Dans son rapport Doing Business 2019 intitulé «formation pour mieux reformer» à la fin octobre 2018, le Groupe de la Banque mondiale a enregistré un nombre record de 314 réformes mises en œuvre dans 128 économies. Avec un total de 107 réformes, l’Afrique subsaharienne bat son propre record pour la troisième année consécutive. Le Mali occupe la 25ème place en Afrique et est 145ème sur le plan mondial. C’est un nouveau record dans la réduction des lourdeurs administratives pour le secteur privé dans plusieurs pays.
Ces réformes, qui concernent 128 économies, bénéficient aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux entrepreneurs, favorisant la création d’emplois et l’investissement privé. Le nombre de réformes recensées cette année dépasse le record de 290 réformes enregistré il y a deux ans.
«Le secteur privé joue un rôle essentiel dans l’instauration d’une croissance économique durable et la lutte contre la pauvreté à travers le monde», déclare Jim Yong Kim, Président du Groupe de la Banque mondiale. «Des règles équitables, efficaces et transparentes, comme celles que préconise le rapport Doing Business, constituent le socle d’un environnement dynamique pour l’économie et l’entrepreneuriat. Il est indispensable que les pays intensifient leurs efforts afin de créer les conditions permettant à l’entreprise privée et aux populations de prospérer».
Aussi, le rapport constate que les réformes sont mises en œuvre là où elles sont les plus nécessaires, les pays à faible revenu et les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure ayant entrepris 172 réformes. En Afrique subsaharienne, un nombre record de 40 économies ont mené 107 réformes, la meilleure performance en termes de nombre de réformes réalisée par la région pour la troisième année consécutive. Notre pays, le Mali avait 53,27% en début 2018 et 53,50% actuellement sur la facilité d’y faire des affaires. Concernant, les réformes, le Mali totalise une seule réforme depuis le début de l’année 2018.
Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont atteint un nouveau record avec 43 réformes.
C’est encore le domaine de la création d’entreprises qui a connu le plus d’améliorations, avec 50 réformes cette année. D’importantes réformes ont également concerné l’exécution des contrats, 49 réformes et le raccordement à l’électricité avec 26 réformes.
Les dix économies qui arrivent en tête du classement annuel du Groupe de la Banque mondiale sur la facilité de faire des affaires sont la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Danemark, qui conservent leur premier, deuxième et troisième rang pour la deuxième année consécutive, suivis de Hong Kong en Chine, de la République de Corée, de la Géorgie, de la Norvège, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l’ex-République yougoslave de Macédoine.
Concernant les changements notables intervenus dans les 20 économies en tête du classement cette année, les Émirats arabes unis rejoignent le classement pour la première fois, au 11e rang. Tandis que la Malaisie et Maurice gagnent des places, arrivant respectivement 15e et 20e. Au cours de l’année passée, la Malaisie a mis en œuvre six réformes, Maurice cinq et les Emirats quatre. Maurice a notamment éliminé un obstacle qui pénalisait les femmes dans la création d’entreprises.
Les dix économies où les améliorations sont les plus sensibles sont l’Afghanistan, Djibouti, la Chine, l’Azerbaïdjan, l’Inde, le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire, la Turquie et le Rwanda. Avec six réformes à leur actif chacun, Djibouti et l’Inde sont dans le top 10 pour la deuxième année consécutive. L’Afghanistan et la Turquie, qui figurent pour la première fois parmi les pays les plus réformateurs, ont introduit un nombre record de réformes en un an seulement, soit respectivement cinq et sept réformes.
«La diversité des pays se classant parmi les plus réformateurs montre que des économies de toutes tailles et de tous niveaux de revenus, et même des économies en situation de conflit, peuvent améliorer le climat des affaires pour les petites et moyennes entreprises du pays. Le rapport Doing Business fournit aux gouvernements du monde entier une feuille de route permettant de renforcer la confiance, l’innovation et la croissance des entreprises, mais aussi d’endiguer la corruption », estime Shanta Devarajan, économiste en chef par intérim et directeur principal pour l’économie du développement à la Banque mondiale dans une note explicative du rapport.
Cette année, Doing Business a collecté des données sur la formation dispensée aux agents de la fonction publique et aux utilisateurs des registres du commerce et des registres fonciers. Le rapport comprend une étude de cas qui analyse ces données et constate que les formations obligatoires et annuelles dispensées aux fonctionnaires concernés améliorent l’efficacité de ces registres. Une deuxième étude fait observer que lorsque les agents de dédouanement et les commissionnaires en douane suivent une formation régulière, les contrôles aux frontières et les formalités douanières s’en trouvent accélérés, ce qui facilite la circulation transfrontalière des marchandises. Deux autres études de cas s’intéressent aux avantages que procurent la certification des électriciens et la formation des juges.
« Les résultats obtenus cette année montrent clairement l’engagement dont font preuve les pouvoirs publics dans de nombreuses économies, petites ou grandes, pour aider l’entrepreneuriat et l’entreprise privée. Si les programmes de réformes s’accompagnent de formations pour les fonctionnaires, l’impact de ces réformes n’en sera qu’amplifié », affirme Rita Ramalho, responsable principale du Groupe des indicateurs mondiaux de la Banque mondiale, qui prépare ce rapport.
Il importe de rappeler que l’Afrique subsaharienne a enregistré un nouveau record pour la troisième année consécutive, engageant 107 réformes l’an dernier, contre 83 l’année précédente. En outre, cette année a été marquée par le plus grand nombre d’économies ayant mené des réformes, 40 des 48 économies de la région ayant mis en place au moins une réforme, à comparer au record précédent qui était de 37 économies il y a deux ans. La région compte quatre des 10 économies les plus réformatrices de cette année : le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda. Si les réformes introduites par les pays de cette région couvrent un grand nombre de domaines, beaucoup concernent le transfert de propriété et le règlement de l’insolvabilité.
Dieudonné Tembely
Source : Banque mondiale
Bonsoir
Méfiance, ces Atlantistes jouent leurs pipeaux mais aussitôt qu’ils ont rafflé leurs contrats, ces Atlantistes a$$a$inent et poignardent dans le dos comme ils ont déjà fait à maintes fois au cours des siècles passé!
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