Approvisionnement du marché en produits alimentaires : La SODIMA soulage les musulmans en ce mois béni

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En réaction à la volonté manifestée par les plus hautes autorités du pays de mettre du sucre à la portée des consommateurs à un prix abordable, la Société de distribution des marques au Mali (Sodima) a apporté une bouffée d’oxygène aux citoyens à travers un approvisionnement correct du marché en denrées de première nécessité. C’est ainsi qu’en plus de ses 10000 tonnes de sucre mises sur le marché, la société a aussi inondé le pays d’huile et du lait.

C’est avec un réel plaisir que les consommateurs maliens ont appris la baisse du sucre sur les marchés locaux. Loin des caméras et des « youyous », Sodima, une société bien connue dans le domaine du commerce, ne s’est pas fait priée pour mettre du sucre bon marché à la portée des citoyens. Ainsi, la société a renoncé à une importante marge bénéficiaire pour céder  le sac de sucre aux commerçants à 25 500 F CFA permettant aux consommateurs d’acquérir le kilogramme du sucre à 510 FCFA contre plus de 650 FCFA avant le début du mois de carême. 
Par ce geste patriotique, Sodima enlève une épine du pied du président de la République, Amadou Toumani Touré dont la volonté est de mettre fin à la souffrance des populations.
Il faut rappeler qu’à l’approche du mois de ramadan, le gouvernement du Mali a pris les dispositions qui s’imposent pour une baisse du prix du sucre, de l’huile, de la farine, des céréales, etc. C’est ainsi que des opérateurs économiques et le département en charge du commerce s’étaient rencontrés afin de trouver la bonne formule. Curieusement, contre toute attente, certains commerçants véreux n’ont pas respecté les consignes donnés par les autorités. Ce qui avait fait que les prix du sucre avaient prix l’ascenseur dans la première semaine du mois de carême. Heureusement que la Sodima a prit l’avant-garde pour y mettre fin en cédant aux commerçants grossistes le kilogramme du sucre à 510 F CFA. Ainsi, elle réaffirme son rôle de leader en matière d’approvisionnement correct du marché malien en denrées alimentaires et joue par la même occasion toute sa part de responsabilités sociales.

En tout cas, le 14 juillet dernier,  le Ministère de l’industrie, des Investissements et du Commerce, et le Conseil national des prix, qui entendent suivre de près l’évolution des prix des produits alimentaires, notamment le sucre et le riz exonérés par le gouvernement, se sont rendus compte du sacrifice consentis par la société en s’y rendant. Cette mission technique était conduite par le Directeur national du commerce et de la concurrence, Mahamane Assoumane Touré, accompagné des représentants de la société civile au sein du Conseil, des associations de consommateurs  et commerçants détaillants. 

Cette forte délégation s’est rendue à la Société de distribution des marques (SODIMA) à la zone industrielle où elle a été accueillie et conduite dans les différents magasins par le PDG, Oumar Niangadou qui a laissé entendre que sa société dispose à ce jour d’un stock de 7 000  tonnes de sucre et que d’autres arrivages sont attendus prochainement. Aujourd’hui, c’est chose faite, 3000 autres tonnes sont arrivées. La société a aussi d’importantes quantités d’huile alimentaire dont le bidon de 20 litres est cédé aux détaillants à 16 500 FCFA. 

Le responsable commercial et distribution de la Sodima, Joseph Ignace Diarra, a donné l’assurance que la société, spécialisée dans la distribution des produits alimentaires, jouera sa partition dans l’approvisionnement correct du marché et qu’il n’y aura pas de rupture de stock. Outre le riz et le sucre, la société dispose d’un stock de lait en poudre Bridel de près de deux tonnes.

Le prix plafond du sucre respecté

Le Conseil national des prix a fixé un prix plafond de 600 FCFA le kg du sucre à compter du 25 juillet dernier. Le constat est que ce prix est bien respecté par les détaillants. Nombreux sont ceux qui cèdent aujourd’hui le sucre à un prix moyen de 550 FCF/kg aux consommateurs. La délégation a fait ce constat dans quatre boutiques, deux de la rive gauche et deux de la rive droite. A Quinzambougou, en face du siège du projet Cadre intégré, Idiatou Barry vend le sucre à 550 FCFA le Kilo, de même que Mohamed Baby à la cité Unicef. A Kalaban Coura, Drissa Yattara le vend à 600 FCFA alors que Sékou Coulibaly, à Lafiabougou, soutient le vendre à 550 FCFA. A la fin de la visite, les représentants de l’UNTM, de la société civile, des consommateurs, ainsi que des détaillants, se sont réjouis de la disponibilité des produits mais aussi du respect du prix plafond du sucre. En tout cas, le gouvernement a pu trouver, pour le moment, une solution à l’équation du sucre pour ce mois de Ramadan. Il reste cependant à en faire de même pour les autres produits dont les prix  pour  certains continuent de prendre l’ascenseur.

B.M

 

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