Un groupe d”intérêts serait à la base des divergences entre la BHM et la SICG. Après une enquête approfondie et une analyse du rapport sur la reddition des comptes entre la SICG et la BHM du juge commissaire Mr Dramane Coulibaly remis à la Cour d”Appel le 5 décembre 2006, nous nous demandons si les deux structures n”ont pas été victimes de leurs agents agissant pour le compte d”un groupe d”intérêts appartenant à une confrérie.
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En effet après avoir pris connaissance du rapport du juge, peu de choses séparent les deux sociétés de manière apparente. Comment une affaire bancaire aussi banale est-elle devenue une nébuleuse financière pour l”ensemble des parties et mêmes des politiques? Comment une telle affaire a-t-elle pu déborder pour éclabousser d”honnêtes gens qui ne demandent qu”une chose, entrer dans leurs fonds ? Devant le juge commissaire, la BHM a remis des comptes qui se résument ainsi:
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-au titre des recettes encaissées aux Halles de Bamako: 7,845 milliards-au titre des tirages des sorties de fonds par la SICG: 12, 625 milliards-au titre des agios: 1, 723 milliards-et au titre des désistements de clients 358 millions.
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-le solde ainsi dégagé est de moins: 6,862 milliards. La BHM reconnaît explicitement qu”elle a en charge l”exclusivité des ventes et des encaissements des recettes des Halles Félix Houphouët Boigny de Bamako depuis 2000 et avoir prélevé sur le compte de la SICG 2% des 14,910 milliards de recettes soit 298 millions au titre des commissions.
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Mais pourquoi la BHM n”a-t-elle pas voulu indiquer 14,910 milliards plutôt que 7,845 milliards comme recettes encaissées? Elle aurait été plus cohérente et plus logique avec elle même. Une autre récrimination de la SICG sur les comptes fournis par la BHM devant le juge commissaire porte sur les désistements de clients. La SICG dénie à la BHM le droit de rembourser ou de débiter son compte sans aval et à son insu.
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En effet la BHM a prélevé ces 358 millions sans son accord. La SICG demande la réintégration de ce montant tout simplement. C”est le minimum qu”un client puisse demander à sa banque. Un autre volet de leur discorde, celui des sorties de fonds. La SICG, preuve à l’appui, a indiqué au juge que les montants qui ont été prélevés sur son compte 67NOO sans son accord s”élèvent à 1,158 milliards.
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Les principaux montants ainsi prélevés sont:
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– 30 millions en Novembre 2001.
– 20 millions en Juin 2002.
– 298 millions en Décembre 2002.
– 220 millions en Décembre 2003
– 363 millions en Juillet 2004.
– 227 millions de débours en 2000, 2001 et 2002.
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Soit au total 1,158 milliard. Enfin le problème des agios. A ce titre la BHM indique avoir prélevé, sans convention de compte courant, sans acceptation des taux d”intérêts débiteurs, pour plus de 1,723 milliards au titre des agios sur le compte de la SICG. La SICG rappela au juge que les agios doivent être écartés et recalculés en tenant compte des recettes créditées à leur vraie date de valeur, la réintégration des désistements, l”annulation de tous les débits non autorisés sus mentionnés précédemment et l”acceptation de commun accord d”un taux d”intérêts. Si l”on tient compte des observations de la SICG, on obtiendrait ainsi un solde avant agios de:
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– au titre des recettes: 14,910 milliards.
– au titre des sorties de fonds (12,625-1,158): 11, 467 milliards
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Le solde nouveau serait alors de : 3,443 milliards. en faveur de la SICG, auquel malheureusement la BHM devra rajouter des dommages et intérêts conséquents. Quelle hérésie ! Pourquoi tout ce tintamarre depuis 2002? Que cacherait-on à la BHM réellement ? Les recettes se sont-elles évaporées ? Se sont-elles transformées en fumée ? On comprend le comportement de la BHM qui a voulu s”abriter derrière des Gigas faux certificats d”inscription d”hypothèque pour s”opposer à une reddition des comptes que toute banque sereine aurait accepté.
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Le gouvernement dans le but d”aider la BHM à faire face à ses obligations a même orienté 426 jeunes du programme APEJ pour acquérir des espaces aux Halles pour un montant de 1.836 milliards le 7 juin 2004. Un projet immédiatement gelé par la BHM. , Comment des banquiers comme ceux de la BHM ont-ils réussi à tromper la vigilance de tout le monde en nous faisant croire qu”ils ont remis en espèce à la SICG 8 milliards et par ricochet éclaboussé le Chef de l”Etat.
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Comment la BCEAO (agence nationale) qui a le contrôle des banques locales a-t-elle pu laisser un tel dossier pourrir entre ces messieurs de la BHM et la SICG ? Pourquoi a-t-on voulu à tout pris décrédibiliser la SICG et son PDG Saidi Mahomed Jamal, alors qu”il n”y avait pas matière à le faire? N”a-t-on voulu empêcher plutôt Saidi de poursuivre paisiblement ses programmes immobiliers (ACI 2000 & Souleymanebougou) avec ce que la BHM lui doit comme argent et l”obliger ainsi à partir et à céder aux pressions ?
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Pour ceux qui ne le savent pas, la SICG a un patrimoine au Mali qui dépasse les 20 milliards et qui est très convoité. Comment peut-on impunément salir une telle entreprise qui participe au développement de notre pays ? Les fac- similés que nous avons décidé de vous montrer illustrent parfaitement l”esprit qui anime ces agents de la BHM protégés par on ne sait qui depuis 2000. Une confrérie serait à la base de toute cette manipulation crapuleuse pour récupérer les terrains très prisés de la SICG à l”ACI 2000 près de l”Ambassade des Etats Unis et à Souleymanebougou.
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Avec cet éclairage nouveau, on comprendra mieux maintenant les motifs de la bagarre imposée par Yacouba Diallo de l”ACI au PDG de la SICG, Saidi Mahomed JamalVivement une commission d”enquête à l”aube de ce nouveau quinquennat du Président Touré afin d’identifier les membres de cette confrérie qui sévit également par ailleurs et dont le comportement nuit énormément à l”image de notre pays et porte préjudice à notre économie.
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Adama Dramé
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