Dans sa délibération du 3 juillet 2014, le Conseil des ministres a adopté, sur présentation du Ministre de l’Economie et des Finances, un projet de loi modifiant l’Ordonnance n°2013-021/P-RM du 03 décembre 2013 portant loi des finances pour l’exercice 2014. C’était sous la présidence du Président de la République, IBK.
Malgré la crise que traverse notre pays, les perspectives économiques sont encourageantes. Le budget d’Etat 2014 rectifié est arrêté en recettes à 1660 milliards 087 millions de francs CFA contre 1 518 milliards 116 millions de francs CFA dans le budget initial, soit une augmentation de 9,35 % ; en dépenses à 1806 milliards 564 millions de francs CFA contre 1 559 milliards 440 millions de Francs CFA dans la loi de finances initiale, soit un taux de progression de 15,85 %. Le budget ainsi rectifié présente un déficit de 146 milliards 477 millions de francs CFA. Au plan national, son exécution est marquée par les perspectives macroéconomiques favorables en raison du rétablissement de la sécurité et du retour des partenaires techniques et financiers. Le cadrage de la loi des finances rectificative 2014 est bâti sur des hypothèses d’un taux de croissance réel du PIB de 6,5 % contre un taux de 6,3 % dans le cadrage initial, d’un taux d’inflation de 2,9 % et un objectif de solde budgétaire de moins 0,5 %. La modification de la loi de finances initiale 2014, également appelée Collectif budgétaire vise d’une part à ajuster les prévisions initiales de recettes budgétaires 2014 afin de tenir compte de la moins-value de recettes de 2013, à mettre à jour les annonces d’appuis budgétaires généraux, sectoriels et d’aides projets (BSI) des partenaires techniques et financiers et à prévoir des ressources suffisantes pour le remboursement des arriérés et du courant 2014 de crédits TVA ; d’autre part, à prendre en charge les dépenses nouvelles, les dépenses de remboursement des arriérés et du courant 2014 des crédits TVA et les ajustements sur une partie du Budget spécial d’investissement (BSI) pour tenir compte des nouvelles priorités.
B. SIDIBE
Je crois qu’ en doit réléver le directeur général du budget,le Mali n’a jamais eu un tel déficit (hausse), et c’est pas le retour des PTF (chose qui est fausse)et la stabilité au nord (fausse également) qu’on resoudera ce déficit.Même si on manipule le budget jusqu’au dernier cran on ne pourra pas resoudre cet écart.La direction générale du budget est responsable de toutes ces bavures, allegations et autres sur le budget de l’Etat. 👿
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