Le président de l’APCAM face a la crise du secteur coton : La nouvelle farce que Bakary Togola est en train de concocter

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Sentant sa fin proche dans la gestion du secteur coton, le richissime Bakary Togola s’apprête à organiser une journée de coton ce 5 mai 2016 au Centre international de conférences Bamako (CICB). Pour rouler dans la farine les plus hautes autorités.

Le règne de Bakary Togola n’est plus loin de connaître son épilogue. Du moins c’est l’objectif que le Collectif des cotonculteurs s’est assigné. Après leur rencontre avec le ministre de l’Agriculture, Kassim Dénon, le 3 mai 2016, ils ont entretenu les médias pour leur faire part de ce qui a été dit lors de leur importante rencontre avec le chef du département. Pour le Collectif, il faut remercier le ministre Dénon, qui n’a ménagé aucun effort pour les rencontrer.

Au cœur des débats, il a été question des points relatifs à la mise en place d’un bureau installé, selon le Collectif, de manière cavalière. “Nous avons signalé au ministre que nous ne voulons plus de Togola dans nos localités. Il s’agit des 4 zones filiales du coton ; à savoir : Fana, Koutiala, Sikasso et Kita”, a martelé Gaoussou Sanogo, cotonculteur à Koutiala.

Aujourd’hui, Bakary Togola est défié dans toutes les zones stratégiques du pays. Sa présence créerait sans nul doute un scandale tellement les paysans sont révoltés contre lui. Malgré ce tohu-bohu, l’homme s’apprête à organiser la journée du coton à Bamako, histoire de prouver à Bamako qu’il a une base.

Sa stratégie est toute simple : il faut juste trouver 10 paysans par village, à qui il donne une somme faramineuse pendant leur séjour. Au moment où Togola s’apprête à financer cette rencontre folklorique, les paysans croupissent sous le joug de la pauvreté, car ils n’arrivent pas à encaisser leurs ristournes, histoire de réparer leurs matériels qui permettront de cultiver.

N’eut été la rencontre avec le ministre, a signalé les paysans, des paysans s’apprêtaient à prendre une décision qui consisterait à ne pas cultiver du coton cette année. Mais au sortir de cette rencontre, les protagonistes ont décidé de mettre de l’eau dans leur vin en attendant une prochaine rencontre qui sera prévue par le ministre.

Mais déjà, plusieurs pétitions sont en cours de préparation pour le départ sans condition de Bakary Togola de la tête des cotonculteurs du Mali. La loi Ohada, derrière laquelle Bakary Togola se cache pour demeurer président, stipule dans ses articles 300 et 321 qu’on ne peut pas être président deux fois. Et si c’est le cas, la personne a 3 mois pour démissionner. Or Bakary est président de plus de 8 organisations.

Affaire à suivre…

A.D

 

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