La présente contribution s’inscrit dans le cadre des débats en cours sur l’épineux problème de l’emploi des Jeunes dans les pays Africains ; elle est le témoignage d’un observateur privilégié de l’Agriculture malienne, qui interroge avec humilité les certitudes d’un passé récent pour mieux saisir les opportunités du présent.
Investir plus et mieux dans l’Agriculture pour créer des emplois et assurer la sécurité alimentaire des populations.
Les importations nettes de céréales, de viande, de lait et de produits laitiers nécessaires à la couverture des besoins alimentaires des populationsAfricaines croissent de manière vertigineuse ; ellesseraient présentement de l’ordre de Vingt milliards de dollars des Etats Unis par an. L’objectif d’augmenter significativement la production agricole pour faire face à l’accroissement de la demande intérieure (nationale et régionale) consécutif à la croissance démographique, à l’urbanisation et à l’augmentation des revenus moyens des populations est un défi majeur pour les Gouvernements africains.
L’histoire enseigne que les grandes puissances agricoles du Mondese sont d’abord appuyées sur l’accroissement de la demande intérieure, véritable moteur de croissance et de développement,pour forger les outils nécessaires à l’augmentation de la productivité agricole et actionner les leviers de la modernisation de leur Economie. . Comment comprendre alors ce “paradoxe africain” (il n’est pas spécifique au Mali) qui voudrait que la part de marché et les revenus des producteurs locaux baissent à mesure que la demande solvable augmente dans la région?Comment comprendre que dans un pays comme le Mali, où75 p.100 de la population vivent de l’Agriculture, mais où seulement 16p.100 des terres cultivables sont mis en valeur,l’opportunité de l’accroissement substantiel de la demande nationale n’ait pu êtremise à profit pour stimuler davantage la production locale et créer de nouveauxemplois? Prenons l’exemple de ce pays pour tenter de comprendre pourquoi le potentiel agricole du Continent reste largement sous-exploité malgré la multitude de projets et de programmes de développement financés à grands frais par les contribuables Africains et les partenaires au développement.
En dépit des efforts fournis (leMali figure dans le peloton restreintdes pays africains, qui ont honoré leur engagement de Maputo d’allouer au secteur au moins 10 p.100 des ressources budgétaires nationales),le ratio Allocation budgétaire/ Contribution au PIBreste désespérément bas(environ ¼), suggérant une exploitation de type minier des ressources. En outre la priorisation des allocations et l’effectivité des investissements dans les facteurs de production soulèvent nombre de questions. Les statistiques officielles disponibles permettent d’en juger.
En effet elles indiquent que seulement 54 p.100 des 800.000 exploitations agricoles familiales possèdent une charrue (mais en réalité seulement un tiers des exploitants disposeraient d’un attelage complet de culture attelée comprenant 1charrue avec 2 boeufs de labour, 1 charretteet 1 semoir. La houe manuelle reste en cette fin de l’an 2013 l’outil le plus commun du cultivateur malien!
En outre, si près de 400.000 Ha des 7 millions Ha de terres cultivées bénéficientd’un certain niveau de sécurisation en eau pendant l’hivernage, il importe de préciser que moins de 2 p.100 des terres cultivées à l’heure actuelle (120 mille Ha seulement) bénéficient d’un réseau d’irrigation en maîtrise totale contre une moyenne de 20 p.100 pour l’ensemble des pays en voie de développement (PVD). La dépendance accrue, qui en résulte vis-à-vis des aléas climatiques, et les mises en congé prolongé imposées aux producteurs (dont la durée varie de 6 à 9 mois par an) sont directement responsables du sous emploi chronique et de la paupérisation rampante en zones rurales.
S’agissant des intrants indispensables à l’accroissement de la productivité agricole comme les semences améliorées et les engrais chimiques, il faut souligner queleur utilisationpar les paysans reste marginale en dehors des zones de productionscotonnière et rizicole : en moyenne l’utilisation de semences améliorées ne concerne que 10 à 12 p.100 des emblavures du pays ; au total moins de 12 kg de fertilisants chimiques (toutes catégories confondues) sont utilisés à l’hectare (soit seulement 10 p.100 de la moyenne mondiale).
De nombreux exemples similaires démontrant l’inadéquation des facteurs de production, peuvent être produits dans d’autres sous secteurs (Elevage, Pisciculture, Forêts) notamment dans les domaines de l’approvisionnement en intrants de qualité (sous produits agro-industriels, ressources génétiques…).
C’est pourquoi en dépit d’un contexte général exceptionnel marqué par une situation macro-économique stable, une pluviométrie globalement satisfaisante et une augmentation notable de l’aide publique au développement (APD, la décennie 2002- 2011 s’est caractérisée par un taux moyen de croissance (agricole et économique) fluctuant entre 4,0 et 5,1 p.100, sensiblement inférieur aux taux minima de 6 – 7 p.100 nécessairespour amorcer un renversement de tendances dans un Pays, où près d’un enfant sur 2 de moins de 5 ans souffre de malnutrition chronique.
Le volume des investissements est certes un paramètre incontournable pour apprécier l’effort national, mais il ne suffit pas, à lui seul, à induire un processus de développement véritable en l’absence d’un ciblage approprié des objectifs et de la mise en place de modalités d’interventions transparentes et éprouvées. La nouvelle approche préconisée par le programme d’éradication de la Faim sur le Continent avant 2025 (programme « Faim zéro ») et qui sera approuvée au 22ème Sommetde l’Union Africaineen Janvier 2014 à Addis Abéba, à l’occasion du lancement de « l’Année Africaine de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire » ,intègre trois composantes essentielles (accroissement de la production alimentaire, adéquation des apports aux besoins nutritionnels et protection sociale des couches vulnérables) ; elles couvrent les trois dimensions majeures de la sécurité alimentaire liées à la disponibilité des aliments, leur accès, et leur utilisation rationnelle (la stabilité des paramètres considérés étant la quatrième dimension). Investir efficacement dans la sécurité alimentaire implique la prise en compte de ces trois composantes. Il faut noter cependant que l’essentiel du potentiel de création d’emplois dans le secteur réside dans la diversification agricole et dans l’accroissement de la productivité à travers des investissements appropriés dans les facteurs de production et le développement des chaines de valeur.
La protection sociale des couches vulnérables offre, elle aussi, l’opportunité de promouvoir la diversification agricole et l’accroissement de la production locale par les petits exploitants,(dont un grand nombre souffre de l’insécurité alimentaire) à travers les achats publics au profit des populations démunies ou à l’appui de la restauration collective dans les cantines scolaires. Les programmes P4P (achats pour le progrès) et PAA (acheter en Afrique pour les Africains), mis en œuvre conjointement par les Agences romaines des Nations Unies (FAO, PAM, FIDA) en partenariat avec le secteur privé national et les associations de fermiers dans les pays concernés, constituent à cet égard une source d’inspiration inépuisable pour les gouvernements Africains.
Se souvenir des leçons du passé – quelques repères pour l’action.
La diversité agro-écologique du Pays et la demande croissante du Marché national et sous régionalen céréales et en produits d’origine animale constituent un atout majeur pour la création d’emplois. Il convient cependant de noter que le volume des importations alimentaires pour combler les déficits et la capacité du secteur agricole national à générer des emplois évoluent en sens inverse.La corrélation entre les deux paramètres est largement négative !
Comme indiqué ci-avant, l’accroissement de la production et de la productivité, etle développement des chaines de valeur sont deux axes prioritaires pour réaliser l’énorme potentiel de création d’emplois dans le secteur agricole.
Accroitre la production et la productivité est une nécessité impérieuse pour développer denouvelles activités. A cet égard il convient de préciser qu’il ne s’agit ni d’augmenter le nombre des petits exploitants déjàpauvres et sous employés (en “forçant”à tout prix l’installation des jeunes sur des superficies de plus en plus exiguës), ni d’étendre les superficies cultivées (extensification), mais d’accroitre durablement la production et la productivité agricoles par un appui direct et indirect au paysan entrepreneur (pour favoriser son accès aux facteurs de production, aux prestations professionnelles et aux services financiers).
Outre la réduction du sous emploi parmi les petits exploitants, les mesures d’accroissement de la productivité agricole offrentégalement de nombreuses opportunités de création d’emplois aussi bien en amont qu’en aval du segment productif (agro-business et agro industrie). Il s’agira de promouvoir dans toute la mesure du possible la production locale et l’utilisation à grande échelle par les producteurs directs des intrants tels que les semences améliorées, y compris les plants d’arbres fruitiers certifiés, les poussins de qualité pour l’aviculture, les alevins pour la pisciculture ou les aliments destinés à leur alimentation; une telle complémentarité est bénéfique à la fois pour les producteurs traditionnels et les exploitants engagés dans les nouveaux créneaux de production pour le soutien à leurs activités.
Il en est de même de l’approvisionnement en engrais de qualité, en produits phytosanitaires adaptés et en médicaments vétérinaires adéquats qui requièrent tous une technicité et des connaissances professionnelles que ne peuvent avoir les petits exploitants familiaux et les commerçants – dioulas traditionnels. Des milliers de jeunes diplômés pourraient s’installer dans ces différents créneaux si une formation complémentaire appropriée et un appui financier adéquat leur sont apportés pour démarrer leurs activités.
L’urbanisation rapide et les changements qui en résultent au plan des habitudes alimentaires sont responsables en partie de la réduction de la part des productions locales dans la couverture des besoins alimentaires nationaux. L’explosion des importations de blé, de riz et des produits dérivésprêt-à-cuisiner ou à consommer en est la manifestation la plus visible. Cette substitution dans le régime alimentaire des citadins de produits « exotiques » s’opère généralement au détriment des céréales locales et des produits du terroir souvent mal conditionnés, et peu adaptés aux besoins et contraintes desfamilles. (Ils sont difficiles à préparer car nécessitant de passer par toutes les étapes de la transformation à chaque repas (y compris le pilage/décorticage des graines). Développer les chaines de valeur en aval du segment productif offrenon seulement l’opportunité de reconquérir les marchés urbains domestiques, mais aussi de créer des valeurs ajoutées nouvelles, porteuses d’emploinotamment pour les jeunes.
Dans l’aval du secteur les possibilités d’auto emploi sont relativement limitées, mais les opportunités d’emploi salarié dans les petites et moyennes agro-industries, dans la Recherche technologique et dans la vulgarisation (y compris l’éducation nutritionnelle) sont nombreuses pour adapter les productions traditionnelles aux besoins et contraintes des citadins.
L’auto emploi est certes une option efficace pour nombre d’activités de production, mais il n’est pas une panacée. Les considérations de rentabilité et de compétitivité régionale (économie d’échelle, qualité sanitaire) rendent incontournables les unités industrielles de petite et moyenne tailles dans la production d’intrants (PNT) et la transformation agro-industrielle à l’échelle nationale.
La création d’emplois devrait être l’affaire de tous. L’Etat central et les Collectivités décentralisée y ont un rôle crucial à jouer, notamment dans la mise en place des cadres juridique et règlementaire favorisant la production locale et l’installation des jeunes et l’éducation nutritionnelle pour soutenir la diversification agricole. Il est de la responsabilité de l’Etat de protéger et de soutenir les entreprises naissantes en les mettant à l’abri de la concurrence déloyale d’entreprises centenaires basées hors du continent (qui n’investissent pas dans les pays Africains), et qui opèrent par l’intermédiaire d’importateurs nationaux et étrangers préoccupés uniquement par la rentabilité financière de leurs entreprises.. Des dispositions similaires devraient s’appliquer également aux unités locales de transformation soumises à la concurrence sauvage desexportateurs de produits bruts sans création de valeur ajoutéedans le Pays (cuirs et peaux, oléagineux).
L’exportation des graines de coton du Mali en est un contre-exemple édifiant. Si l’excuse du « retard technologique » est communément admise pour justifier la situation inacceptable de l’Afrique condamnée à fournir des matières premières à l’Occident (et de plus en plus à l’Asie) et à lui racheter ses produits manufacturés, la poursuite de l’exportation massive de ressources alimentaires pouvant être transformées par l’Elevage africain (dont l’un des principaux handicaps est précisément l’insuffisance d’aliments) est un véritable scandale, dont les Etats africains ne devraient pas s’accommoder. Simplement dit, exporter les graines de coton à l’état brut dans un pays comme le Mali équivaut à exporter non seulement les emplois industriels liés à la transformation de la graine en huile, mais aussi à supprimer des milliers d’emplois dans le secteur de l’Elevage :embouche, production laitière etc.
Les combats épiques imposés aux industries locales de transformation de l’huile de coton et des cuirs et peaux (tanneries), et à la jeune industrie de produits vétérinaires (la seule en zone UEMOA) par des concurrents aveuglés par leurs profits immédiatsavec souvent la complicité des services publicsinterpellent le Gouvernement. L’Etat dans un pays où la croissance démographique moyenne est estimée à 3,6 p.100 et où plus de 43 p.100 des populations vivent déjà en dessous du seuil de pauvreténe saurait être indifférent au sort des rares entreprises créatrices de valeurs ajoutées et d’emplois.
Le désengagement précipité et insuffisamment préparé de l’Etat d’importantes fonctions considérées comme transférables au secteur privé (dans le cadre de la Politique d’ajustement structurel préconisée et soutenue par les Partenaires au développement au cours des trois dernières décennies) a conduit à l’arrêt définitif de nombred’unités agro-industrielles « privatisées ».
Priver une unité de transformation de la source de matières premières qui avait motivé son établissement (cas des Huileries) ou fermer les yeux sur la prolifération des lieux d’abattages clandestins en dehors de tout contrôle vétérinaire (cas de l’Abattoir frigorifique) au seul motif que les entreprises concernées appartiennent désormais à des intérêts privés relèvent de la cécité politique. La discontinuité des services et des emplois qui leur sont attachés, a des conséquences graves sur l’activité économique nationale et la santé publique qui vont bien au-delà de la faillite financière des repreneurs individuels.
La fragmentation de l’offre nationale des produits des unités concernés et la baisse de leur qualité (riz marchand exportable et sous produits pour les rizeries, huile de table et aliments du bétail pour les huileries cotonnières et conserves de fruits…) entrainent directement la précarisation et/ou la suppression de milliers d’emplois dans le secteur informel (embouche bovine, production laitière, aviculture) et l’importation massive de produits concurrents souvent mieux conditionnés et réputés plus « sains » que les produits nationaux de fabrication artisanale. L’exemple de l’huile de table importée, des produits laitiers et des cannettes multicolores de jus de fruits (souvent sans aucune valeur nutritive !) qui ont envahi les rayons des boutiques d’alimentation de Bamako est la meilleure preuve de l’inconsistance de la Politique mise en œuvre.
Au nom de quelle rationalité économique l’Etat a-t-il laissé abattre les unités industriellesnationales, les unes après les autres, dans un pays où le chômage des jeunes et le sous emploi généralisé sont la règle ? La réponse adéquate à la mauvaise gestion présumée d’une entreprise publique ne saurait être ni le renoncement aux services de l’entreprise, ni sa liquidation programmée au profit d’entreprises étrangères ! Aucun dogme économique, fut-il libéral, ne saurait le justifier ; c’est simplement une question de bon sens !
Les équipements agricoles montés sur place, et les intrants agricoles et vétérinaires produits localement sont l’objet de véritables campagnes de dénigrement orchestrées par leurs concurrents établis à l’extérieur du Continent. Comment peut-on promouvoir dans ces conditions l’investissement local, porteur d’emplois pour les Jeunes ? Plutôt que de harceler les promoteurs d’unités industrielles implantées dans les Pays sur la base de rumeurs malveillantes véhiculées par des concurrents déloyaux, les Etats africains devraient se doter de capacités appropriées pour un contrôle de qualité crédible des intrants et des équipements autorisés à la vente sur leur marché. La vieille recette de la mutualisation des moyens pour compenser les insuffisances individuelles des Etats est une voie à explorer. Les Organisations régionales d’intégration qui ont mission et vocation à relever ce défi restent souvent et malheureusement en retrait du champ de bataille. Quand elles acceptent de s’engager dans la mêlée (comme c’est le cas de l’UEMOA), leur action reste souvent limitée du fait de procédures inadaptées et souvent inapplicables.
Au nom de quelle justice économique les productions des entreprises créatrices de valeur ajoutée et porteuses d’emploi pour les Jeunes du Continent doivent-elles être traitées sur le même pied d’égalité que les produits importés, dont on sait par ailleurs qu’une grande partie entre en fraude et ne répond à aucune norme technique ? L’Afrique ne saurait niassurer sa sécurité alimentaire ni se développer en exportant à la fois ses matières premières et ses emplois.
La politique d’industrialisation du pays ne peut être subordonnée à la seule volonté de quelques importateurs, intéressés dans le meilleur des cas à un simple reconditionnement des produits importés ; l’échec des tentatives de valorisation des phosphates naturels du Tilemsi (PNT) pour amorcer une véritable stratégie d’amélioration des sols et de leur productivité en est un exemple pathétique. Dans un contexte comme celui du Mali, le secteur privé naissantne peut prendre son envol sans un soutien franc et effectif de l’Etat. La question est moins de savoir si l’Etat doit s’engager ou se désengager d’une entreprise considérée comme stratégique, mais bien de savoir à quel moment il devrait le faire.
Augmenter la productivité agricole, c’est aussi mettre en place un système de conseil rural qui prenne en compte non seulement la vulgarisation agricole au niveau des petits producteurs, mais aussi le conseil en gestion aux jeunes entrepreneurs en amont et en aval de la production. Beaucoup de progrès reste à faire dans ce domaine depuis le démantèlement des services nationaux de vulgarisation dans la plupart des pays africains… L’exemple de l’Ethiopie, qui a mis en place au cours des dernières années le réseau de vulgarisation le plus étoffé et le plus décentralisé du Continent mériterait d’être largement diffusé.
La gestion associative deséquipements collectifs à l’échelle des communautés tels les groupes moto pompes (GMP) dans les petits périmètres irrigués villageois (PPIV), les Plateformes multifonctionnelles, les batteuses de riz et autres moulins dans lesvillages par les Associations Villageoisesou de femmes et les Tons Villageoisqui avait été préconisée et soutenue comme une alternative crédibleà la gestion des services publics et para publics a aujourd’hui montré ses limites.
L’emploi à temps partiel de jeunes villageois formés sur le tas par des Associations et des Coopérativesmal gérées n’a contribué ni au bon usage des équipements concernés (appropriation), ni à assurer la pérennité des prestations requises dans les villages. En outre le transfert aux associations s’est effectué au détriment de la création d’emplois jeunes permanents. Une évaluation minutieuse des Politiques mises en œuvre dans ce domaine s’impose en vue de réajustements appropriés.
Il n’existe aucune ambiguïté dans la réponse à apporter à la question qui nous préoccupe. Le secteur agricole est un véritable gisement d’emplois ; les Etats Africains seraient bien inspirés d’y investir les ressources nécessaires à sa mise en valeur.
Bamako le 28/12/2013
Modibo T TRAORE
Merci de bien vouloir préciser à l’auditoire qui est cette personne ressources (Photo).
C’est la photo de Dr Modibo TRAORE, ancien ministre et fonctionnaire à la FAO.
Voilà enfin qui est bien:quelqu’un s’inquiète du sort des jeunes chomeurs!La veritable question que les autorités doivent s’evertuer à resoudre est le chômage.Tout le reste est blabla.Foutez nous la paix avec vos histoires aussi tordues que vous mêmes et travaillez sur le problème de l’emploi des jeunes,c’est pour ça qu’on vous a élu.
Très bon papier, pour une fois on a matière à réflexion sur maliweb. Une fois de plus cet homme nous montre sa grandeur. Il n y a pas de recette miracle, seul le travail et le prise de conscience de qui sommes nous et où allons nous doivent prévaloir. C’est à nous les maliens de choisir entre le progrès et le statu quo. Les mêmes erreurs ne produiront que les mêmes effets.
Très bon article qui dit les choses comme elles sont. Il s’agit essentiellement de traduire certains termes: appuis directs indirects de l’Etat aux producteurs s’appellent ”SUBVENTIONS”, que tous les Etats (surtout développés) accordent à leurs producteurs. Sans subventions à l’agriculteur africain, il est imposssible de concurrencer des produits subventionnés américains, européens et asiatiques. Malheureusement, trop d’Etats africains dits pauvres s’attendent à ce que ce soit les étrangers qui subventionnent l’agriculure africaine.
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