Projet d’Accroissement pour la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) : Un bilan jugé satisfaisant !

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Pratiquement aux termes de ses activités, le responsables du Projet d’Accroissement pour la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) étaient  devant les hommes de médias dans l’après midi du vendredi 19 janvier dans la salle du DFM de l’Agriculture afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur son bilan. C’était à la faveur d’une conférence co-animée par le coordinateur de PAPAM, Daouda Camara, du chargé de porte feuille de FIDA au Mali, Phillipe Remy ainsi que du point Focal Projet/programme Fida au ministère de l’Agriculture, Mamadou Nadio.

Crée en 2010 grâce à la signature d’un accord entre le gouvernement du Mali avec le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et la Banque Mondiale, le Projet d’Accroissement pour la Productivité Agricole au Mali (PAPAM) vise à accroître la productivité des petits producteurs et des producteurs en agrobusiness dans les systèmes et zones de production cibles du projet. Le PAPAM intervient dans les cinq régions administratives du Mali, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Mopti.

« Un peuple bien informé est un peuple qui gagne », tel a été le propos introductif du coordinateur du PAPAM afin de situer le contexte de l’évènement. Selon lui, au-delà de sa volonté d’informer l’opinion nationale et internationale, l’une des motivations de cet événement était également de mettre en exergue la dimension capitalisation des acquis du projet. Car dit-il, la dimension capitalisation des acquis n’est pas bien pris en compte au Mali. « Tout ce que le FIDA et la Banque Mondiale ont fait au Mali doivent être capitalisé » a-t-il déclaré. Avant de préciser que cela permettra de mieux planifier les projets dans l’avenir.

A sa suite, Philippe Remy , en faisant une présentation succincte du FIDA dira qu’il  s’agit d’une agence des Nations Unis crée en 1978 pour lutter contre la pauvreté. Depuis 35 ans, dit-il, le fonds est présent au Mali et ne lui pas abandonné même pendant les périodes de crise.

Selon lui, le FIDA est une agence de financement spécialisé dans le secteur agricole faisant ainsi des prêts et des dons aux pays selon leur catégorisation.

Dans le cadre du PAPAM il dira que FIDA a alloué initialement au gouvernement du Mali un budget de 32 millions de dollars américains. Partant, la ligne d’intervention du FIDA focalisée sur la petite irrigation a enregistré des acquis intéressants au niveau des bas-fonds ainsi que dans les périmètres maraichers, a-t-il fait savoir.

Selon lui, au terme du projet PAPAM il était important pour toutes les parties prenantes de savoir le niveau de réalisation et les effets immédiats. « Une mission de supervision s’est rendue sur le terrain et a démontré que les bénéficiaires sont satisfaits et s’approprient des réalisations faites par le projet » a-t-il déclaré.

Dans sa présentation des résultats du PAPAM, Yacouba Thieman Diarra dira que ce projet, grâce au financement du FIDA a pu aménager en petite irrigation au niveau des bas-fonds 2805 ha soit un taux de réalisation de 112% ainsi qu’un taux de mise en valeur de 56%.

En ce qui concerne, les périmètres maraîchers qui bénéficie à 6375 personnes dont 6248 femmes, il dira que 107,49ha ont été mis en valeur  sur les 144ha aménagés, soit un taux d’exploitation de 75%.

S’agissant du volet Adaptation de la petite Agriculture au changement climatique (ASAP) qui a nécessité de la part du FIDA un apport complémentaire de 10millions de dollars, il dira que 543 bio-digesteurs sur 600 ont été réalisés dans les 30 communes concernées.

Pour sa part Mamadou Nadio a rappelé que la dimension d’intervention de FIDA ne se limite pas uniquement au Mali qu’au seul secteur agricole. A ses dires le FIDA dont la zone de prédilection était le Nord a dû se  retirer du centre suite à l’insécurité qui sévit en cette partie du Mali. Cependant, il a affirmé que le FIDA y retournera si la sécurité est restaurée.

Par Moïse Keïta

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