Bénéficiant de l’appui financier du Royaume de Danemark, ce programme se revèle comme l’un des plus important dans le cadre du redémarrage de notre économie. Tant que l’un des programmes majeurs de ce pays, le PACEPEP vise à renforcer la croissance économique inclusive par la génération de revenus et la promotion de l’emploii sous l’impulsion du secteur privé. C’est pourquoi, le PACEPEP et le cadre intégré visent les mêmes objectifs.
S’agissant de la présente réunion, elle a permis d’examiner les activités réalisées durant le chemin parcouru, par l’unité de mise en œuvre du Cadre intégré. De celles, il y a l’amélioration de la qualité des mangues destinées à l’exportation à travers la couverture phytosanitaire de 5.000 ha dans les vergers de manguiers, la sensibilisation des acteurs sur les bonnes pratiques agricoles, l’acquisition des équipements phytosanitaires des vergers, l’appui à l’unité de transformation des fruits de Yanfolila à travers la production de confiture, les ventes promotionnelles, la recherche de partenaires, la mise en place de système de gestion de la qualité et l’accompagnement à la certification Iso 22.000 déjà acquise, la mise en œuvre du projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière gomme arabique et une mission de recherche de financement.
Toujours au titre des réalisations, le programme a enregistré l’approbation des changements apportés aux plans de travail. Ces changements se sont opérés au niveau du projet d’appui aux filières agroalimentaires d’exportation (FIAGRO) ; au projet d’appui au Cadre intégré du commerce (catégorie 1, phase 2) ; au projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière gomme arabique (catégorie 2) et du projet d’unité de transformation des fruits de Yanfolila.
D’autres nouvelles activités non moins importantes ont permis d’enrichir cette gamme de réalisations. Il s’agit du renforcement des capacités des acteurs de la filière bétail-viande à travers la mise en place des forages, l’acquisition des équipements et la construction des abreuvoirs, la location et la construction des magasins de stockage, d’aliment-bétail, la construction et l’aménagement des parcs de transit pour le bétail et la mise en place d’un système de management de la qualité dans les abattoirs.
En s’inscrivant dans une logique d’optimisme le coordinateur Mohamed Sidibé dira que cette évaluation à mi-parcours, permet de prendre en compte les nouvelles actions jugées prioritaires en fonction du contexte actuel notamment la filière bétail-viande. Conformément à ses missions de renforcement des capacités, le projet a contribué à l’exportation plusieurs milliers de tonnes de mangues en 2015, et compte mettre en place des centaines de coopératives pour l’organisation de la filière gomme arabique.
Diakalia M Dembélé