Crise énergétique au Mali : la Banque mondiale tend la main au Président Assimi Goïta

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Alors que le Mali fait face à l’une des pires crises de fourniture d’énergie, le président de transition, le Colonel Assimi Goïta, reçoit la visite d’une importante délégation de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, conduite par son vice-président, Ousmane Diagana.

La tournée régionale entamée par le vice- président de la Banque Mondiale  pour l’Afrique de l’Ouest et du centre  l’a conduit à Bamako, où il a été reçu au Palais de Koulouba par le Président de la transition, Colonel Assimi Goïta.

La crise énergétique qui sévit au Mali s’est invitée au cœur des échanges entre les deux personnalités. « La crise énergétique que nous avons trouvée au Mali doit être résolue ou réglée le plutôt possible. La Banque mondiale a offert son aide  au Mali  pour trouver des solutions  à court terme et ensuite on va travailler  avec  le Mali sur des solutions  moyennes et durables », a déclaré le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ousmane Diagana.

La délégation  de l’institution de Breton Wood  pour l’Afrique de l’Ouest et du centre  a confirmé  au micro de l’ORTM  que  le  Président Malien  a donné «  son accord pour toutes les propositions avancées ».  En retour, le sieur Ousmane Diagana a exprimé  la disponibilité  de  la Banque Mondiale  à travailler avec « diligence et célérité » avec les  services  compétents du  Mali  pour appliquer des solutions et visibles sur le terrain.

Le Mali traverse l’une des pires crises énergétique de son histoire. Des quartiers  entiers  de Bamako et des villes à l’intérieur du pays sont privés d’électricité pendant souvent 48 à 72 heures. Les différents  espoirs donnés par le gouvernement  pour la résolution de la crise peine à produire les résultats. Depuis août 2023, les délestages persistent  au point que des entreprises dépendant de l’électricité pour fonctionner  peinent à réaliser des chiffres d’affaires. Les arrestations de certains cadres de la société Energie du Mali  n’arrivent pas à donner une solution définitive aux coupures. Récemment,  la ministre de l’Energie et de l’Eau, Bintou Camara, très décriée,  a appelé les populations à la « résignation » jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée à l’insuffisance de fourniture  d’électricité  aux consommateurs.

Au-delà de l’énergie,  le vice-président Ousmane Diagana a  discuté avec le Chef de l’Etat  l’impact des crises mondiales sur le Mali, le changement climatique, l’impact de la crise en Ukraine, et les effets persistants de la pandémie de Covid-19. Dans la foulée, il  a loué la résilience de la population malienne et les efforts déployés par le gouvernement pour répondre aux problèmes dans un contexte de crise. Pour la délégation de la  Banque mondiale, le Mali  reste un partenaire important  de l’institution financière puisqu’il fait partie des États membres du conseil d’administration.

Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net

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5 COMMENTAIRES

  1. Solving Mali energy problem requires multifaceted approach. We desperately need to manufacture modern solar energy producing kit plus storage batteries if only for single homes.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  2. LeGoupil33 tu fais honte, combien peux-tu être un écervelé de ce genre, tu ne sais pas lire, tu ne connais pas la Banque Mondiale et tu racontes des inepties slae troll de la tres maudite France!

  3. MR DIAGANA

    ON VEUT PAS DE VOS PRETS A INTERETS USURAIRES !!!!!!!!!!!!!!!!!

    ON VA MOBILISER NOS RESSOURCES INTERNES CAR BEAUCOUP DE MALIENS NNE PAIENT PAS D IMPOT

    10 % DES ENTREPRISES PAIENT 90 % DES IMPOTS AU MALI

    BAQUE MONDIALE QUI SONT LES ACTIONNAIRES PRINCPAUX ?

    USA ET CONSORTS DONC NON MERCI !!!!!

    • Mon cher Lamine,

      Ce n’est pas la Banque Mondiale qui tend la main, c’est bien Assimi Goïta qui est aux abois. AU fait la Banque mondiale n’a pas d’actionnaire mais des contributeurs et des administrateurs

      • Bonjour

        https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/en-haute-corse-une-etudiante-sans-doute-ciblee-par-erreur-tuee-par-balles_7078500.html

        Pas de famille, pas de logement, pas de couverture sociale : expulsé d’un hôpital public, un patient atteint d’un cancer en phase terminale meurt une semaine plus tard

        Un homme de 57 ans avec un cancer du poumon métastasé a dû quitter l’hôpital Saint-Louis (Paris) car il ne recevait plus de soins nécessitant l’hospitalisation, selon l’équipe médicale. Il est décédé une semaine plus tard.

        Un homme de 57 ans, atteint d’un cancer du poumon métastasé, est décédé une semaine après avoir été contraint de quitter l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Sans famille, sans domicile et sans couverture sociale, il a été mis à la porte sous prétexte qu’il n’avait plus besoin de soins hospitaliers, rapporte Le Canard enchaîné.

        Selon le Palmipède, l’homme avait été admis le 1er octobre 2024, souffrant de douleurs croissantes. Contrairement à ses précédents séjours, où il sortait fumer, la souffrance le clouait cette fois-ci au lit. Pourtant, huit jours plus tard, le 9 octobre, l’administration de l’hôpital a jugé qu’il n’avait plus sa place dans le service.

        Au même moment, il se plaint de douleurs aux jambes qui l’empêchent de marcher. Les soignants refusent de le descendre dans le hall, et des médecins finissent par l’installer sur un fauteuil roulant pour le pousser vers la sortie. Sous la pluie automnale, une infirmière le retrouve assis sur un banc, seul, devant l’hôpital.

        Pris en charge de nouveau aux urgences, il est réadmis en cancérologie. Il décède une semaine plus tard.

        “Que celui qui a parlé se dénonce”
        À l’hôpital Saint-Louis, le personnel est sous le choc. “Nous gardons tout le temps des patients sans droits ouverts à la Sécu ou à l’aide médicale de l’État. Pourquoi fallait-il que ce monsieur sorte ?”, s’interrogent les soignants. “C’est ça, l’hôpital public ? Peut-on ainsi se débarrasser d’un malade vulnérable sans solution d’hébergement ?”

        Mais au lieu de s’interroger sur les causes de cette tragédie, la direction de l’hôpital organise une réunion de crise… pour identifier la source de la fuite dans la presse. “Que celui ou celle qui a parlé au Canard enchaîné se dénonce”, rapporte sur X la journaliste Anne Jouan.

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