Ce collectif dirigé par Gaoussou Sanogo de Koutiala estime que la loi n’a pas été respectée lors des renouvellements des instances de l’organisation. Pour lui, il y a eu vice de forme. Le Collectif a rencontré à Koulouba, le lundi dernier le chef de l’Etat. Au sortir de la rencontre avec le président de la république Ibrahim Boubacar Keïta, le collectif présidé par Gaoussou Keïta, a tenu à la Bourse du travail un meeting pour informer d’une part l’opinion nationale et internationale sur ce qui se passe au sein de l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Mali et d’autre part rassurer les uns et les autres de l’engagement personnel du chef de l’Etat dans le règlement de la crise sur la base de la loi.
Ils étaient venus nombreux à cette rencontre les producteurs de coton de Fana, de Koutiala, de Sikasso et de Kita. D’entrée de jeu, le président du collectif a expliqué les origines de la crise .Gaoussou Sanogo s’est exprimé en ces termes : « Le bureau actuel de l’Union est dans l’illégalité car ayant fini avec son deuxième mandat depuis 2013 .La loi coopérative en république du Mali dit que le bureau est élu pour 3 ans renouvelable une seule fois .Se faisant une nouvelle disposition de l’OHADA a exigé la transformation des coopératives. Nos dirigeants ont commencé à mettre en place le bureau national avant de descendre à la base. C’est la base qui procède à l’élection du bureau central. Nous avons estimé qu’il y a vice de forme et avons demandé que la loi soit respectée. Nous nous battons pour que ces élections soient organisées conformément aux textes. »
.Parlant e la rencontre avec le président de la république, Gaoussou Sanogo a rappelé que le collectif avait auparavant adressé des correspondances au département de tutelle à savoir le ministère du Développement Rural, à l’Union Nationale des Producteurs de Coton du Mali, et au Premier ministre, Chef de gouvernement .Selon lui, personne ne les a répondu. Il a ensuite martelé que le collectif a librement et sereinement expliqué les contours de la violation des textes qui ont émaillé les élections. « IBK nous a écouté et nous a compris. Notre appel a été entendu. Le président IBK nous a rassuré que nul n’est et ne sera au dessus de la loi. Il nous a promis que ces élections seront faites sur la base de la loi. » a laissé entendre Gaoussou Sanogo. Il a ensuite demandé à ceux qui les ont soutenus dans ce combat de rester calme et d’attendre la promesse du chef de l’Etat. « Nous sommes conscients que le président veut l’avenir de ce pays » a ajouté Sanogo.
Au cours des échanges le président du collectif a dénoncé la complicité du département de tutelle avec le président de l’Union, Bakary Togola dans la gestion de ces élections. Selon lui, Bakary Togola veut tout faire pour se maintenir au pouvoir. Aux dires de Gaoussou, si les autres refusent de produire le coton Bakary Togola ne peut à lui seul satisfaire les besoins nationaux.
Jean GOITA
BAKARY TOGOLA DOIT PARTIR SON MANDAT EST FINI UN POINT UN TRAIT IL FAUT RESPECTER LA LOI.
BAKARY TOGOLA EST UNE CREATION DE NOS MAUVAIS DIRIGEANTS C’EST LUI QUI PERMENT A NOS DIRIGEANTS DE POUVOIR PROFITER DE NOS BRAVES PAYSANS.
C’EST UN MONSTRE IL FAUT LE CHASSER C’EST UN VOLEUR
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