Facilement reconnaissables par les coupures de billets de banque qu’ils brandissent, proposant leur service à tout passant (même aux plus désintéressés), ces jeunes se trouvent le plus souvent au niveau des centres commerciaux et des établissements bancaires.
Et, le « milieu » est devenu, au fil du temps, un secteur très rentable pour certains indélicats qui profitent de l’inorganisation du secteur pour s’adonner aux actes, les plus vils comme le blanchiment d’argent ou même le glissement de faux billets entre les montants échangés.
Ces abus très souvent décriés par les usagers ont conduit l’administration du District à exiger de tous ceux qui pratiquent cette activité, de se faire au préalable identifiés au niveau du fisc, sous peine de sanctions.
Les caissiers de certaines banques indexés
Cette activité économique qu’est le change de devises, est surtout exercée par des personnes privées, non autorisées pour ce faire, mais bénéficiant selon certaines sources, du soutien discret de caissiers de certaines banques de la place. Ceux-ci, mettent à la disposition de ces jeunes (dont on ignore les critères de choix) d’importantes sommes d’argent.
Ces banquiers ambulants, devant à leur tour, rembourser l’argent emprunté et partager avec leurs « fournisseurs », les intérêts générés par l’activité.
D’après nos informations, c’est aussi au niveau de ces caissiers de banques que ces « jeunes opérateurs » trouvent les coupures de monnaies étrangères, comme l’Euro, le Dollar et, bien d’autres.
Deux poids deux mesures
La volonté des autorités de notre pays de mettre de l’ordre dans le secteur est diversement appréciée. Et pour cause. Ceux qui préfèrent exercer dans la légalité en se faisant immatriculer, ne cachent plus leur colère, face à ce qu’ils qualifient d’impunité accordée à d’autres qui opèrent dans la pure illégalité.
« Cette activité est très florissante. Je parviens à bien gagner ma vie grâce à Dieu…» déclare Mamadou Cissé un de ces jeunes qui rôdent autour des différentes banques. Selon lui, quelque soit la monnaie (devise) sollicitée par un client, il est à mesure de le satisfaire à concurrence de plusieurs millions de francs.
« Les montants que nous échangeons ne contiennent jamais de faux billets et cela peut être vérifiable au niveau de n’importe quelle banque de la place » déclare à son tour cet autre jeune préférant toutefois garder le silence sur la source de son fond de roulement.
Un entretien avec un autre nous révèle que, profitant du fait que certains usagers ont besoin, séance tenante d’échanger leur argent, et vu l’affluence au niveau des banques, ces jeunes banquiers ambulants leurs proposent leurs services, mais à des taux qu’ils fixent eux-mêmes.
Des taux que le client, dans le besoin, est très souvent obligé d’accepter. C’est par exemple le cas de la conversion euro/CFA où 1 euro est cédé à 700 F, voire 800 FCFA.
D. O. Maïga
Tours les mêmes qui font la mendicité
de batisseurs de civilisations, les maliens sont devenus des gariboudens, et je parle surtout des politichiens, toujours a courrir derriere le boda des blancs ou des arabes, bientot les chinois, les indiens, les bresiliens…
Ils n’ont plus aucune dignite que de voler l’argent du people, se battir des villas et narguer le people a bord de 4×4 en narguant le peuple ne leur versant de la poussiere sur leur passage…
solution: arretez de voter pour ces vieux cons: ibk, cisse, sidibe, drame…
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