Rencontre des cotonculteurs maliens à Marka Kungo : Vers un boycott de la culture du coton au Mali à cause de Bakary Togola !

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Bakary Togola : Un paysan modèle qui a fait ses preuves, victime d’une cabale
Bakary Togola dans son champ de coton

Tant que Bakary Togola continuera de s’accrocher à la présidence de l’union des cotonculteurs du Mali, les paysans renonceront à la culture du coton au Mali. C’est ce qui ressort de la grande assemblée générale des cotonculteurs maliens à Marka Kungo, le Dimanche 26 Avril 2015 dans l’enceinte de l’école de ladite localité.

Cette cour a refusé du monde tant la motivation était grande. De Kita, en passant par Koulikoro, Fana, Sikasso, Niono, Yorosso tous les paysans se sont regroupés pour se constituer en bloc afin que Bakary Togola s’en aille.

Venu en 2007, Bakary Togola refuse de se conformer au principe des deux renouvellements. Se maintenant contre toutes les règles de l’art, une pétition signée par plus de 12 000 personnes pour demander le départ du sieur Togola ou reprendre les élections. C’est dans cette logique qu’une lettre a été adressée au premier Ministre, à Bocary Téréta et au Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita.

Les cotonculteurs saluent la disponibilité du Président de la République qui les a reçus et écoutés avec intérêt.

Les manœuvres de Bakary Togola et Seydou Nantoumé de Toguna Industrie

La fourniture des engrais de très mauvaise qualité telle sont les coups bas orchestrés par Bakary Togola. En effet, Ce dernier selon les cotonculteurs n’est pas là pour soulager la souffrance des professionnels de coton mais plutôt s’enrichir sur leur dos. Pour Moussa Magassa,  président de l’Union Communale  de Ténédougou dans la région  de Fana, «  l’engrais qu’on nous a toujours n’est pas de qualité. On nous vend des engrais de très mauvaise qualité et on n’y gagne rien après la récolte. Au contraire, nous sommes endettés et nous sommes obligés après de vendre nos bœufs pour payer des dettes ou on nous envoie à la gendarmerie.  Nous n’avons personne à qui se plaindre si ce n’est que Togola, le président de l’union, le Président des syndicats, et en même temps le Président de l’APCAM. Or, il se trouve que c’est lui qui manigance les histoires d’engrais avec Seydou Nantoumé de Toguna Industrie.  C’est lui qui donne le marché d’une manière arbitraire. L’acquisition du marché d’engrais est floue. Des fournisseurs ont été trouvés pour dire qu’ils donnent à 240 000 FCFA, et un autre à 251 000FCfa. Mais le marché a été donné au plus cher, pourquoi ? Bakary Togola seul peut répondre à cette question. Par contre, il y a un engrain qui se nomme Sénégal nogo qui vient du Sénégal, il est de très bonne qualité.

La grande marche sur Bamako si jamais Bakary ne respecte pas les textes

Les paysans sont formels, si Bakary Togola ne respecte pas les textes, le monde entier les entendra. Nous marcherons et montrerons au monde entier ce qui se passe au Mali, c’est ce qui est décidé par les  paysans de toutes les zones où le coton est cultivé. Pis, nous n’allons pas cultiver de coton cette année. Mais les paysans croient en la bonne foi du Président de la République qui a promis de tirer cette affaire au clair.

Rappelons que ladite cérémonie a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont le député Bafouné Sangaré, élu de Kolondieba, venus tous témoigner leur soutien aux paysans.

Abdourahmane DOUCOURE, Envoyé spécial

 

 

OLUTIONS AGRICOLES INNOVANTES POUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AGRICULTURE  MALIENNE.

MPC MET LA QUALITE AU DESSUS DE TOUT

Les membres de Mali Protection des Cultures (MPC) ont organisé un Cocktail de présentation des solutions agricoles innovantes pour le développement de l’agriculture Malienne. La cérémonie était Présidée par son président M. Messotigui  Diomandé, en présence du président de Croplife Mali et du représentant de la CMDT.

Implantée au Mali depuis 1998, MPC est une société de référence au Mali dans la fourniture de solutions agricoles et d’hygiène publique. Elle met son savoir faire au service de l’agriculture et des populations. Sa mission est d’aider les producteurs à accroitre le potentiel de leurs champs et contribuer de façon unique au bien être des populations.

L’objectif de ce cocktail était  de réaffirmer le lien entre le MPC et leurs partenaires. Selon le Directeur Général il serait opportun à un moment de faire le bilan d’étape, voir ce qui a bien marché, ce qu’il faut améliorer et se projeter  dans l’avenir.

L’agriculture est un segment très important tant sur le plan social qu’économique et doit bénéficier un accompagnement de qualité.  Pour cela MPC s’inscrit dans ce combat en proposant des produits de qualité et des solutions innovantes.

MPC  travaille à offrir des produits de qualité  répondant  aux besoins de ses partenaires. Il met à disposition un large de gamme.

Le MPC a un réseau de distribution dans neuf (09) localités à travers le Mali. Il dédie ses services à travers des formations et des programmes spécifiques et accompagne ses partenaires dans l’adoption de bonnes pratiques agricoles.

Le président du Croplife Mali dira que sa structure est une association nationale des importateurs distributeurs professionnels des produits agro pharmaceutiques ou phytosanitaires. Elle est affiliée à Croplife international et compte 20 sociétés et entreprises membres dont Mali Protection des Cultures (MPC). La vocation de toutes ces sociétés est la mise aux marchés des produits agro pharmaceutique de meilleure  qualité en conformité avec la réglementation en la matière.

Selon lui, il est interdit de mettre sur le marché, d’acheter, utiliser des produits non autorisés par le comité Sahélien des pesticides, organe du CILSS chargé de l’homologation des pesticides  dans l’espace CILSS et CEDEAO maintenant.

Le représentant de la CMDT dira qu’il se réjouit de la tenue de cette journée ; car elle permet non seulement d’échanger avec les partenaires mais de trouver une solution aux problèmes de l’agriculture.  Il  soulignera que la CMDT à un défi à relever. Pour cela, il s’est réjoui  du rôle très important du MPC pour son savoir faire par rapport à la gestion des produits de qualité.

Boubacar Diam Wagué

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