La France s’est engagée à hauteur de 280 millions d’euros (lors de la conférence des donateurs de Bruxelles) pour aider à reconstruire notre pays.
Pour éviter des fuites de fonds, comme cela a pu être le cas dans le passé, un site internet a été mis en ligne pour suivre, projet par projet, les différents processus de décaissement. Il s’agit du contrôle citoyen de l’aide. Tout un chacun est invité à alerter par courrier électronique ou SMS d’une quelconque anomalie quant à la réalisation de tel ou tel projet.
Parallèlement à l’opération Serval déclenchée en janvier 2013 pour recouvrir l’intégrité territoriale du Mali, l’Administration Hollande a mis en place un processus de suivi de l’aide public au développement. De l’achat de bétail pour les éleveurs à la lutte contre les mutilations sexuelles, de l’accès à l’eau à la construction de lycées, chaque projet est exposé en détail : objectifs, coût, financement, maîtrise d’ouvrage, localisation, échéancier.
A titre d’exemple, le recrutement et la formation de cinq médecins, quatre sages-femmes et deux infirmières obstétriciennes dans un centre de santé de la région de Mopti, pour 150 000 euros soit environ 9 825 0000 F cfa. Ou encore, 167 025 000 de F cfa pour distribuer des kits alimentaires aux familles du nord déplacées dans la région de Kayes.
Actuellement, 52 projets sont en cours de réalisation. Les derniers projets concernent, entre autre, le renforcement de la gouvernance démocratique qui a pour objectif de faire participer les citoyens à la vie publique, l’assistance aux populations affectées par la crise au Mali qui doit améliorer les conditions de vie des déplacés et réfugiés et la promotion des énergies renouvelables et la réduction des émissions de CO2. Ce projet vise la conception, l’utilisation et la diffusion des réservoirs à biogaz dans le sud de notre pays.
Parmi les projets en cours, celui qui bénéficie de plus de financement est celui du Projet d’appui à la consolidation de la décentralisation au Mali (PACDM). Ce projet d’un montant global de 5 500 000 euros soit environ 327 500 000 de F cfa, entend contribuer à consolider le processus de décentralisation en développant les activités et les capacités des collectivités territoriales dans le domaine du développement économique durable. Il entend aussi contribuer à l’amélioration de la gestion et la prise en charge des investissements réalisés. A ce jour, deux pistes ont été réhabilitées, et dix ponts ont été construits. Les bénéficiaires sont les populations locales de la région de Sikasso et du cercle de Yélimané. La fin prévue pour le projet est le 31 décembre 2014.
Ahmed M. Thiam
La transparence est necessaire a plusieurs niveaux mais essayond d’en utliser deux: les decaissements sur internet comme suggerer ici mais aussi il faut que le citoyen lamda, la societe civile et l’opposition puissent suivre sur le terrain les mises en oeuvre et executions de ces projets supportes par la France et autres pays d’ailleurs et envoyer leur feedback aux autorites en charge, c’est ainsi qu’eux aussi peuvent jouer un role dans la transparence de l’execution des projets supportes par la France. A bon entendeur, salut.
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