Affaire FMI-état malien : Ces ministres vont perdre leurs têtes

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Le siège du FMI à Washington
© AFP

Ils ont été longtemps considérés comme des intouchables depuis l’arrivée du président Ibrahim Boubacar Keita à la tête de l’état. Mais avec la dernière mission des cadres du fonds monétaire international dans notre pays, ce statut semble beaucoup changer. En effet, depuis quelques mois notre pays est secoué par une rocambolesque affaire de détournements de fonds publics à travers la surfacturation des produits de certains marchés notamment dans l’achat de matériels militaires et l’avion présidentiel. A u moment des faits, certains maliens se sont indignés des déclarations faites par l’opposition par rapport à  ce dossier, mais aujourd’hui le temps les a donnés raison sur les délinquants financiers. Pour mieux comprendre ce dossier financier, il est important de faire un petit rappel des faits.  Après la crise, la priorité prioritaire du nouveau président élu a été de mettre les forces armées et de sécurités dans les conditions les meilleures. C’est cette envie présidentielle qui été mise à profit par certains afin de faire sortir de l’argent frauduleusement des caisses de l’Etat pour leurs besoins propres. Ainsi, dans le cadre du contrat de fournitures militaires de 69 milliards de F CFA, il y a une surfacturation importante de 29 milliards de F CFA. Les audits ont également mis en évidence des transactions exécutées par l’Etat en dehors de la loi. Selon des documents consultés par maliglobe.com et disponibles sur internet, le constat est troublant.  Un simple exemple: A la date du 10 octobre 2013, la SINOTRUCK IMPORT/EXPORT (société chinoise)  met à l’attention de son partenaire malien, sur papier un devis pour l’achat d’équipements militaires. Le devis est de 1 355 200 dollars. Le partenaire malien de la société chinoise, qui a obtenu  le marché, présente à l’état malien pour le même marché, une facture de plus de trois milliards de FCFA. Inutile de commenter. C’est là ou nos braves ministres risquent de perdre beaucoup plus que leurs têtes. Selon des sources proches du dossier, la majeure partie des dossiers épinglés par les cadres du FMI auraient été montés par ces ministres « proches » de la famille présidentielle et qui seraient les filleuls du président IBK. C’est dire aussi que l’ancien Ministre de la défense, M.Soumeylou Boubeye Maiga aura à s’expliquer sur ces surfacturations au niveau de son département d’alors. Une chose est sûre et que nous pouvons confirmer aujourd’hui est que soit Boubeye était au courant et a donné sa bénédiction à cette magouille contre le peuple Malien, ou simplement, il n’était au courant de rien et signait tout ce qui lui était apporté de Koulouba. Cette situation donne une certaine manière raison à l’ancien Premier Ministre, M. Oumar Tatam Ly qui avait dit ouvertement le comportement et les agissements de certains membres du gouvernement. En tous les cas si les informations sur la responsabilité des « petits » d’IBK se confirmaient, cela mettra en mal la présidence et la sincérité d’IBK par rapport à ses discours de lutte contre la corruption.

Nous y reviendrons !

M.Kondo

 

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Oui pour la libre expression mais le respect avant toute chose . Comment nous pouvons rester indifférent face à votre article bidon qui ne contienne que des injures . Il faut que des mesures soient prises sinon c’est l’anarchie totale, on parle du président donc le respect vis à vis de sa personne .

  2. franchement on es miss in ours country car la libre expression a détruit notre culture

  3. mipa,s'il te plait un peu de respect pour notre président,et notre premier ministre, ibk ne peut pas aller à chaque bureau des petits directeurs qui sont à la base de cette surfacturation, ibk autorise pour le decaissement d'une somme importante mais il ne peut pas faire l'objet d'une surveillance de chaque billet numéroté.merci

  4. Ibk est un delinquant financier Moro Mara le fuillard de kidal le plus grand menteur de l histoire du mali a cautionne tt sa ils doivent etre pendu devant le peuple

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