A l’issue de la réunion de printemps 2014, qui s’est tenue à Washington du 11 au 13 avril dernier, les performances économiques du Mali ont été saluées par le FMI et la Banque Mondiale. Les institutions de Breton Wood ont, ainsi, affiché leur intention ferme d’accompagner le programme économique du Mali.
Le déplacement de la patronne de l’hôtel de Finances, dans la capitale américaine a été un grand succès pour le Mali puisque le monde des finances a pu mesurer les efforts accomplis en si peu de temps par les princes du jour. Ce déplacement a répondu à un rendez-vous économique traditionnel des institutions de Breton Wood, au terme duquel se joue le sort des programmes économiques liant ces institutions financières internationales à de nombreux pays du monde, dont le Mali.
La Ministre de l’économie et des finances, en compagnie de son homologue de l’industrie et de la promotion des investissements, Moustapha Ben Barka, a engagé des discussions avec les responsables et les experts du FMI et de la Banque mondiale sur les efforts du Mali à valoriser ses atouts et son développement économique.
Le thème de la réunion du printemps 2014 portait sur : “La croissance mondiale au lendemain de la crise: les défis en matière de politiques économiques pour les pays en développement”. C’est d’ailleurs dans cette perspective, que Mme la ministre de l’Economie et des finances a axé son intervention, au milieu de plusieurs collègues africains, triés sur le volet parmi les pays nouvellement sortis de la crise.
En participant au panel de discussions, le samedi 12 avril dernier, avec pour thème “Le lien entre sécurité et développement: budgétisation et financement pour la sécurité dans les pays touchés par les conflits et la violence”, Mme Fily Sissoko Bouaré a relevé qu’au-delà des problèmes économiques, les pays africains, dont le Mali, sont aujourd’hui confrontés aux grands défis sécuritaires qui créent et génèrent, selon elle, des besoins nouveaux. Ces nouveaux challenges, rendus nécessaires à cause de la complexité des menaces sur les Etats, impactent d’une manière ou d’une autre les dépenses publiques, sur lesquelles les partenaires sont intraitables dans l’appréciation et la conduite des programmes économiques.
Elle a souligné qu’il est pertinent, pour les partenaires financiers, d’être réfractaires au financement des achats d’armes dans un pays quelconque et, cela, pour éviter que les fils d’un même pays ne s’entretuent entre eux. Face à une telle rigueur, se profile une autre réalité fondée, cette fois-ci, sur un défi sécuritaire réel et actuel auquel les Etats sont confrontés. Cette réalité est directement liée aux nouvelles menaces sur les populations, pour lesquelles les Etats ont le devoir de moderniser, d’équiper et de former leurs armées pour qu’elles soient plus professionnelles et aptes à mieux sécuriser les populations.
Parlant du principe qu’il ne saurait y avoir de développement sans paix, Mme Fily Sissoko Bouaré a reconnu qu’il est un impératif évident pour les pays de renforcer la capacité opérationnelle de leurs armées dans le but simplement de résister aux menaces de plus en plus complexes, histoire de créer les véritables conditions de la paix sociale pour les citoyens, pour ensuite prétendre, dans la durée, à s’engager dans des actions économiques plus volontaristes et plus vigoureuses dans le sens de l’amélioration de la qualité de vie des populations.
Au cours de ces échanges avec les partenaires financiers du Mali, la ministre de l’Economie et des finances ne s’est pas départie des exigences d’une gestion rigoureuse et prudente des finances publiques parce que persuadée que les critères de réalisation et les indicateurs économiques, sur le respect duquel ses efforts de redressement, seront appréciés, par là. Le cap est donc bien tenu par le Mali, en dépit d’un environnement international difficile, au regard du fait que les efforts jusqu’ici entrepris par l’hôtel des Finances ont favorisé de belles perspectives économiques du Mali sur lesquelles se fonde sa satisfaction. D’autant que les institutions de Breton Wood, qui ont reconnu et salué ces efforts, ont clairement signifié que leur accompagnement ne fera pas défaut au Mali.
A partir de là, le défi du gofernement du Mali, tel qu’articulé au niveau de l’hôtel de Finances, est lié à la promotion de la réconciliation du pays, au sortir de la crise aiguë qui a fait trembler la nation malienne sur ses fondements.
Somme toute, la Ministre a bien vendu les performances économiques du Mali. Elle a su convaincre les partenaires financiers à aider son pays à se remettre sur les sentiers du développement durable, en concrétisant les réformes économiques sur lesquelles l’espoir de demain se fonde.
ILK
Merci Madame. Tous ensemble pour le Maliba
on doit demander à beaucoup de ”journalistes” d’écrire dans les langues nationales et laisser le francais car ils ne maitrisent pas la langue de molière, en lisant le titre j avais eu peur ,rien a avoir avec le contenu, pire pour les commentateurs des radios libres dans les revues de presse qui déforment tout
Le titre est nul : vendre un pays est un terme négatif, mais au contraire elle nous a défendus.
J’apprécie le contenu de l’article mais pas le titre, ” a bien vendu le Mali”. Je comprends bien de quoi on parle mais je déteste l’expression “vendre un pays” empruntée du vocabulaire commercial et publicitaire qu’il n’est pas à mon avis approprié d’utiliser de manière abusive pour exprimer le fait de bien *parler du Mali*. Je n’apprécie pas qu’on “vendre le Mali” mais qu’on le magnifie, qu’on mette en évidence mes potentialités…
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