La 14e session ordinaire du Comité de coordination et de suivi des politiques et programmes de sécurité alimentaire s’est tenue mercredi dernier à l’Escale Gourmande. Cette session a été l’occasion d’évaluer provisoirement la situation alimentaire faite par le Système d’alerte précoce (Sap) à travers le cadre harmonisé.
Les travaux de la 14e session ordinaire du Comité de coordination et de suivi des politiques et programmes de sécurité alimentaire outre le ministre/commissaire à la sécurité alimentaire, Kassoum Dénon, a réuni les représentants de différents départements sectoriels, les partenaires techniques et financiers. En plus de l’évaluation provisoire de la situation alimentaire faite par le système d’alerte précoce à travers le cadre harmonisé, ces travaux permettront aussi de faire le bilan du plan d’opération 2018, sa programmation en 2019. Les participants profiteront de cette occasion pour faire le partage avant la tenue du Conseil national de sécurité alimentaire du bilan du plan national de sécurité alimentaire 2018 et son planning provisoire d’atténuation. Première à intervenir, la représentante du Pam au Mali, co-leader du sous-groupe sécurité alimentaire a, au nom de l’ensemble des partenaires techniques et financiers, salué la tenue de cette session qui est un cadre de dialogue entre les différents acteurs. Elle a réaffirmé leur engagement à accompagner le Mali dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. Elle a saisi cette occasion pour saluer la nomination de Kassoum Denon au poste de commissaire à la sécurité alimentaire. “C’est un grand expert sur ces questions…”, a soutenu la représentante des partenaires. Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre/commissaire a rappelé que la campagne agricole 2018-2019 a été marquée par une situation jugée globalement bonne dans l’ensemble du pays, excepté par endroits. Selon lui, les résultats de l’évaluation provisoire du cadre harmonisé en novembre 2018, estime le nombre de personne en phase de crise et plus à 185 003. Celui en phase 2 est estimé à 2 315 796 personnes.
En situation projetée de juin à août 2019, ces chiffres évolueront respectivement à 415 838 personnes en phase de crise urgence. Et les personnes en phase 2 seront de 3 030 035 dans le pays. “Les opérations d’intervention du DNSA seront orientées principalement envers ces personnes pour des actions d’atténuation d’urgence, de relèvement précoce et de renforcement de la résilience”, a déclaré M. Denon. Le ministre-commissaire a invité les partenaires techniques et financiers et les ONG à conjuguer leurs efforts pour apporter des réponses adéquates aux populations. Il a remercié l’ensemble des partenaires pour leur apport dans la lutte contre l’insécurité alimentaire dans notre pays. Kassoum Théra