Production de coton au Mali : Les cotonculteurs maliens ambitionnent de passer d’une à cinq tonnes par hectare

4

Les cotonculteurs du Mali souhaitent améliorer leur production en passant d’une à cinq tonnes par hectare. C’est ce qu’ils ont confié au Premier ministre, Général de division Abdoulaye Maïga, dimanche dernier (16 février 2025) à Dioïla (chef-lieu de région situé à 160 km à l’est de Bamako). Et pour cela, il leur faut le soutien de l’Etat sur différents plans.

Passer d’une à 5 tonnes de coton par hectare ! Tel est désormais le rêve des cotonculteurs maliens. Une ambition partagée avec le Premier ministre Abdoulaye Maïga lors d’une rencontre avec eux dimanche dernier à Dioïla. Et pour ce faire, ils ont demandé «un soutien et un accompagnement» de l’État, notamment «des moyens techniques pour accroître la production». Ils ont également souhaité que la transformation locale du coton soit enfin une réalité dans le pays afin de créer de la valeur ajoutée pouvant être une source supplémentaire de financement de la filière.

Selon le président des producteurs de coton, malgré les difficultés rencontrées lors de la campagne, singulièrement les attaques de déprédateurs et les inondations des parcelles dans certaines zones de production, «les producteurs de coton ont su faire preuve de résilience et d’innovation en développant des solutions biologiques pour lutter contre les insectes ravageurs du coton».

A ces braves paysans, a indiqué la cellule de communication de la Primature, le Général de division Abdoulaye Maïga a exprimé la gratitude du gouvernement pour «les efforts considérables fournis pour la réussite de la campagne agricole 2024-2025». Le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité d’un «engagement coordonné» de tous les acteurs concernés dans la mise en œuvre des actions de promotion agricole, suivant les principes de synergie et de mutualité. Il a ainsi invité les services techniques de promotion agricole, les organisations interprofessionnelles agricoles et les partenaires au développement à une «grande inclusivité dans les échanges pour le développement et la modernisation du secteur agricole».

À la fin de la rencontre, le gouvernement a remis des intrants agricoles aux femmes victimes d’inondations, dans le cadre de l’accompagnement aux acteurs du secteur agricole.

Naby

 

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. kan,fais un tour à la station de recherche sur le coton de N’tarla,M’Pessoba,région de Koutiala,Mali.
    C’est la technologie qui permet de multiplié le rendement par 3 ou 5.Pas les machines.
    La main d’oeuvre ne manque pas.
    Sans augmenter la surface comment augmenter la production ?
    Les machines n’entrent pas dans l’équation.

    • Produire que de la matière première soumet la production aux cours mondiaux, surproduire risque d’entraîner une chute des cours.
      Ce qui donne de la plus value commerciale c’est le produit manufacturé et fini ….mais cela demande un savoir faire technique et commercial et pour le coup des machines et des techniciens

  2. Production should fit projected market prices. We all know overproduction usually lower prices unless product in portion is able to withheld from market unto pricing is favorable.
    People of Books!
    Henry Author Price Jr aka Kankan

REPONDRE

Please enter your comment!
Please enter your name here

Leave the field below empty!