L’Association semencière du Mali (Assema) a tenu samedi dernier la 16e assemblée ordinaire de son conseil d’administration. Les acteurs du secteur semencier estiment qu’avec le transfert progressif de certaines activités du Service semencier national aux groupements coopératifs et aux privés, la nécessité d’avoir une organisation professionnelle représentant l’industrie semencière malienne s’impose.
La cérémonie d’ouverture des travaux du 16e conseil d’administration de l’Assema s’est déroulé en présence du directeur national de l’agriculture, du directeur général de l’IER, du coordonnateur du projet ISSD-Sahel, du directeur d’Agra-Mali, du directeur de Sassakawa Africa Association.
Selon Moussa Sidibé, secrétaire général de l’Assema, la nécessité d’avoir une organisation professionnelle représentant l’industrie semencière malienne s’imposait en vue de créer un cadre d’échange systématique d’informations et d’expériences dans les domaines de la technologie, la sélection, la multiplication, la production et du commerce des semences, en vue de contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire en procurant aux producteurs agricoles des semences de qualité supérieure, c’est-à-dire à haut rendement et adaptées aux différents systèmes agroécologiques du Mali.
C’est avec le souci de contribuer à la professionnalisation du secteur semencier à tous les niveaux que des opérateurs privés, des représentants d’entreprises semencières, des représentants d’organisations paysannes professionnelles et des personnes physiques et morales ont jugé utile de créer le 24 décembre 2002, une association professionnelle apolitique, non confessionnelle, à but non lucratif, dénommée Association semencière du Mali (Assema).
L’Assema se veut rassembleur pour tous les professionnels du monde de la semence, recherche, production, commercialisation. Elle ambitionne d’amener le Mali dans l’évolution internationale de l’amélioration des plantes en développant une industrie semencière locale performante et en favorisant les échanges. “C’est pourquoi, nous entendons explorer toutes les opportunités de coopération et les synergies entre l’Assema et ses partenaires nationaux et internationaux”, expliquera le secrétaire général.
Il a remercié tous les membres et sympathisants de l’Association pour les énormes sacrifices consentis jusqu’ici. Et d’inviter tous les acteurs semenciers à rejoindre l’Assema pour s’approprier ses objectifs afin de réaliser sa noble mission qui consiste à sensibiliser, informer, former et organiser ses membres en vue de mieux défendre leurs intérêts en développant chez les producteurs une vraie culture de l’utilisation des semences certifiées de variété améliorée et sélectionnées dans le but d’accroître de façon sensible la production et la productivité agricoles au Mali, gage d’une sécurité alimentaire durable.
La production des semences est une activité multi acteurs qui fait intervenir la DNA pour le contrôle et la certification, I’IER pour les semences de base et pré base et les privés pour la multiplication et la commercialisation puis l’Etat pour le financement et l’orientation politique.
M. Sidibé s’est dit convaincu que le succès du secteur semencier malien dépendra d’une bonne collaboration entre les acteurs ci-dessus cités.
“Il n’y a aucune association ou organisation sans difficultés. Une des principales contraintes de l’Assema est la problématique du financement pour le fonds de roulement, les équipements, la production et le stockage. La deuxième difficulté est le manque de cadre de concertation entre l’Assema et l’Etat pour la planification de la production des semences au Mali”, a-t-il terminé.
Ibrahima Ndiaye
le juif est un porx
y fau fer vite . ji pli rin a biffi dan la fronce