Programme de Production Agricole en Afrique de l’Ouest au Mali : 3 milliards de francs Cfa sont nécessaires pour la 2ème phase de 5 ans

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Après avoir fait le bilan de la première phase de ses activités et l’ayant trouvé satisfaisant, le Comité National de la Recherche Agricole (Cura) a procédé, le vendredi 11 juillet 2014 au Centre International de Conférence de Bamako (Cicb), au lancement de la 2ème phase du programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (Ppaao-Waapp 2a) au Mali. C’était sous forme d’atelier dont la cérémonie d’ouverture fut placée sous la présidence du Premier ministre Moussa Mara, chef du Gouvernement. On notait la présence à cette cérémonie de plusieurs membres du Gouvernement, du représentant de la Banque mondiale, M. Paul Noumba, du représentant du Coraf, M. Harald Roy Macouby, et de plusieurs responsables venus au nom de différents départements ministériels.
Les objectifs du programme de développement du Waapp sont de contribuer à l’augmentation de la productivité agricole des filières prioritaires nationales et régionales susceptibles d’accroitre le taux de croissance agricole des pays participants pour le porter à 6 %. Il s’agit des filières racines et tubercules, bétail, riz, céréales sèches, fruits et légumes, etc…
En ce qui concerne le Mali, les filières retenues sont : les systèmes de culture à base de riz (riz irrigué des bas-fonds, submersion et pluviale), les filières bétail viande (culture fourragère, lait et viande), les filières horticoles (bananes, tomates et pomme de terre).
Le Nouveau Partenariat pour le Développement Agricole (Nepad) a developpé un programme Compréhensif pour le Développement de l’Afrique (Pcda) dont le pilier IV se rapporte à la recherche agricole au developpement et à la dissimilation de la technologie.
Le secteur agricole en Afrique sub-saherienne a enregistré ces dernières années une forte baisse du taux de productivité agricole. Cette situation s’explique  par une certaine faiblesse de la productivité agricole, la faiblesse des dépenses publiques et des financements privés alloués à la recherche au développement et à la diffusion des technologies améliorées, la faiblesse du lien entre les systèmes de recherche, la vulgarisation, les producteurs et les agro-industries, l’inexistence de mécanismes appropriés de diffusion et de tranfert des tecnologies générées et, enfin, l’absence d’intégration et d’harmonisation des politiques agricoles nationales.
C’est pourquoi pour améliorer durablement leurs productivités agricoles, les pays africains ont compris la nécessite de promouvoir des politiques d’intégration régionale. Et c’est dans ce cadre que la Cedeao et l’Uemoa ont appuyé le Coraf et les 3 premiers pays bénéficiaires de ce programme (Mali, Sénégal et Ghana) qui se sont engagés dans ce processus pour préparer le Ppaao, plus connu sous le sigle anglais Waapp (West Africa Agricultural Productivity Program). Actuellement avec la 2ème phase du programme, 13 pays se sont engagés pour sa mise en oeuvre.
NÉGOCIER LES GRANDES TRANSITIONS
Le chef du Gouvernement Moussa Mara a indiqué dans son discours d’ouverture que ce programme vient a point nommé, car le “Plan Mali émergent”, declaré par son Excellence Ibrahim Boubacar Keita chef de l’État, prévoit les voix et moyens pour permettre au Mali de négocier les grandes transitions, la transition productive vers une agriculture intensive soutenue par des technologies, une forte orofessionnalisation des agriculteurs, une bonne maîtrise des outils de production. Ensuite, il a ajouté qu’il reste convaincu que la diffusion à grande échelle de cette technologie permettra à notre agriculture d’atteindre 6% de croissance.
Ainsi, par rapport aux résultats enregistrés, M. le Premier ministre a indiqué qu’ils ont été obtenus grâce à l’engagement des chercheurs, des vulgarisateurs et des producteurs. Toujours selon Moussa Mara, pour amplifier les acquis de cette phase et accélerer la transformation de notre agriculture, le Gouvernement du Mali a conclu avec la Banque mondiale un nouvel accord de financement de 60 milliards de dollars pour une seconde phase de 5 ans. Ledit projet se subdivise en 4 composantes.
Quant au représentant de la Banque mondiale, il a dit dans son allocution que pour le Mali le projet est un instrument clé dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme National d’Investissement Agricole.
Au nom de la Banque mondiale et d’autres partenaires au développement, M. Paul Noumba UM a indiqué que pour situer l’importance de ce programme il faut se rappeler de l’engagement souscrit par les Chefs d’États africaiins à Maputo consistant à allouer au moins 10 % de leur budget national à l’agriculture, de manière à atteindre une croissance agricole soutenue de 6% par an d’ici 2015.
Il faut rappeler que le Waapp est un prêt programmatique adaptif régional en deux (2) phases de cinq (5) ans chacune. Et son total pour la deuxième phase du programme est estimé à 60 millions de dollars US, soit environ 30 milliards de Fcfa. Sur ce montant, 1/15 budget total du financement sera retrocedé au Coraf pour aider cette organisation sous-régionale à mener et à coodonner les initiatives régionales.
Alpha C. SOW

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1 commentaire

  1. la négociation de avec les groupes ARMMES un fait de répétition dans l'histoire .Il faut négocier définitivement .Ne pas négocier pour négocier. Négocier pour la valeur et l'honneur du MALI

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