’est donc pas un don mais une prime à la délinquance financière que la Chine fait au régime IBK.

    Le prix à payer pour cette prime chinoise de l’impunité du gaspillage IBK, n’est pas connu du peuple malien mais c’est bien lui qui le payera d’une manière ou d’une autre et tôt ou tard.

    Oui mes chers compatriotes, vous payerez tôt ou tard soit par une augmentation des taxes, soit par une augmentation des frais de dédouanement, soit par une augmentation des coûts des travaux d’entreprises chinoises au Mali, soit par un renchérissement des projets ultérieurs financés par la Chine au Mali, soit par une diminution des prix des biens que nous vendrons à la Chine (convention d’exploitation d’une mine, d’une matière première; concession d’exploitation d’un secteur d’énergie ou de télécommunication, etc).

    Mais soyez sûr, que la Chine n’engraisse pas gratuitement IBK pour ses beaux yeux de Mandé Machin Truc.

    Wa salam!

  9. Bnne nouvelle pour la lance Mais il faudra desormais plus transparence et les appels d’offres plus accessibles. Tous ne pourriont pas se faire de gré a gré.
    Ladji bourama woloni, la FMI vous a deja averti.

  10. Ibk n est plus crédible au niveau international il est de la même classe que son mentor holland

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