Fait rarissime dans notre environnement bancaire, la Banque Internationale pour le Mali (BIM S.A) a dégagé, après provisions, un résultat d’exploitation bénéficiaire de 6,2 milliards de FCFA. Ce résultat exceptionnel, qui porte la marque du PDG de ladite banque, Mamadou Igor Diarra, s’accompagne d’autres performances réalisées au niveau du total du bilan, qui est passé de131, 1 milliards de FCFA en 2006, à 166,6 milliards de FCFA en 2007, soit un accroissement de 35,5 milliards en une année.
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Au niveau des ressources et des emplois qui se situent en 2007, la barre est passée respectivement de 120,2 milliards de FCFA et 144 milliards de FCFA au 31 décembre 2006, à 149,1 milliards de FCFA et 144 milliards de FCFA, en 2007. En tout cas c’est ce qui ressort du conseil budgétaire de ladite banque dont les travaux se sont déroulés dans ses locaux sis à Bamako-coura Balibana, le samedi dernier.
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rnDans son discours d’ouverture des travaux le samedi dernier, le Président Directeur Général de la banque, Mamadou Igor Diarra, a commencé par présenter aux clients de la banque, aux administrateurs et aux institutions monétaires et différents partenaires, ainsi qu’aux autorités du pays et à l’ensemble de ses compatriotes, ses vœux les meilleurs pour une année 2008 empreinte de prospérité, de succès et de bonne santé. Avant de situer l’évènement dans son contexte en rappelant que « la fin du 3ème trimestre 2007 est pour nous une période singulière dans la mesure où elle permet aux administrateurs de la banque de faire le point de l’activité de l’exercice qui s’achève, mais aussi de bâtir les hypothèses du déroulement de l’exercice à venir ».
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Tout en se réjouissant du bon travail accompli par chacun des acteurs de la banque, le PDG a laissé entendre que « la thérapie que vous avez prescrite et le traitement que nous avons administré au cours de ces deux derniers exercices ont permis à notre établissement de se rétablir afin d’envisager enfin, après l’approbation des comptes de l’exercice sous revue, pour l’Etat Actionnaire de se désengager progressivement du capital de la banque au rythme et modalité à convenir par lui-même avec l’appui de ses partenaires traditionnels ».
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A en croire les chiffres présentés, la BIM retrouve aujourd’hui une santé de fer avec un système d’information rendu moderne avec des procédures administratives et comptables actualisées ; l’espace de travail devenu plus confortable et sécurisé, mais aussi le réseau d’agences devenu plus étendu et attractif avec des parts de marché ayant dépassé la barre de 15% aussi bien sur le compartiment des dépôts que celui des crédits ; l’assainissement financier consécutif au toilettage des comptes et un réel effort de provisionnement du portefeuille en souffrance à près de 90% ; et le renforcement des effectifs pour faire face à la croissance de l’activité mais surtout qualitativement par la formation et l’arrivée de nouvelles générations qui porteront la flamme de la relève au cours des prochaines années.
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rnTous ces efforts ont eu comme résultats : un total bilan qui s’affiche à 166,6 milliards contre 131,1 milliards au 31 décembre 2006 ; des ressources et les emplois se situant respectivement à 149,1 milliards et 144 milliards contre 120,2 milliards et 111,8 milliards au 31 décembre 2006 ; le résultat d’exploitation après provisions se situant à 6,2 milliards présageant un résultat en fin d’exercice de l’ordre de 7 milliards de FCFA. En somme, la BIM S.A aurait en deux années, gagné plus de deux fois son capital initial restaurant ses fonds propres qui étaient négatifs il y a juste 18 mois et respectant les ratios les plus pertinents de la réglementation prudentielle qui gouverne le secteur bancaire.
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L’exercice 2008 devrait, selon les prévisions, permettre : la consolidation des acquis pour la banque, sa place privilégiée sur le marché, ses valeurs professionnelles et ses atouts commerciaux, la poursuite de la mise à niveau technologique sur l’ensemble des lignes de métiers et notamment le développement des services à valeur ajoutée : le e-banking et la monétique, l’accomplissement sans perturbations et dans l’intérêt des actionnaires, du personnel et des clients du processus de mutation graduelle de la structure du capital consécutif à la sortie envisagée de l’Etat dont le rôle et l’appui ont permis cette restructuration réussie.
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Et puisque tout est rendu rose dans la vie de cette banque, mêmes les travailleurs en sont entièrement comblés. En témoigne le discours du président du comité syndical, Baba Sidibé, lors de la cérémonie d’ouverture des travaux. « Le comité syndical apprécie à sa juste valeur la prise en compte des préoccupations du personnel à travers plusieurs volets, notamment : la souscription à une police d’assurance maladie pour l’ensemble du personnel ; l’application de la convention collective des banques ; la mise en place d’un accord d’établissement ; la responsabilisation et la valorisation du personnel ; la formation du personnel à travers des stages, séminaires et l’inscription aux cours de l’ITB » a-t-il salué.
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rnAbdoulaye Diakité
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