Le gouvernement invente de nouvelles taxes pour faire face au déficit budgétaire. Seul moyen de renflouer les caisses de l’Etat et faire face aux grosses charges à un moment où les bailleurs de fonds ont tourné le dos au Mali. Cependant, le moment semble mal choisi au regard des difficultés sociales et économiques que connaissent les Maliens.
Les Maliens, dans leur grande majorité, broient du noir. C’est d’ailleurs une ironique lapalissade que de le rappeler dans ces lignes. Avec une conjoncture socio-économique aggravée par la crise énergétique sans précédent, le chômage ne cesse de se répandre comme une traînée de poudre sur le pays, la capitale singulièrement. Et quand on sait que l’essentiel des denrées de première nécessité est hors de portée des ménages, on imagine un peu la galère vécue aujourd’hui dans nos familles où les besoins fondamentaux sont loin d’être satisfaits.
Ce qui explique le fait que les organisations humanitaires et les associations caritatives soient maintenant débordées par les demandes d’assistante sociale. «C’est vraiment dramatique ce que nous vivons présentement. Nous sommes débordés par les demandes d’assistance. Entre les veuves qui demandent souvent une poignée de riz pour leurs orphelins, des parents désemparés avec des enfants ou des conjoints gravement malades, nous ne savons plus où mettre la tête. Et nous avons beau solliciter les bonnes volontés, la collecte de fonds et des denrées comme des sacs de riz ne suffisent plus à combler les attentes. C’est donc la mort dans l’âme que nous assistons impuissants au désespoir de toutes ces personnes», nous a confié le responsable d’une association caritative, il y a quelques jours.
«L’ironie du sort, c’est que parmi ceux qui nous sollicitent aujourd’hui, beaucoup nous apportaient leurs soutiens financiers et matériels il y a peu de temps seulement», a-t-il ajouté avec beaucoup d’amertume. Et c’est au moment où ils attendaient du gouvernement des mesures concrètes pour améliorer leur quotidien que les Maliens se voient accablés de nouvelles taxes supposées être payées par des sociétés à leur place. En effet, lundi dernier (10 février 2025), le Premier ministre et son ministre de l’Économie et des Finances ont animé un point de presse à la Primature. À cette occasion, le Général de division Abdoulaye Maïga et Alousséni Sanou ont expliqué la portée de trois textes adoptés en conseil des ministres le 5 février 2025. Ceux-ci sont relatifs à la taxe sur l’accès au réseau des télécommunications, à la taxe sur les boissons alcoolisées et, enfin, à la contribution sur les recharges et sur les transactions de mobile money. Des mesures que les Maliens ont du mal à digérer aujourd’hui.
Qu’on taxe les boissons alcoolisées au plafond, cela ne peut faire que du bien à notre société. Mais, nous savons tous que les taxes sur l’accès au réseau des télécommunications et la contribution sur les recharges et sur les transactions de mobile money vont affecter le Malien lambda d’une manière ou d’une autre. Ce qui fait que, quelles que soient ses motivations, le gouvernement ne pourra convaincre que ces taxes sont aujourd’hui opportunes, car elles ne peuvent qu’accabler les Maliens presque au bout du rouleau.
Toujours est-il que la taxe sur l’accès au réseau des télécommunications même si elle est payée par les opérateurs, c’est le consommateur qui réglera au final la note répercutée sur les différents services et prestations des sociétés de téléphonies. Ce sont donc les consommateurs qui vont entièrement payer la note fiscale, d’autant plus que la tarification des services liés à la téléphonie mobile est tout sauf transparente dans notre pays où les sociétés continuent de faire des profits conséquents sur le dos de la clientèle.
Difficile alors de convaincre les Maliens sur les bien-fondés de ces décisions qui ne font qu’accentuer leurs difficultés quotidiennes, aggraver leur souffrance.
Moussa Bolly
Le peuple souffre, l’État maintient son train de vie !
Au moment où la crise de subsistance s’accroît, le gouvernement crée de nouvelles taxes comme s’il était insensible à la généralisation de la misère dans le pays. Les Maliens ont tout accepté au nom de la résilience. Et pourtant, dans l’autre sens, leur attente d’une réduction du train de vie de l’État est restée vaine. Bien au contraire, les budgets de toutes les institutions de la Transition ont été revus à la hausse en 2025.
Sans compter que, si l’on se fie aux récentes déclarations, nos dirigeants n’ont pas besoin d’accabler davantage les Maliens pour renflouer les caisses. Il a ainsi été question de 700 milliards générés par les accords miniers, même si 500 milliards ont été encaissés (déjà dépensés ?). Avec la mine de Goulamina, le Trésor public devrait encaisser près de 100 milliards F CFA par an. L’État aurait aussi récupéré 400 milliards F CFA dans la lutte contre la corruption… Alors que, selon les calculs de nos confrères de «Croissance Afrique», l’augmentation de la taxe sur les télécoms à 7 % par l’État va générer une plus-value de 20,6 millions de dollars, soit 13,043 milliards de F CFA.
M.B
Mali ; Le gouvernement promet d’intégrer les richesses minières dans la quête de stabilité du pays
Le Mali va intégrer ses richesses minières dans la «recherche globale» de sa stabilité, a assuré vendredi sur les réseaux sociaux le ministre des Mines, Amadou Keïta. Intervenant lors d’une session ordinaire du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) consacré au secteur minier national, il a déclaré que «la découverte de nouveaux indices (géologiques) ne doit pas être perçue comme un simple rapport à l’investissement minier. Aujourd’hui, c’est un enjeu géopolitique et géostratégique que le Mali a l’obligation d’intégrer dans sa recherche globale de stabilité».
«Les minéraux dits stratégiques ou critiques battent les cartes des relations internationales et des rapports de force», a souligné M. Keïta, ajoutant que le Mali, «riche de terres rares et d’autres substances stratégiques, est aujourd’hui en capacité de développer ces indices, en déterminant les réserves et se positionner comme un acteur du marché mondial».
Basée depuis plus d’une trentaine d’années sur l’or, l’exploitation minière est en train de se diversifier au Mali comme en témoignent l’ouverture, le 15 décembre dernier, d’une mine de lithium à Gouloumina (sud) et les recherches pétrolières, s’est-il réjouit, soulignant toutefois que cette politique de diversification des ressources rencontrait d’”énormes défis” liés à l’investissement. L’exploitation minière représente environ 10 % du PIB malien et 22 % des revenus publics du Mali, avec l’or représentant 80 % des exportations, selon l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
(Xinhua)
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La Russie commence à coûter chère. Et la politique menant à faire fermer les mines d’or industrielles, a vraiment été d’une grande débilité.
Higher taxes on alcohol promotes use of marijuana plus other drugs which are managed by illegal plus sometimes violent entities. I believe it would be best to legalize government controlled marijuana plus tax it while at same time refusing to more greatly tax alcohol. Allow citizens to have their temporary psychological escape from living in Mali at war with terrorists.
If marijuana tax is not enough then split second tax plus add it to already taxed alcohol plus marijuana. Our duty is to uplift plus energize Malians not impose progress inhibiting burden of more taxes. Be innovative find way to do what must be done by using existing tax money free of misuse. It will work.
People of Books!
Henry Author Price Jr aka Kankan
Un pays d’experts…..mais d’incapables
Il faut trouver de l’argent par tous les moyens.
Chaque mois, le MALI verse 7 milliards cash à la Russie pour Africa corps le nouveau nom de Wagner. Cela dure depuis décembre 2021.
Avec le manque d’électricité, l’arrêt du travail dans les petites et moyennes entreprises a entrainer des dizaines de milliers de chômeurs. Aucun investisseurs ne veut venir. Les opérateurs économiques qui ont perdu des milliards sont partis en Côte d’Ivoire et au Senegal.
Les ONG ont été chassées du pays, la MINUSMA employais plus de 13000 personnes qui on été mis au chômage. Choguel Maïga avait promis des emplois, un autre mensonge.
Toutes les aides ont été gelées parce que les donateurs ne veulent pas que leurs dons soit utilisés pour payer les mercenaires.
Au début de Janvier, les gens ont entendu l’histoire de Drone bélé-bélé ba, un enfantillage qui a sidéré tout le pays. Maintenant les maliens viennent de découvrir qu’au sommet de l’Etat, ce qu’on a pris pour du roc est en réalité une coquille vide. C’est une désagréable surprise. Une douche froide.
Le président qui est un militaire n’a pas hésité de dire que le MALI allait tirer un MISSILE sur un DRONE.
Cela équivaut à tirer sur une mouche avec un Char, sans oublier que le MALI ne dispose d’aucun missile.
Cette ignorance grotesque a fait rire et servi de sketch au groupe Yèlèbougou.
Les gens sont partagés entre le désespoir et la déception. Personne n’avait imaginé que le président gardait son masque parce qu’il n’a rien dire et ne pense rien. Maintenant, tout le monde le sait.
Les applaudissements ont diminué, la ferveur s’est émoussée. Les supporters inconditionnels ont baissés la tête, ils gardent le silence. La honte a fait place à la vocifération.
Le Mur de la réalité est désormais en vue.
Quatre ans de mensonge et de vide pour tout un pays. Le réveil ne peut être que douloureux.
La Lumière du jour fait découvrir ce que la nuit avait caché.
Keletigui toi tu vas boire ton vodka mais très cher!!
Very insightful, indeed!
“…même si 500 milliards ont été encaissés (déjà dépensés ?). Avec la mine de Goulamina, le Trésor public devrait encaisser près de 100 milliards F CFA par an. L’État aurait aussi récupéré 400 milliards F CFA dans la lutte contre la corruption…”
demANDE AUX EXPERTS (FINANCIERS ET DE LA DEPENSE), COMBIEN COUTE UNE SORTE D’UN GROUPEMENT TACTIQUE INTER-ARME (GTIA) PAR JOUR, UNE SEULE SORTIE D’UNE ESCADRILLE DE CHASSE DE L’ARMEE DE L’AIR, LE DEPLOYEMENT D’UNE FORCE D’INTERVENTION RAPIDE APRES UNE FRAPPE DE DRONE… LA SECURITE A UN PRIX AUSSI BIEN QUE LA SOUVERAINETE.
IL AURAIT FALLU QUE LES TERRORISTES PRENNENT LA CAPITALE POUR QUE LES GENS COMPRENNENT (A BAMAKO SURTOUT) QUE COMBATTRE LE TERROSISME OU FAIRE LA GUERRE N’EST PAS UNE MINCE AFFAIRE. FEU ATT EN SON TEMPS VOUS AVAIT DONNE DES CHIFFRES EN SON TEMPS, MAIS VOUS L’AVEZ TRAITE DE FAIBLARD…
Moussa Bolly, Youssouf Sissoko, boubou Sidibe, Ousmane Mahamane, Chiaka Doumbia, et les politiciens Maliens du M5-RFP Malikura, ADEMA-PSJ, PARENA, URD, YELEMA, CODEM, ASMA, SADI, FARE, CNID, etc….vous allez plus boire tranquillement votre whiskey comme d’habitude car c’est devenu trop cher!
“…Et quand on sait que l’essentiel des denrées de première nécessité est hors de portée des ménages, on imagine un peu la galère vécue aujourd’hui dans nos familles où les besoins fondamentaux sont loin d’être satisfaits….”
ET MALGRE TOUTES CES MISERES, LES MALIENS TROUVERONT TOUJOURS LES MOYENS DE D’ALLER SUR WHATS-APP, YOUTUBE OU AUTRE RESEAUX SOCIAUX POUR SE “RINSER LES YEUX”. AUSSI NE VOUS EN FAITE PAS, LES TAXES SUR LA CONSOMATION D’ALCOOL, ON L’OUBLIERAIT TOUT DE SUITE APRES QUELQUE VERRES DE BIERRE.
ARRETER DONC DE DRAMATISER CA. OU BIEN VOUS VOULLEZ UNE AUGMENTATION DU TARRIF DE L’ELECTRICITE? ON IMAGINE CERTAINS SOURIRE QUAND ON PARLE D’ELECTRICITE, CEUX QUI UTILISENT LE TELEPHONE SUPPOSENT QU’ILS ONT OU LE CHARGER… ALORS.
FAITES QUELQUE CHOSE POUR VOTRE PAYS UN PEU…. BAMAKO NE VEUT ENTENDRE QUE LE MOT SUBVENTION SUBVENTION. EN FIN DE COMPTE VOUS ALLER SUBVENTIONNER VOTRE VIE…