Présidée par le ministre du Développement Rural, cette session a examiné, outre l’état d’avancement de la mise en œuvre du Projet; le cadre logique du projet et le cadre institutionnel de sa mise en œuvre, procédé à une appropriation des principaux outils de management du Projet mais aussi adopté le Programme de Travail et le Budget Annuel et, enfin, proposé des solutions idoines aux difficultés inhérentes au démarrage du Projet.
D’un coût total estimé à 49,89 millions de dollars US, soit 24 milliards 445 millions de FCFA pour le Mali, le PRIA-Mali est une composante du Programme de Développement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire du Sahel, financé à hauteur de 351 millions de dollars US par la Banque Islamique de Développement (BID), dans 7 pays membres du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS), le Burkina Faso, la Gambie, la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Sénégal.
Au Mali, le projet a pour objectif de promouvoir une agriculture durable, moderne et compétitive, en vue de garantir la souveraineté alimentaire et nutritionnelle et de faire du secteur agricole le moteur de l’économie nationale, pour assurer le bien être des populations. Pour sa mise en œuvre, le Gouvernement va contribuer pour un montant de 3,63 millions de dollars US soit 1 815 000 000 de F CFA. Le projet a été approuvé par le Gouvernement malien le 30 mai 2013 et signé le 06 août 2013 pour une période de cinq ans (2014 – 2018).
Ses zones d’intervention couvrent les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et Mopti. Toutefois, il interviendra dans les régions de Sikasso et de Ségou pour la multiplication de semences améliorées. Les parties nord des régions de Kayes et de Koulikoro, fortement affectées par les crises liées aux déficits pluviométriques et aux effets néfastes du changement climatique seront également intéressées.
Pour Dr Bokary Tréta, l’objectif sectoriel du PRIA-MALI s’inscrit dans les objectifs prioritaires du Gouvernement de la République du Mali et vise à renforcer la résilience des agriculteurs, pasteurs et pêcheurs, face aux effets néfastes des changements climatiques, afin de contribuer à la réduction significative de la pauvreté, en réalisant la sécurité alimentaire et nutritionnelle de façon durable dans les zones arides et semi arides du Mali.
Le budget 2015 qui s’élève à 12 milliards de FCFA, sera destiné à l’achat de céréales, pour le renforcement de la sécurité alimentaire et la résilience du cheptel.
Yaya Samaké
