Le ministre du Développement rural, Bocary Tréta, a signé le mardi 25 mars 2014, à son département, un accord avec le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour ce qui concerne le Projet d’appui à la préparation du recensement général de l’agriculture couplé avec celui de l’élevage. Le financement, assuré par la FAO, s’élève à 172 millions de F CFA.
Dans le cadre du Projet d’appui à la préparation du recensement général de l’agriculture couplé avec celui de l’élevage dénommé, TCP/MLI/3501-Programme de coopération technique (PCT), un accord de partenariat a été signé le mardi dernier entre le ministère de Développement rural et la FAO.
Ce projet de recensement fait suite à celui qui date de l’année 2004 pour l’agriculture, celui de l’élevage remontant à 1992. Des données jugées caduques par les deux parties. C’est suite à cela que le ministre Bocary Tréta a souhaité l’appui de la FAO pour disposer notre pays des résultats fiables pour le développement des deux secteurs.
Le projet, qui se chiffre à peu près 172 millions de F CFA, a été entièrement financé par la FAO.
Le ministre a remercié la FAO pour sa grande marque de solidarité à l’endroit de notre pays depuis plusieurs années, à travers le financement de plusieurs projets et programmes de coopération technique ainsi que l’organisation de conférences de portée majeure.
Le projet va permettre à notre pays de l’après crise de pouvoir planifier efficacement et de nouveau son développement et l’asseoir sur des bases solides. “C’est dans ce cadre que le programme vise à aider le gouvernement à préparer dans le meilleures conditions ce recensement général de l’agriculture et de l’élevage avec géo-référencement des exploitations agricoles”, dira-t-il.
La représentante de la FAO, Fatouma Seid, s’est réjouie de la signature du projet, qui, selon elle, est la réalisation d’une promesse faite au ministre. Elle a salué la volonté manifeste de M. Tréta à bâtir une nouvelle vision du développement rural sur des statistiques agricoles fiables et actualisées.
Le projet s’étendra sur une duré de 22 mois.
Ousmane Daou