Assemblées annuelles FMI/Banque mondiale : Ouverture prochaine des discutions sur le nouveau programme économique et financier du Mali avec le FMI

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Assemblées annuelles FMI/Banque mondiale

Lors de leur séjour indonésien, les ministres Dr Boubou Cissé et Arouna Modibo Touré ont mené plusieurs discussions avec les hauts responsables des institutions de Bretton Woods sur les questions de développement économique, la coopération avec le Mali.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé vient de participer aux Assemblées annuelles des conseils des gouverneurs du Fonds monétaire international (FMI) et du Groupe de la Banque mondiale. Ces assemblées se sont déroulées du 8 au 14 octobre à Bali-Nasu Dua, en Indonésie. Le ministre était accompagné de son collègue de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, de la présidente de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF), Touré Coumba Sidibé et du directeur national de la BCEAO, Konzo Traoré.

Lors de leur séjour indonésien, les ministres Dr Boubou Cissé et Arouna Modibo Touré ont mené plusieurs discussions avec les hauts responsables des institutions de Bretton Woods sur les questions de développement économique, la coopération avec le Mali. L’objectif étant d’explorer et de mettre en œuvre toutes les opportunités visant le développement durable et inclusif de notre pays. Les deux ministres ont également participé aux réunions des gouverneurs du caucus africain avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde et le président de la BM, Jim Yong Kim. A l’issue de ces rencontres, les gouverneurs africains ont remis un mémorandum aux responsables des institutions de Bretton woods sur « la promotion de la croissance inclusive » à travers les investissements privés et l’accès au financement».

Les ministres ont aussi participé aux réunions du Comité monétaire et financier international et du Comité du développement, forum conjoint de la BM et du FMI permettant aux représentants de 189 pays membres des deux institutions de faire le point sur les activités des deux institutions, notamment en matière de développement des pays, de surveillance et de gestion du système monétaire et financier international.

Dans son communiqué final, le Comité du développement a exprimé ses préoccupations par rapport à la hausse des niveaux d’endettement de certaines économies émergentes et pays à faible revenu. Il a demandé d’aider les pays à fortifier leur situation budgétaire. Le Comité monétaire et financier international a, par ailleurs, reconnu la nécessité d’intensifier le dialogue et l’action sur le commerce.

L’un des moments forts des présentes Assemblées a été le lancement du projet du «Capital humain » par le président de la Banque mondiale, M. Jim Yong Kim. Ce projet concerne «l’Indice du capital humain» permettant de mesurer les pertes de productivité économique subies par les pays n’investissant pas suffisamment dans leurs populations en matière de nutrition, de services de santé, d’éducation de qualité, d’acquisition de compétences et d’accès aux emplois.

En marge des travaux, la délégation malienne a rencontré le nouveau vice-président de la BM pour la Région Afrique, Hafez Ghanem et la Directrice des Opérations du Groupe de la Banque mondiale au Mali, Soukeina Kane. Les discussions ont porté sur l’état d’exécution des projets dont le taux de décaissement a connu une nette amélioration depuis deux ans, ainsi que les perspectives de la coopération avec l’institution financière dans un contexte marqué par un cadre macroéconomique solide, mais fragile à cause de la situation sécuritaire. Un accent particulier a été mis sur la nécessité de faire du développement un facteur de sécurité à travers la mise en œuvre de nouveaux programmes dans le cadre de l’amélioration de l’indice du capital humain au Mali et dans les secteurs prioritaires comme l’énergie, le numérique, l’éducation, la santé et l’accompagnement des start-up.

La place qu’occupe le développement du capital humain dans la feuille de route du second mandat du président de la République du Mali a été évoquée. Dr. Boubou Cissé insistera, entre autres, sur la recherche des voies et moyens visant à endiguer la pauvreté à travers la diversification de l’économie, la transformation locale des matières premières tel que le coton, et le développement de l’agro-industrie. Pour renforcer la coopération, Hafez Ghanem a annoncé qu’il se rendra prochainement au Mali.

La rencontre avec le directeur du département Afrique du FMI, Abebe Aemro Sélassié, a été l’occasion d’échanger sur le programme économique et financier du Mali dans le cadre du programme au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) avec le FMI. Les avancées en matière de gouvernance, de lutte contre la corruption, d’amélioration des ressources intérieures et de consolidation du cadre macroéconomique, du respect des critères de convergence ont été appréciées.

Le ministre de l’Economie et des Finances a insisté sur la prise en compte, dans le nouveau programme, des éléments de la stratégie de développement en cours d’élaboration. Le directeur du département Afrique du FMI a annoncé qu’il se rendra au Mali pour engager les discussions sur le nouveau programme économique et financier.
Au niveau du Département des finances publiques, les discussions avec le Mali ont été plus précises en matière de mobilisation des recettes, d’exécution budgétaire, notamment au niveau déconcentré, des risques budgétaires, d’administration fiscale, du secteur bancaire et des assurances.

Dr Boubou Cissé a rencontré le vice-président de la Société financière internationale (SFI), avec en toile de fond, l’appui au secteur privé dans le domaine énergétique, l’accès au financement des PME/PMI et de l’habitat social. Une mission de la SFI envisage de se rendre au Mali, dans les semaines à venir, afin de concrétiser les échanges avec le Mali. Autre point important : Une réunion de haut niveau sur le sahel s’est tenue sous la présidence du secrétariat général des Nations unies. Les ministres des pays du G5 Sahel et l’ensemble des partenaires techniques et financiers impliqués comme la CEDEAO, le PNUD, l’UN-Femmes, l’Alliance pour le Sahel, le Royaume-Uni, le Luxembourg, l’Allemagne et autres ont, à cette occasion, insisté sur la nécessité de mutualiser les engagements et pratiques en vue du développement de la région qui, malgré les difficultés, recèle d’énormes potentialités dans les domaines agro-pastoral et énergétique.

Le ministre de l’Economie et des Finances a rencontré la délégation des Pays-Bas afin d’échanger sur les questions d’éducation et de santé, notamment des jeunes filles et de justice, ainsi que Dr. Ngozi Okonjo-Iweala, présidente du Conseil d’administration de l’African Risk Capacity (ARC) qui est une institution spécialisée de l’Union africaine (UA) pour aider les États membres à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réaction en cas de phénomènes météorologiques extrêmes et de catastrophes naturelles populations.

Les Assemblées annuelles ont été l’occasion de partager sur les nouvelles politiques et stratégies en matière de développement économique pour accélérer les progrès vers la réalisation du double objectif poursuivi par le Groupe de la Banque mondiale : mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030 et promouvoir une prospérité partagée parmi les 40 % des plus pauvres de la planète.

Source : ministère de l’Economie et des Finances

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5 COMMENTAIRES

  1. Les nègres francofous sont des esclaves qui continuent à demander d’être des esclaves alors qu’ils ont des diamants, de l’or, du petrole…

    Nos dirigeants sont des fougaridens esclaves…

    Mais putain, prenez-vous en mains!

  2. Nous ne savions pas si les hommes et femmes qui travaillent dans ces deux institutions sont comme les autres humains de cette planète terre? Car en jetant un coup d’œil sur leurs mémoires des travaux sur les trois dernières décennies, nous nous rendions comptes que les bilans restent sombre et très sombre en tout cas pour l’Afrique. On dirait qu’elles donnent de l’argent aux gouvernants de ces pays et non à leur peuple. Elles acceptent donner des milliards aux dirigeants à travers des projets et programmes dont les fonds sont entièrement détournés par les dirigeants de ces pays et elles retournent pour dire que tout va bien. Elles doivent se poser des questions suivantes: depuis que nous donnions nos sous à ces pays quels sont ceux qui ont pu émerger avec ces sous? Où vont les sous que nous donnions à ces pays ? Nous restions sidérés eu égard au comportement de ces deux institutions, elles donnent de l’argent en endettant le peuple sur des générations sans aucun impact pour ce peuple.

  3. Mais d’où vient ce qualificatif ” Dr ” en parlant de Boubou Cissé ?
    Docteur de quoi ? C’est un médecin ?
    Le Monsieur est un économiste et on l’appelle Docteur.
    J’espère que c’est pas pour dire qu’il a son doctorat en économie.
    Ce serait réellement présomptueux et ridicule.
    Si tous ceux qui ont un doctorat dans un secteur se font appeler ” Docteur” ce serait tout de même grave.

    • Ce n’est pas interdit. Si on a le doctorat, on peut bel et bien être appelé DOCTEUR.
      VA FAIRE TA THÈSE SI TU N’ES PAS CONTENT.

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