Actuellement, rien ne se passe comme prévu entre ECOBANK-Mali et les étudiants du Mali par rapport à la bancarisation des bourses universitaires. L’espoir suscité par cette innovation auprès des boursiers maliens a viré au cauchemar. Depuis, les cartes magnétiques sont des spécimens rares pour les étudiants. Au rythme que les comptes sans provisions se multiplient. Au tant de disfonctionnements dont souffrent aujourd’hui, les étudiants maliens au niveau des représentations d’ECOBANK-Mali.
Avec la bancarisation des bourses, les étudiants maliens sont réduits à l’état d’esclave au niveau de la banque panafricaine. De la diète noire en passant par des grossièretés, les boursiers sont soumis à des méthodes dignes de l’apartheid. Surtout qu’en ces temps de vacances, voire de fermeture de facultés.
Du coup, les boursiers se bousculent au portillon des guichets automatiques d’ECOBANK-Mali pour effectuer des opérations dans leurs comptes à l’aide de cartes bancaires.
Impossible de procéder à une quelconque opération. Les longues files d’attentes et les omissions de noms riment avec l’accès à des comptes sans provisions. S’y ajoutent, les cartes magnétiques qui restent bloquées dans les serveurs.
Aujourd’hui, les étudiants préfèrent les conditions d’antan où les bourses étaient payées sur place au niveau des facultés. Cette nouvelle procédure via ECOBANK et qui était censé faciliter la paie s’avère une épine dans les pieds des étudiants.
En plus des défaillances techniques à la pelle, d’autres pannes et non des moindres sont courantes : la non fiabilité et l’inutilisation des cartes magnétiques.
Une certitude cependant : les responsables en charge de l’université du Mali ont du pain sur la planche. Aussi, ECOBANK est sur le fil rasoir. Surtout que les comptes sont au rouge et que la clientèle ferme les comptes…
Coulibaly A Faman.