Le Conseil national des prix s’est réuni le mardi dans l’après-midi au ministère du Commerce. L’ordre du jour portait sur les dispositions prises pour faire face à l’approvisionnement correct du pays en denrées de première nécessité pendant le mois béni de Ramadan. Conclusion : aucune crainte pour les Maliens.
La rencontre était présidée par le ministre du Commerce, Abdel Karim Konaté. L’ordre du jour portait sur les dispositions prises pour faire face à l’approvisionnement correct du pays en denrées de première nécessité pendant le mois béni de Ramadan. Sur ce plan, les assurances ont été données par rapport aux stocks disponibles. Ainsi, la situation se présente comme suite : Stocks sur le territoire national, riz : 77 419 tonnes ; sucre : 62 853 tonnes ; lait en poudre : 2870 t ; farine de blé : 7673 t ; huile alimentaire : 21 007 t.
Les stocks disponibles sur le territoire couvrent 33 jours de consommation pour le riz, 136 jours pour le sucre, 38 jours pour le lait en poudre, 66 jours pour la farine de blé et 78 jours pour l’huile alimentaire. Les stocks sur le territoire restent largement supérieurs aux seuils d’alertes des produits.
A l’exception de la viande, le poisson et du lait, tous les autres produits sont cette année moins chers que l’année dernière à la même période. Ce qui a fait dire au ministre que le stock disponible permet de faire le mois de Ramadan sans problème.
Cette rencontre a aussi permis en outre d’aborder les questions liées à l’électricité et le gaz butane.
En ce qui concerne l’électricité, le directeur commercial d’EDM-SA a fait part des difficultés de l’entreprise dans sa mission. Il a même annoncé des mesures de redressement qui vont rentrer en vigueur en juillet prochain. Les membres du conseil ont souhaité qu’EDM communique pour que les populations sachent les problèmes de l’énergie.
“Il faut communiquer avec les populations pour que les gens sachent quels sont les problèmes de l’énergie au Mali. Nous sommes sur le thermique et ça nous coûte tant. Il faut revoir les 10 % des travailleurs d’EDM. Les travailleurs d’EDM ne doivent pas continuer à payer seulement 10 % de leurs factures. Certes ils doivent bénéficier de faveur, mais on peut leur faire payer les 50 % en vue de soulager la société. Il faut aussi généraliser les compteurs prépayés pour éviter les fraudes au niveau d’EDM et des populations”, a souhaité le ministre du Commerce.
Les membres du conseil ont eu aussi à plancher sur la problématique de la distribution du gaz butane et surtout cette décision de Total-Mali de se retirer du secteur qui avait été prise pour le 31 mai avant d’être ramené au 31 juillet prochain. Total-Mali a justifié cette volonté de retrait par le désordre qui règne dans le secteur faute du respect des textes. Le ministre a donné raison à Total-Mali avant d’annoncer que des mesures sont en cours pour y mettre de l’ordre. Cela se traduira par une relecture des textes. Une relecture qui va surtout durcir les conditions pour les centres emplisseurs.
A. D.