Lors de sa conférence de presse tenue à Bamako le, , à l’invitation d’une obscure association réactivée pour les besoins de la cause, M. Op de Beke, représentant du FMI au Mali, a indiqué que le gouvernement malien doit encore « publier l’état d’avancement de l’application des sanctions contre les personnes présumées avoir violé les lois ou de ne pas avoir respecté les règles budgétaires ou de passation des marchés ». Au risque de se voir refuser la reprise de l’aide budgétaire. Si personne ne conteste la légitimité du FMI à s’intéresser au respect des règles budgétaires par un Etat à qui il prête des fonds, il est par contre inacceptable de remettre en cause l’indépendance de la justice Malienne.
Les dispositions règlementaires du FMI ne prévoient pas de s’intéresser à d’éventuelles sanctions administratives ou judiciaires
On peut lire sur le site du FMI son rôle en ces termes : « lorsqu’un pays emprunte auprès du FMI, ses autorités acceptent d’ajuster leurs politiques économiques pour surmonter les problèmes qui les ont conduites à solliciter l’aide financière de la communauté internationale. Les conditions de ces prêts permettent également de veiller à ce que le pays soit en mesure de rembourser le FMI afin de mettre les ressources à la disposition d’autres pays membres qui en ont besoin. » Les approbations ou les revues que le FMI effectue dans les pays aidés s’appuient sur divers engagements de politique économique convenus avec les autorités nationales. Ces engagements peuvent prendre différentes formes : les mesures préalables, les critères de réalisation quantitatifs, les objectifs indicatifs et les repères structurels. Quel est le lien entre ce rôle et l’objectif de résultat qu’est de prendre des sanctions administratives et judiciaires sans attendre que la justice ait fini son travail? Doit-on en déduire que le FMI ne va pas accorder de fonds à la Côte d’Ivoire si Simone Gbagbo n’est pas livrée à la CPI ? Ni au Sénégal tant que le fils Wade ne sera pas définitivement condamné ?
Bizarrement, au Mali, le FMI est en train de glisser vers un rôle politique, dommageable pour son image.
Le FMI piétine les autorités judicaires maliennes, et la souveraineté du Mali
Le discours du représentant du FMI laissait entendre que finalement, on devait outrepasser la justice malienne, et procéder dans l’immédiat à des sanctions. Sous d’autres cieux, on aurait appelé cela : « atteinte à la souveraineté nationale ». Le Mali doit il accepter cette nouvelle humiliation ? Pourquoi aucune voix ne s’élève t’elle pour dénoncer la mise sous tutelle progressive et oppressante de notre pays ? Où est passée cette société civile autrefois prompte à dénoncer le diktat des institutions internationales ? On assiste là au silence d’une élite malienne en faillite…
Nous pouvons légitimement penser que le FMI va au delà de ses prérogatives au Mali, et commence à migrer vers le militantisme politique. Est-il instrumentalisé ? Ne va t’il pas se discréditer encore davantage ? L’attitude de Monsieur Op de Beke est d’autant plus surprenante que le 19 novembre, quelques jours après ses déclarations tonitruantes, l’institution sœur qu’est la Banque Mondiale, a annoncé en grande pompe la reprise de l’aide budgétaire, à travers 18 milliards de F CFA de prêt et 13 milliards de subventions (USD). C’est bien la preuve que le Mali n’est pas aussi infréquentable qu’on le dit. Mais aussi que l’alliance inédite entre politiciens aux abois et fonctionnaires internationaux déguisés en proconsuls n’a pas fonctionné.
Il ne faut pas prêter le flanc si on ne veut pas que le FMI intervienne dans les affaires qui relèvent de la souveraineté du pays!
Un article qui n’est pas signe’, se permet de raconter du n’importe quoi.
N’est il pas mieux de s’ indigner de s’ indigner de la facon dont on te vole ton propre argent que de CONTER les faits du preteur d’argent.
Et si les CAMBRI~VOLEURS ne cessent pas, tu risqueras de ne plus avoir de subvention qui te fait vivre de facon honteux.
NON VOLE, NON PARESSE INTELLECTUELLE.
COMPRIS.
“If you once forfeit the confidence of your fellow citizens, you can never regain their respect and esteem.
It is true that you may fool all of the people some of the time; you can even fool some of the people all of the time; but you can’t fool all of the people all of the time”.
Abraham Lincoln.
IB-CROOK et sans bande de voleurs au lieu de se repentir et rembourser le produit de leur forfait osent attaquer le gendarme de la finance internationale.
L’ami de TOMI le mafiosi et sa bande veulent que le FMI leur foute la paix afin qu’ils puissent manger l’argent qu’ils ont volé au peuple malien. Mais ce n’est pas le FMI qui exige qu’ils rendent compte mais le peuple malien dont ils ont volé l’argent.
Mais ils ont la mémoire courte cette bande de délinquants à col blanc. Qu’ils demandent conseil à Moussa Traoré,à ATT ou au général de mer.de qui s’est refugié à Kati avant d’aller en tole. De 1960 à nos jours personne n’a pu abuser des maliens sans le payer.
IB-CROOK et sa bande de voleurs savent desormais la voie descendante qui leur est réservée.
Vous condamnez les conséquences et non les causes. Les causes c’est que les dirigeants maliens sont corrompus et apatrides.
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