Les administrateurs de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT) ont tenu ce lundi, 25 novembre 2019 à l’hôtel Kempeski, la 26ème session ordinaire de son conseil d’administration.
La session était présidée par Boubakar Alpha Ba, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation en présence du président du conseil d’administration, en présence du Directeur général de l’ANICT, Modibo Cissé et les représentants des Agences de coopération technique et financière.
A l’entame de ses propos d’ouverture, le ministre Ba a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur soutien au Mali, à travers l’abondement du Fonds national d’appui aux Collectivités territoriales (FNACT).
Selon lui, l’exercice 2019 du FNACT s’est déroulé dans un contexte particulier pour l’ANICT. En effet, ajoute-il, l’Agence a continué à gérer les conséquences de la mesure d’annulation de crédits intervenue en 2018 sur le budget d’Etat, pour un montant de 12.630.362.761 FCFA.
Dans le cadre du programme de l’appui budgétaire de la Banque mondiale, il a été retenu, parmi les mesures, d’intégrer à la loi des Finances la répartition par collectivité territoriale de la subvention de l’Etat, inscrite dans le FNACT. Cette mesure s’est traduite par l’inscription pour le budget d’Etat 2020 d’un montant de Vingt et un milliards (21.000.000.000) de FCFA, directement dans le budget des collectivités territoriales, au titre de l’abondement de l’Etat au FNACT.
Ce nouveau mécanisme, envisagé dans un souci d’amélioration de la prévisibilité des ressources financières des collectivités territoriales, aura comme conséquence une modification du processus d’intervention de l’ANICT dans la réalisation des investissements des collectivités territoriales.
‘’Le projet de budget de l’exercice 2020 de l’ANICT s’équilibre en ressources et en emplois à la somme de Vingt milliards quatre cent un millions quatre cent cinquante-deux mille six cent trente-trois francs (20.401.452.633) FCFA’’, a déclaré le ministre.
Les ressources d’origine intérieure sont d’un montant d’un milliard cinq cent soixante-sept millions cinq cent soixante et un mille francs (1.567.561.000) FCFA. Elles connaissent une diminution de 93 % par rapport à celles de l’année 2019. Selon le ministre, cette diminution s’explique par l’inscription des crédits d’investissement du budget d’Etat directement dans le budget des collectivités territoriales. Les ressources d’origine extérieure sont évaluées à Dix-huit milliards huit cent trente-trois millions huit cent quatre-vingt-onze mille six cent trente-trois francs (18.833.891.633) CFA. Elles connaissent une augmentation de 10,8 %, due à la confirmation de nouveaux engagements de l’Agence française de développement et aux reports des ressources des fonds du Royaume du Danemark et de l’UNCDF.
Bréhima Diallo