La revue de la performance des projets et programmes financés par la Banque mondiale se tient depuis hier à l’hôtel Azalaï Salam (voir article en page 16). En marge des travaux de la rencontre, s’est déroulée la cérémonie de signature d’un accord de financement additionnel pour l’alimentation en eau potable. La cérémonie était présidée par le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Malick Alhousséïni en présence d’autres membres du gouvernement et de nombreuses autres personnalités.
La première séquence de la signature a concerné le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé et le directeur des opérations de la Banque mondiale, Paul Noumba Um. Juste après, le directeur général de la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP-SA), Adama Tiémoko Diarra et le directeur des opérations de l’institution de Bretton Woods, ont apposé leurs signatures au bas du document. Avant que ce dernier ne l’échange avec le ministre de l’Économie et des Finances.
Pour rappel, la Banque mondiale contribue au financement du projet d’eau potable de Kabala à hauteur de près de 40 milliards de Fcfa. Le même partenaire octroie au Mali le montant de 50 millions de dollars soit près de 25 milliards de Fcfa pour assurer l’approvisionnement en eau potable des localités de Nioro, Kita, Sélingué, Bougouni, Markala et Gao. Ce projet permettra à 300.000 personnes des villes concernées d’accéder à l’eau potable.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali a indiqué qu’il va falloir pérenniser les reformes mises en œuvre dans le secteur de l’eau pour qu’il puisse continuer à bénéficier de l’attention des bailleurs de fonds. « Ce projet est important pour nous. Ce que je dis à l’équipe de la SOMAPEP et du ministère en charge de l’Eau, c’est une accélération de la mise en œuvre de ce programme », a exhorté Paul Noumba Um.