Conscient de cette réalité, le Programme de Diversification et de Compétitivité Agricoles (PCDA) a organisé les acteurs des filières dans lesquelles le Mali jouit d’un avantage comparatif, à savoir la papaye, la mangue, la pomme de terre et l’échalote / oignon, en interprofessions ou «Vision interpro».
C’est dans le cadre de cette «Vision interpro» qu’il a organisé, la semaine dernière à l’hôtel Massaley, un atelier entre ces interprofessions et les partenaires techniques et financiers. Présidé par le ministre du Développement Rural, Dr Bokary Tréta, cet atelier visait à mettre en relation ces interprofessions prioritaires, appuyées par le PCDA, avec les principaux partenaires financiers susceptibles d’appuyer les interprofessions dans la mise en œuvre de leur plan de développement stratégique et dans l’atteinte de leur autonomie financière et de présenter les services et opportunités que ces interprofessions sont en mesure d’offrir.
La rencontre se voulait aussi un lieu d’échanges entre les acteurs des filières organisées en interprofessions, les partenaires techniques et financiers et les institutions financières sur les opportunités et contraintes des uns et des autres et sur les perspectives.
Saisi donc par les interprofessions pour présenter leurs plans de développement afin de leur permettre d’être plus opérationnelles dans la gouvernance de leurs filières, l’atelier a permis aux participants (au nombre de 72) de faire des rencontres bilatérales de prises de contacts entre interprofessions et partenaires pour échanger des informations.
Tout en saluant l’initiative de cette mise en relation, le ministre du Développement Rural, Dr Bokary Tréta, a invité les acteurs de ces quatre nouvelles filières à s’inspirer de l’exemple de l’interprofession du coton, qui jouit déjà d’une grande expérience.
Pour le ministre Tréta, cette Vision interpro entre dans le cadre des objectifs du PCDA et de la Loi d’Orientation Agricole. Il a rappelé le long processus de mise en place de ces interprofessions, qui s’est échelonné sur plusieurs années, avec l’appui du PCDA.
Yaya Samaké
PCDA grosse boîte à sous mais peut efficace à cause de la lenteur administrative.5 a 10 mois par dossier avant financement.
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