Traduire dans les faits la promesse du candidat IBK de relever à 15% la part de l’agriculture dans le budget national. Tel est l’objectif que s’est fixé le nouveau ministre du développement rural, Bocar Tréta. Pour l’atteindre, il compte mettre en oeuvre des mesures concrètes pour amener le secteur privé et les jeunes à s’investir dans le secteur.
Le Mali regorge de vastes territoires qui peuvent être affectés à la production agricole. Malgré cette richesse, le pays reste à la traîne en matière agricole. Cette agriculture qui fait face à une forte démographie dépend encore des aléas climatiques.
Le nouveau président de la République, Ibrahima Boubacar Keïta a promis de porter à 15% chaque année la part du budget destinée à l’agriculture soit 5% de plus que les objectifs que s’étaient assignés les chefs d’Etat dans le cadre de la nouvelle convention de partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) en Juillet 2003, lors d’une réunion à Maputo, au Mozambique. Leurs objectifs étaient d’améliorer et de promouvoir l’agriculture sur le continent africain. Ils ont convenu d’affecter 10 pour cent de leur budget à l’amélioration de l’agriculture en Afrique.
Pour matérialiser cela, le nouveau ministre du développement rural Bocar Tréta doit favoriser un partenariat public privé dynamique et incitatif. Cela va contribuer à améliorer la production, la transformation, la commercialisation et le financement du secteur agricole. Selon un responsable du monde rural, le nouveau pouvoir doit aider le secteur privé à investir dans l’Agriculture. Cela, dit-il, doit passer par l’élaboration d’un programme d’investissement dans l’Agriculture.
Ce programme, une fois mis en œuvre va permettre de stimuler la production agricole et augmenter la croissance du secteur. Ce qui aura une incidence positive sur le secteur en réduisant l’importation de certains produits comme les fruits et légumes, les céréales et le lait. Pour ce qui concerne le dernier produit, les statistiques du ministère du commerce rapportent que notre pays dépense chaque année plus de 20 milliards de F CFA dans l’importation du lait.
” L’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement d’ici 2015 dans le domaine agricole passe par un changement de praxis au niveau de la politique publique de l’État. Sans ce changement les nombreuses initiatives dans le domaine de l’agriculture resteront vaines “, ajoute notre interlocuteur. Il revient au nouveau pouvoir de matérialiser les promesses électorales en procédant à l’appui aux petits producteurs, à développer des initiatives pour attirer les jeunes et les privés dans le secteur agricole.
Cela passe forcement par la facilitation de l’accès aux crédits. Souhaitons qu’avec l’arrivée du docteur spécialiste en nutrition animale qu’est Bocar Tréta la situation va évoluer dans ce secteur qui peine à prendre sa place dans l’économie malgré les potentialités dont dispose notre pays. Surtout qu’il avait imprimé sa marque lors de son bref passage au département de l’élevage et de la pêche en multipliant les initiatives privées pour booster la pisciculture.
Moussa SIDIBE
moi j,aimerai bien faire de l,agriculture ,et l,elevage de poule…je voulais dabord bien me renseingner car je n,ai pas d,experiance.
il faut faire du ministere de l agriculture un ministere d etat et attache le directement a la presidence de la republique,augmenter le budjet a 70%,encourager les jeunes a se tourner vers la terre et les riraux qui sont dans les grandes capitales a retourner vers l agriculture,en prima les meilheurs cultivateurs,qu il y ait tele d edier seulement a l agriculture et l elevage,c est seulement a cela k nous aurons l autosuffisance alimentaire.ON N PE PA ATINDRE L OTOSIFISANCE ALI-MA-TERRE AVEK UN BU-D-J DE 5%
j’ai commence deja à investir dans l’agro-pastoralismo…j’ai 30 hectar cette annee dont 3 hectars de maiz et les restants du riz.l’an prochain je compte faire au 80 hectars…..bonne journee
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