Il faudra que le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, déclare «priorité absolue » l’assainissement des finances publiques et la mise en œuvre des réformes structurelles, au moment où le FMI note une situation économique fondamentalement satisfaisante.
Faire un diagnostic de l’état de l’économie malienne se pose vue le contexte socio-économique du moment. Car même s’il y’a des avancées dans la gestion des ressources financières du pays, reste fondamentalement préoccupant le taux de croissance du pays. Pour la simple raison que le ralentissement de l’activité économique impacte sur la bonne santé financière du pays.
Dans ce contexte, la poursuite de l’assainissement des finances publiques est fortement souhaitable. De même, la mise en œuvre des réformes structurelles visant à corriger les contraintes à la croissance doit être une priorité absolue. Ceci afin de réaffirmer aux autorités du FMI «la détermination du Gouvernement malien à poursuivre et à approfondir l’assainissement des finances publiques et la mise en œuvre des reformes structurelles afin de parvenir à une croissance encore plus inclusive et durable ». Surtout qu’en ce qui concerne le Mali, et selon le FMI, « il apparaît que la croissance a été bonne et résiliente relativement à la région africaine ». «Mais, elle fait face comme dans d’autres Etats à la vulnérabilité de la dette publique comme on le constate dans bon nombre de pays sur le continent.»
Pour sortir de cette situation, le ministre Boubou Cissé rappelle que le gouvernement a entrepris de « vastes réformes », qui doivent se poursuivre notamment par l’assainissement des finances publiques dont l’objectif est de ramener la dette à un niveau soutenable. Paul N’GUESSAN
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