En 2013, le FMI avait au total débloqué quelque 80 millions de dollars pour aider le Mali à faire face à ses besoins de financement “urgents” après la crise au nord du pays qui avait conduit, en janvier, à une intervention militaire conduite par la France.
Un an après cette offensive, le Mali a retrouvé la stabilité politique mais reste confronté à l’insécurité dans le Nord et à d’immenses défis économiques.
En décembre, le Fonds avait jugé les perspectives du pays “plutôt positives” (6,6% de croissance économique attendue en 2014) mais pointé les “risques” d’un “recul” du processus de paix susceptible de saper la confiance de la communauté internationale, qui a promis en mai 3,25 milliards de dollars d’aide.
Au Mali, Mme Lagarde, qui vient d’achever une visite au Kenya, rencontrera notamment le président Ibrahim Boubacar Keïta, des bailleurs de fonds et des représentants de la société civile, selon le communiqué du Fonds.
Quand je vois ces gens du FMI et de la Banque Mondiale que nous accueillons comme des dieux, alors que ce sont les instruments des puissants pour maintenir l’ordre existant, je me dis que la sortie est encore loin.
J’attends le jour où on me montrera un pays qui s’est tiré du sous-développement grâce à ces institutions.
En attendant, on peut interroger les Grecs, les Argentins, les Chiliens, les Polonais, etc……..
Je suggère que le Mali quitte ces deux institutions, à savoir le FMI et la Banque Mondiale.
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