Suivi de la campagne agricole 2015/2016 : « La disponibilité en céréales par habitant serait 388kg/habitant contre 349kg/habitant la campagne écoulée »

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AGRICULTUREAfin de s’imprégner de l’état d’avancement des travaux champêtres dans les filiales Sud SA et Nord-est de la zone CMDT , le Directeur général adjoint de la CMDT/holding, Abdoulaye Dolo et une importante délégation séjournent depuis le samedi 12 septembre dans la troisième région, précisément. Prennent part à cette mission, le Dr Ousmane Cissé et Abdoulaye Diarra conseillers techniques à la CMDT, des représentants nationaux et locaux de l’union Nationale des Sociétés Coopératives des Producteurs de Cotons dont Raymond Dansoko et Drissa Traoré. Les difficultés rencontrées par ces paysans en début de campagne n’ont pas eues une incidence notoire sur la réalisation du programme coton.

Il s’agissait pour Abdoulaye Dolo et sa délégation, d’évaluer l’état des semis de coton, des céréales et autres cultures, de s’enquérir sur la réception et la mise en place des intrants subventionnés et équipements agricole pour la campagne agricole en cours. La CMDT et ses partenaires du monde rural, sont soucieux d’anticiper les éventuelles susceptibles de menacer la campagne agricole 2015/2016.

L’étape de Bougouni

C’est aux environs de dix heures, que la délégation du DGA de la CMDT, M Abdoulaye Dolo a été reçue, dans les locaux de l’organe local. Cette coordination de la filiale Sud SA, est composée de six secteurs, qui sont Bougouni, Dogo, Garalo, Kolondièba, Koumantou et Yanfolila, 109 zones de production agricole, 877 villages administratifs (850 administratifs encadrés, 1 414 SCPC, 12 av, 3 APC soit un total de 1 429 organisations paysannes. Le nombre d’exploitations est de 41 779, dont 33 993encadrés par la CMDT.

Réception et mise en place des intrants

Selon les responsables de cette coordination, à la date du 12 septembre 2015, la réception des engrais et des insecticides, le secteur n’a pas connu de problème majeur en matière de mise en place tout engrais confondu. Le seul problème reste celui du prix du PNT granulé d’où un stock important de ce produit.  La non atteinte du programme maïs et sorgho et le dépassement en mise en place explique le niveau du stock d’urée.  Selon Fousseiny Coulibaly, Chef de division production agricole de la coordination de Bougouni, durant cette campagne la consommation des complexes a été au-delà des programmes. Cela est consécutive au dépassement des emblavures en coton et maïs. Quant à l’Urée il reste à peu près 1500 tonnes dans les magasins centraux. Pour les insecticides, il soulignera que, n’eut été la commande complémentaire, la quantité qui était destinée à la coordination de Bougouni n’allait pas suffire pour boucler la campagne. S’agissant de la mise en place des pesticides, il dira qu’en matière de pesticides les besoins du secteur sont largement couverts avec un stock reçu après les mises en place. La disponibilité à ce jour correspond à 5,01 traitements en moyenne. À ses dires, la mise en place a été prolongée plus d’une fois pour des raisons de dépassement en coton et maïs. Il a fait savoir que toutes les superficies coton et mais ont reçu les intrants à hauteur de souhait. Pour les responsables de la coordination de Bougouni, la situation phytosanitaire est calme dans l’ensemble, malgré l’apparition mineure des piqueurs suceurs, notamment le Jacobi Ella, le Bémissia et un peu de Earias par endroits et le traitement suit son cours normale.

De la Situation de l’autosuffisance alimentaire 2015/2016

Dans un rapport, récapitulant la situation générale de cette campagne dans la filiale, notamment à Bougouni, on constate, qu’en se référant sur la physionomie actuelle des cultures du système coton, la disponibilité en céréales par habitant serait 388kg/habitant contre 349kg/habitant de la campagne écoulée. Seul le secteur de Bougouni ne sera pas autosuffisant à cause de la population urbaine de cette ville (norme Fao de 250kg/habitant. En dehors, de Bougouni, le secteur de Yanfolila serait aussi, autosuffisant mais avec un excédent très faible par rapport aux autres secteurs de la coordination. Une bonne politique de gestion de cette production céréalière permettra de garantir l’autosuffisance alimentaire. Les réalisations pour toutes les cultures restent supérieures à celles de la campagne écoulée, bien que les programmes ne soient pas atteints. La visite dans les champs de Kassim Koné, à Zantièbougou, à la ZPA de Bougouni, de Zandiougou Koné et de Diakaridia Diakité, a permis à la délégation, de la CMDT et de l’UN SCPC, de faire l’état des lieux de ces différents travaux dans le secteur de Bougouni. Ces différents exploitants ont manifesté des sentiments de joie à la délégation. Après ces visites, la délégation s’est dirigée vers Sikasso, où elle est attendue pour les mêmes prérogatives.

DES PAYSANS S’EXPRIMENT

Kassim Koné, exploitant agricole à Zantièbougou

« Je remercie, le tout puissant Allah, qui nous a donné la pluie, pour faire aujourd’hui, ce que sont nos champs. Mes remerciements vont également à l’endroit de la CMDT et toutes autorités qui s’occupent du milieu rural. Ces visites dans nos champs, nous permettent d’améliorer et de renforcer nos capacités en matière d’utilisation des engrais et pesticides. Elles nous édifient également sur les techniques de travaux champêtres. J’exploite ici, 34 hectares, dont 18 hectares de coton et 5 hectares de maïs. Si cette pluie continue, je dépasserai ma prévision saisonnière, pour la campagne 2015/2016. Vous avez pu constater, qu’il y a eu beaucoup de changements par rapport à la dernière fois quand la délégation ministérielle nous rendait visite. Il n’avait pas de pluie en ce moment ce qui mettait un peu nos semis en retard ».

Bapiè Doumbia, représentant de l’UN SCPC de Bougouni

«  La réception et mise en place des engrais et insecticides, s’est passée comme prévue. la quantité a vraiment été suffisante. et aujourd’hui, tous les paysans du secteur de Bougouni sont contents,

Dramane Coulibaly, envoyé spécial

 

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