Du coup, nos autorités se frottent, de nouveau, les mains en affichant un sourire de satisfaction.
Mais ce retour du FMI est assorti de deux conditions. La première est liée aux sanctions contre les ministres impliqués dans l’achat controversé de l’avion présidentiel et les surfacturations enregistrées dans l’exécution du marché des équipements militaires ; tandis que la seconde est à lier à la bonne gestion des fonds alloués à notre pays.
Si la première condition connaît un début d’exécution, avec la remise des rapports d’audit à la justice, elle ne semble pas donner satisfaction aux partenaires techniques et financiers.
« On a l’impression, dans certains milieux, qu’on s’achemine vers une forme d’impunité », a fait remarquer Loris de Lorimier, ambassadeur du Canada au Mali. C’était à la faveur de la rencontre entre Bailleurs de fonds et gouvernement, tenue le week-end dernier.
Quant à la seconde condition, elle sera remplie. Mais difficilement. Surtout, avec des responsables irresponsables, qui gèrent les finances publiques. Comme le porte –monnaie de leur grand-mère.
Plus rien ne sera comme avant. Le moindre écart avec l’orthodoxie financière peut nous coûter cher. Trop cher.
A bon entendeur … !
Oumar Babi
http://www.afroconceptnews.com/2014/05/14/politique-le-ghana-refuse-laide-du-fmi/
On est deja dans une forme d’impunite.
Il est difficile qu’une persone “S’ AUTO~CONDAMNE”.
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