Le coton désigné sous le vocable de "l”or blanc" fait vivre au Mali environ trois millions de personnes pour une production moyenne de 500 000 tonnes au cours des cinq dernières années. Pour cette campagne 2007, la recette prévisionnelle du Mali est estimée à 70 milliards de F CFA. L”information a été livrée par Tiémoko Sangaré, ministre de l”Agriculture lors de la cérémonie d”ouverture de l”atelier sur l”amélioration de la chaîne des valeurs au sein de la filière coton en Afrique par le biais du commerce et de l”investissement en privilégiant la coopération régionale et la coopération sud-sud, le mardi 11 décembre, à l”hôtel Salam.
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Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) en collaboration avec le ministère de l”Agriculture, ont organisé, les 11 et 12 décembre à l”hôtel Salam, l’atelier régional sur le développement de la filière coton en Afrique. A travers ce séminaire, les organisateurs entendent renforcer les capacités en matière commerciale en Afrique subsaharienne.
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Venus, entre autres, du Burkina Faso, du Bénin, de la Côte d”Ivoire, du Togo et du Mali, les participants, composés des organisations paysannes, des responsables des sociétés cotonnières, des banques, des décideurs politiques ont échangé leurs expériences sur la stratégie à adopter pour unir leur efforts autour du développement de la chaîne des valeurs du coton.
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Tiémoko Sangaré, ministre de l”Agriculture, a présidé la cérémonie d”ouverture. Il a déclaré que le coton, désigné sous le vocable "or blanc" fait vivre au Mali environ trois millions de personnes pour une production moyenne de 500 000 tonnes au cours des cinq dernières années. Selon l”orateur, ces performances plaçaient le Mali au rang de premier producteur en Afrique sub-saharienne après l”Egypte pour l”Afrique du Nord. "La part du coton dans les exportations du Mali représentait en moyenne près de 50% au cours de la dernière décennie" a-t-il laissé entendre.
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S”agissant la situation présente, le ministre Sangaré d”affirmer qu’en dépit des efforts consentis par l”Etat, la filière coton au Mali souffre de l”effondrement des cours mondiaux de la fibre consécutif aux subventions massives des pays développés à leurs producteurs.
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"Face à cette concurrence inégale, la réponse des pays d”Afrique ne peut être que commune et dans les négociations internationales sur le commerce, puis également de chercher ensemble et systématiquement les synergies et les solutions pour la transformation locale de cette matière précieuse que représente la fibre de coton, la fibre étant actuellement exportée à 95% à l”état brut" a-t-il déclaré.En ce qui concerne les prévisions de la campagne cotonnière 2007, le ministre Tiémoko Sangaré de révéler qu”elle est estimée à 70 milliards de F CFA.
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M. Luc Guonloufoun, Représentant-résident adjoint du PNUD-Mali, a déclaré que son organisme, à travers le bureau régional pour l”Afrique et son programme régional sur le développement des capacités en matière de commerce en Afrique subsaharienne, est heureux d”accompagner ce séminaire. "Je vous encourage à approfondir vos analyses pour dégager les meilleures options permettant des synergies en vue de l”amélioration de la chaîne des valeurs du coton africain" a-t-il martelé.
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Quant à Habib Ouane, chef de division des PMA-CNUCED, il a affirmé que son organisme entend aider les parties prenantes à favoriser le dialogue, à identifier des stratégies claires et des mesures concrètes en vue de promouvoir le financement, l”investissement et les partenariats destinés à créer les chaînes de valeurs de la filière coton.
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Abdoul Karim DOUMBIA
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